[ Portrait ] El Hadji Amadou Sall, un spécialiste du droit privé à la Justice

Dakar, 27 déc (APS) – L’avocat El Hadji Amadou Sall, nommé samedi ministre d’Etat, ministre de la Justice dans le gouvernement Souleymane Ndéné Ndiaye, est un spécialiste du droit judiciaire privé doublé d’un défenseur des droits de l’Homme.

Agé de 54 ans (il est né le 3 septembre 1955 à Pikine), Me Sall est militant du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir). Il a été, entre 2006 et 2009, ministre porte-parole du président de la République.

Après son baccalauréat de technicien, série commerciale et gestion, décroché en 1977, il effectue ses études universitaires à l’Université de Dakar où il obtient son Diplôme d’études universitaires générales (DEUG) à faculté des sciences économiques et juridiques en 1979.

Il décroche ensuite la licence ès sciences juridiques (droit judiciaire privé), en 1980 et la maîtrise ès sciences juridiques en 1981. Le sujet de son mémoire portait sur la responsabilité du chirurgien.

Pour ses études spécialisées, El Hadji Amadou Sall a fréquenté l’Institut des hautes études de la Francophonie de Paris et l’American English Language Program. Avocat au barreau de Dakar, inscrit depuis le 16 juillet 1982, ME Sall est membre associé de la National Bar Association (Etats-Unis).

Au titre de ses domaines d’activités et de spécialisation, il y a les conflits du travail, le droit des affaires, les négociations internationales, le droit civil et commercial, les banques et privatisations, le droit boursier et le droit criminel.

El Hadji Amadou Sall est avocat leader de grands groupes nationaux et internationaux, gérant associé de la première société civile professionnelle d’avocats du Sénégal, spécialisé dans les affaires et les conflits individuels.

Il est membre de la Société civile professionnelle d’avocats Wagane Faye et El Hadji Amadou Sall, première société d’avocats au Sénégal dont le siège social est rue Amadou Lakhsane Ndoye.

Le nouveau garde des Sceaux mène depuis des activités politiques de manière ininterrompue depuis les années 1970. Il est membre fondateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), du Club Convergence Alternatives et d’autres associations civiles.

Outre le français, il parle couramment l’anglais et comprend l’espagnol.