Lors de la réunion, mercredi dernier, de la commission chargée du toilettage du Code électoral, le Pds a rejeté, sans concession, l'idée d'instaurer le second tour aux élections législatives. Me Amadou Sall qui fait la précision, réplique, ainsi, aux déclarations d'Ousmane Badiane de la Ld/Mpt qui a accusé le Pds d'avoir remis sur la table l'idée de la suppression du second tour de l'élection présidentielle.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) ne veut pas d'un second tour aux élections... législatives. La précision est de Me Amadou Sall du parti libéral qui réplique ainsi à la sortie d'Ousmane Badiane, le chargé des élections de la Ld/Mpt. Au sortir de la rencontre de la commission chargée du toilettage du Code électoral, mercredi dernier, M. Badiane avait accusé le Pds d'avoir remis sur la table l'idée de la suppression du second tour de l'élection présidentielle. Que nenni, rétorque Me Sall qui précise que, 'lors de cette rencontre, il a été plutôt question du second tour des élections législatives', 'la présidentielle n'ayant pas été à l'ordre du jour', ajoute l'avocat.
Selon Me Sall, il s'est plutôt agi du rejet de la proposition faite par certaines formations politiques de modifier le mode de scrutin aux élections législatives pour instaurer le second tour. Une proposition que le Pds trouve, selon Me Sall, impertinente, eu égard surtout au couplage des élections présidentielle et législatives. C'est que, explique-t-il, 's'il y a un second tour, on se retrouverait avec trois jours de scrutin'. Et compte tenu des délais de recours et autres spécificités inhérentes à chacune des élections (présidentielle et législatives), 'il y a de fortes chances que l'on se trouve avec deux seconds tours'. 'Cela peut créer la confuion et désorienter les électeurs et c'est cher pour le Sénégal', commente l'avocat. Toutes choses qui, selon Me Sall, expliquent le rejet par le Pds de la proposition de l'instauration d'un second tour aux élections législatives.
La commission chargée du toilettage du Code électoral se réunit depuis août 2005. Elle est composée de tous les partis légalement constitués, de la Cena et du ministère de l'Intérieur à travers la Direction générale des élections qui assure le secrétariat de la commission.
Amadou DIOUF
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