L’Urd ira-t-elle seule aux élections ou va-t-elle faire alliance avec le Pds ?
L’alliance avec le Pds n’a rien à voir avec notre participation aux élections. Nous sommes en alliance stratégique avec le parti du Président. Mais pour ce qui est des élections de 2007, nous verrons. Mais quoi qu’il arrive, nous voulons faire de l’Urd une des premières formations politiques du pays.
Abdourahim Agne du Pr a quitté la Cpa et vous lui avez demandé de rejoindre la mouvance présidentielle. Peut-on dire que Djibo est en train de démarcher d’autres leaders de l’opposition pour le compte de Wade ?
Je ne démarche personne. Je suis un homme politique qui analyse les différentes situations. Je considère qu’autour du président de la République, nous menons des actions positives et compte tenu de son expérience et de son cursus, Abdourahim Agne a sa place aux côtés de Wade, pour opérer les changements dont le Sénégal a besoin.
Actuellement les débats se cristallisent autour du montant du cautionnement pour la présidentielle. Que pensez-vous des 25 millions fixés par le ministre de l’Intérieur ?
Il ne doit pas y avoir de contraintes parce que nous sommes dans un pays démocratique. On doit laisser chacun exprimer ses choix. Mais je peux dire que ce cautionnement permettra entre autres, de prendre en charge les frais d’impression des cartes d’électeurs, des bulletins de vote.
Quelle appréciation faites-vous de l’affaire Jean Paul Dias et de son fils ?
Je n’ai aucun commentaire à faire à ce sujet.
Comment appréciez-vous la situation politique dans le département de Linguère ?
Pour notre parti, la situation est excellente. Nous avons enregistré beaucoup de ralliements d’anciens socialistes à Dara Djolof et à Linguère. Des jeunes du Msis nous ont même rejoint. Et je constate que les gens s’inscrivent massivement sur les listes électorales partout dans le département.
Quelle appréciation faites-vous du phénomène de l’émigration clandestine ?
Il ne faut pas l’analyser de façon émotive avec des déclarations à l’emporte-pièces et des jugements de valeur. C’est une question à la fois économique, culturelle et civilisationnelle. Elle a aussi une dimension internationale. Donc, le problème ne peut pas être résolu dans le cadre des frontières nationales d’un pays donné. C’est dans ce cadre d’ailleurs que le Sénégal est en train de travailler avec l’Espagne et l’Union africaine pour trouver des solutions au problème.
Comment passez-vous actuellement vos vacances ici chez vous ?
Vous savez qu’un gouvernement n’est jamais en vacances. L’Exécutif travaille tous les jours. Le Premier ministre préside régulièrement les réunions interministérielles et les ministres dirigent leur département au quotidien. La non-tenue du conseil des ministres est le seul fait majeur en ce moment. De là où je me trouve à Linguère, j’ai pris une décision concernant le repos biologique. Pour vous dire qu’en réalité, il n’y pas de vacances gouvernementales.
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