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Politique

[ Opinion ] Elections Présidentielles 2012 : Quels obstacles à surmonter Pour réaliser la candidature unique ?

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[ Opinion ] Elections Présidentielles 2012 : Quels obstacles à surmonter Pour réaliser la candidature unique ?

Une partie significative d’acteurs politiques, de chroniqueurs de média et de Personnalités de la Société civile, évoquent, de plus en plus ouvertement, la pertinence d’une candidature plurielle de «  Benno » pour amener Wade au second tour et le battre.

Il est évident, que, dans n’importe quel pays où il existe un système électoral à deux tours, démocratique et transparent, dans un régime politique multi partisan,  aucun candidat, au pouvoir, ne peut prétendre pouvoir gagner des élections présidentielles au premier tour.

Dans ces conditions, la pluralité des candidats au premier tour est la meilleure stratégie pour toute opposition politique.

A-on-fait aujourd’hui, dans notre pays, des progrès dans la réalisation de ces conditions ?

La réponse à cette question coule de source : il y a eu des reculs importants dans la démocratisation et la transparence du système électoral.

En effet, les élections législatives d’Avril 2001, dans le cadre du système électoral hérité du régime socialiste, avaient donné à la majorité  présidentielle 49,5 % du suffrage exprimé.

A un an à peine du plébiscite de Wade en Février 2001, et de son référendum triomphant sur sa nouvelle constitution en Janvier 2001, le pouvoir de Wade était devenu minoritaire dans le pays.

La crainte d’une nouvelle défaite aux législatives de 2006, qui allait augurer de sa chute aux Présidentielles de Février 2007, l’avait poussé à manœuvrer ferme, comme le firent les Socialistes après les  législatives de 1998, pour manipuler le système électoral en sa faveur.

Il usa, de même, de sa majorité mécanique à l’Assemblée nationale, pour reporter les Législatives à Juin 2007,  pour se donner le temps de mettre en pratique ses manœuvres.

Après avoir ainsi renversé le calendrier électoral, il enlevait au Ministère de l’Intérieur  sa neutralité politique, pourtant acquise de haute lutte, en nommant un responsable de son Parti à sa tête, et entreprit de reconfigurer l’électorat, sous prétexte de la numérisation du fichier électoral pour plus de transparence.

C’est ainsi que le code électoral fut révisé,  en dissociant les lieux d’inscription sur les listes électorales et les lieux de vote, des lieux de résidence des électeurs,  chamboulant, de cette manière,  la carte électorale selon ses objectifs.

Cette mobilité des électeurs ainsi obtenue pour le jour du vote, devrait lui permettre, avec les moyens financiers de l’Etat et l’appui de l’Administration territoriale, de fabriquer artificiellement «  des majorités » dans l’essentiel des Bureaux de vote, en exploitant au maximum la possibilité de «  vote nocturne », qui va devenir la règle en Février 2007, et non plus l’exception comme au paravent..

Dans ces conditions, la création de la CENA, à la place de l’ONEL, avec de nouveaux acteurs, malgré la nomination controversée de son Président, perçu comme proche du régime, avait créé des illusions au sein de l’opposition dans l’avènement d’un système électoral plus transparent.

Malgré les mises en garde, de leurs spécialistes en matière électorale,  sur le manque de fiabilité du fichier électoral, les problèmes criards de distribution discrétionnaire et discriminatoire des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur, et même, le refus notoire du pouvoir de sécuriser le vote par l’apposition de la photo de l’électeur sur la feuille d’émergement et le remplacement de l’encre «  indélébile » douteuse par du  «  spray » pour éviter les votes multiples,  les leaders de l’opposition ont cru, dur comme fer,  à la

«  transparence  » du système électoral, en ne se donnant pas les moyens politiques et matériels pour son contrôle efficace, le jour du vote, à cause de la multiplicité de leurs candidats.

Mais leur réveil, au lendemain des élections présidentielles de Février 2007, a été aussi brutal qu’humiliant, avec les scores que Wade les a fait attribuer. Ils n’avaient même plus le moral pour contester la fraude dans la rue, comme le faisait l’opposition au paravent. D’autant plus que le traumatisme causé par ces résultats fantaisistes, avait paralysé toute la population, y compris même  celle favorable au régime. Il leur a fallu un véritable sursaut de leur instinct de survie politique, pour se ressaisir et mettre en place une nouvelle coalition, dénommée «  Front SIGGIL SENEGAL », pour exiger, ensemble, l’évaluation des élections présidentielles, afin d’extirper, du système électoral,  tous les obstacles à l’expression démocratique et transparente du suffrage du peuple, sans quoi,  toute élection ne serait que parodie.

Devant le refus obstiné de Wade de procéder à cette évaluation consensuelle, malgré les recommandations de la CENA dans le même sens, le «  Front SIGGIL SENEGAL » prit la décision de boycotter les élections législatives de Juin 2007.

Avec l’éclatante victoire du  boycott, le pouvoir de Wade  en est sorti délégitimé et isolé au plan national, et discrédité au plan international.

C’est,  réconforté par ce résultat, que le «  Front SIGGIL SENEGAL » a choisi, non pas la rue pour contester légitimement le régime de Wade, mais une large concertation nationale avec le pouvoir,  pour sortir de cette crise de légitimité des institutions de la République   ( Présidence et Assemblée nationale),  dans le contexte d’une grave crise économique et sociale déjà à l’œuvre, depuis le second trimestre de 2007. D’ où son appel à l’organisation et la tenue des

 «  Assises nationales du Sénégal ».

De cette manière, pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal indépendant, l’on assistait à l’avènement du plus grand rassemblement des forces vives de la nation,  mettant ensemble, à côté du «  Front SIGGIL SENEGAL, une bonne partie de l’opposition parlementaire, des organisations de la Société civile, des organisations syndicales et consuméristes, des organisations paysannes et d’entrepreneurs Sénégalais, des grandes personnalités issues de la Société civile et des Forces du Sécurité du pays, et des organisations de la Diaspora Sénégalaise en Europe, aux USA  et au Canada.

Les conclusions consensuelles issues de ces Assises nationales ont permis, aux forces vives de la Nation, d’adopter un programme de refondation de l’Etat de Sénégal sur des bases républicaines, démocratiques et citoyennes ( réforme des Institutions et du système électoral), et un programme de bonne gouvernance politique, économique, sociale et culturelle,  pour sortir le Sénégal de la crise qui menace sa stabilité , sa cohésion,  et hypothèque son devenir.

Le refus du pouvoir de tenir compte de ces conclusions a accentué son isolement politique au plan intérieur, tandis que son incapacité notoire à mettre en œuvre des solutions appropriées à la grave crise économique et sociale qui s’accentuait chaque jour davantage, avait fini par le faire rejeter par le peuple, qui voyait désormais, dans les conclusions des «  Assises nationales »,  une véritable Alternative à la politique économique et sociale de Wade, et à sa manière le gérer le pays.

C’est dans ces conditions, que le «  Front SIGGIL SENEGAL » a mis en place, en direction des élections locales de Mars 2009, une puissante coalition de forces vives issues des « Assises nationales », le Front «  Benno SIGGIL SENEGAL », rejoint,  par la suite, par de nouvelles forces issues de la mouvance présidentielle, et qui ont adhéré aux conclusions des Assises nationales.

Face à cette montée en puissance de l’opposition à son régime, Wade entreprit une nouvelle régression du système électoral, à trois mois des élections, en chamboulant  l’organisation administrative et territoriale du Sénégal,  par la création de plus d’une centaine de  nouvelles collectivités locales.                    

Mais, malgré toutes ces régressions enregistrées, partout où  «  Benno » a su opposer une forte coalition  face à la mouvance présidentielle, les conditions politiques d’expression libre et transparente du suffrage du peuple ont été réunies, et ses candidats l’emportaient haut la main.

Cependant, ce qui a aussi facilité ces accords, c’est la décision de «  Benno » de laisser la désignation du Chef de l’exécutif local entre les mains des conseillers élus, enlevant ainsi à la question de  la «  tête de liste »  tout enjeu de pouvoir.

C’est cela qui a rendu sans objet, dans plusieurs localités,  le positionnement individuel des partis à l’occasion de ces élections locales.

Il est donc ainsi établi, que pour réunir les conditions de base d’une expression libre et transparente du suffrage du peuple dans le Sénégal d’aujourd’hui, il est nécessaire de mettre en place une forte coalition des forces vives de la Nation, au tour d’un programme, perçu, par le peuple,  comme une Alternative au régime de Wade, et qui relativise les propensions au positionnement individuel..

Ainsi, en direction des élections présidentielles de 2012, les nouvelles régressions que Wade vient d’introduire dans le système électoral (destitution du Président de la CENA) et qu’il projette dans des concertations à pas de charge sur le code électoral, devraient convaincre, les plus sceptiques, de la volonté de Wade d’effectuer un hold up électoral, en accentuant les entraves à l’expression transparente du suffrage, pour pouvoir se proclamer élu dès le premier tour.

Mais, les rapports de force issus du consensus des forces vives de la Nation sur les conclusions des Assises nationales, leur perception, par les populations, comme une véritable Alternative au régime et à la politique économique et sociale de Wade, et l’expérience des élections locales et régionales de Mars 2009, prouvent amplement,  la possibilité d’édifier une large coalition,  autour  d’un candidat unique, issu des forces vives des Assises nationales, pour obliger Wade à aller au second tour, le battre, et créer les condition de la refondation de l’Etat du Sénégal sur des bases républicaines, démocratiques et citoyennes.

Cependant, compte tenu de la persistance de la préférence  d’un «  régime de type parlementaire » qui continue de prévaloir chez certains leaders, les mêmes causes politiques qui ont contribué à la pluralité des candidatures au premier tour de 2007, sont encore à l’œuvre.

Cette préférence traduit leur incapacité à se débarrasser de leur culture présidentialiste qui s’accommode de ce type de régime.  Voilà pourquoi, en Février 2007, leur consensus sur le « régime de type parlementaire », ne pouvait  permettre à aucun des protagonistes, de renoncer à ses ambitions présidentielles, pour ne pas  présenter sa propre candidature.

En effet, ils savaient, en âme et conscience, qu’un Président de la République, élu au suffrage universel avec des pouvoirs exécutifs définis dans la constitution, a toujours  la  prééminence sur un Premier Ministre, issu de la majorité parlementaire, même avec des pouvoirs exécutifs définis dans la constitution.

Il peut soumettre celui-ci à sa volonté,  ou lui créer, à tout moment,  une crise institutionnelle pour le faire débarquer.

.Ils ont encore en mémoire  la crise de 1962,  qui était une crise au sein de l’exécutif, entre Senghor et Dia, et  nullement, une crise entre le Premier Ministre et l’Assemblée nationale.

Le Président élu par un collège électoral plus large que l’Assemblée nationale, avec des pouvoirs exécutifs définis dans la constitution, avait plus de légitimité que le Premier Ministre issu de celle-ci, doté aussi de pouvoirs exécutifs de la même manière.

 Lorsque des  divergences de politiques ont surgi au sein de l’exécutif, Senghor a usé  de sa plus grande légitimité,  pour amener l’Assemblée nationale à mettre un terme à ce  « régime de type parlementaire », et à le remplacer par un « régime présidentiel » qui lui confiait tout le pouvoir exécutif.

Aujourd’hui, dans un tel régime avec l’élection du Chef de l’Etat au suffrage universel direct,  les dérives présidentialistes en France, sous Sarkozy, ou au Niger, sous Tandjan, les confirment encore dans cette conviction.

Un consensus sur ce type de régime ne peut donc pas accoucher une candidature unique de l’opposition à un premier tour de l’élection présidentielle. Et cela génère une culture politique aussi présidentialiste que le régime présidentiel lui-même.

C’est pour cette raison que, avant 1999, l’opposition sénégalaise n’avait  jamais pu mettre en place une large coalition face au pouvoir, que le scrutin soit à un tour ou deux, et qu’il y ait ou non, des avancés dans la démocratisation du système électoral.

Par contre, le consensus de la Ca 2000 sur les Institutions et la transition, en 1999,  avait transféré le pouvoir exécutif au Premier Ministre issu de la majorité à l’assemblée nationale ; ce qui enlevait tout enjeu de pouvoir à l’élection présidentielle. C’est cela qui avait facilité les accords sur l’équipe qui devait gérer la transition.

Cependant, une autre cause de l’incapacité des partis à créer une telle coalition  en Février 2007, a résidé, aussi, dans le fait, que ce programme commun était conçu comme un programme de législature, et non pas  comme un programme de transition, comme cela a été le cas avec la Ca 2000.

Dans ces conditions, une candidature unique signifiait, pour les protagonistes, un renoncement à leurs ambitions et à leurs projets de société pour s’aligner, de fait,  derrière le candidat unique, qui aurait alors, tout le loisir, durant son mandat, de manœuvrer pour confisquer le pouvoir à son profit exclusif.

Le programme de mandature cultive la culture du présidentialisme que véhicule le régime de «  type parlementaire ». Cette culture les avait fait  perdre de vue, qu’une large coalition de différents leaders, porteurs de projets de société différents,  ne peut se réaliser que pour résoudre des problèmes de court terme, qui sont  perçus  comme essentiels à la réalisation de leurs propres projets individuels de société.

L’expérience de la Ca 2000 et celle des élections de Février 2007, en la matière, devraient les édifier amplement.

Fort opportunément, pour notre peuple, le programme et les institutions issues des conclusions des Assises nationales, présentés à l’opinion comme une rupture radicale avec ceux du régime de Wade,  relèvent  du court terme, et non du moyen/ long terme

Et, compte tenu de la déliquescence des Institutions qui seront héritées de Wade en cas de victoire, leur réforme s’avère être une priorité absolue. Leur mise en œuvre nécessite donc une période de transition entre le régime de Wade et celui à édifier sur les bases des conclusions consensuelles des Assises nationales. . Cette transition ne devrait être l’objet d’aucune controverse de la part des signataires de ces conclusions

L’urgence à se débarrasser de cette déliquescence, devrait donc être le facteur essentiel dans la détermination de la durée de la transition. Dans ce cas, elle ne saurait excéder  deux ans.

Ainsi, une large coalition  n’est réalisable que si, au préalable, dans le programme commun de transition, la question de la «  Présidence de la République » cesse d’être un enjeu de pouvoir, comme c’est le cas dans un régime parlementaire. 

  Mais, il existe, dans l’opposition, des  forces réelles qui ne se préoccupent ni de la nature du régime politique, ni de l’absence de la  transparence du système électoral.

Leur objectif n’est pas d’amener Wade au second tour en 2012 pour le battre, mais juste, se peser dés le premier tour, dans l’espoir de mieux se positionner, en cas  de victoire de Wade, dans la  course à sa succession, qui sera fatalement inscrite dans son nouveau mandat de sept ans.

Pour ces forces, l’adversaire à battre, au premier tour, n’est pas Wade, mais ceux qu’elles considèrent comme des rivales pour occuper le leadership dans l’opposition. ; posture qu’elles jugent nécessaire dans la course à la succession de Wade.

Pour masquer cet objectif aux yeux de l’opinion, elles font croire à l’inefficacité d’une candidature unique au premier tour, à cause des rivalités et autres animosités, entre militants à la base dans différents parti, qui useront immanquablement de « vote sanction » contre tout candidat unique qui ne serait pas leur leader.

Elles comptent ainsi sur la naïveté des Sénégalais pour leur faire avaler,  qu’au second tour, les «  votes sanctions » seraient négligeables,  et ne pourraient en aucun cas empêcher l’élection du candidat de l’opposition le mieux placé.

Mais cette argumentation ne repose sur aucun fait d’expérience dans notre pays.

Au contraire, l’expérience de 2000 montre bien que  les rancunes et les animosités se sont manifestées au grand jour lors du second tour des élections.

En effet, nul ne peut nier que l’appui de Djibo à Diouf et la neutralité de IBA DER au second tour des élections présidentielles de 2000,  avaient quelque chose  à voir avec leurs rivalités et animosités avec Wade, dans leur prétention au leadership de l’opposition.

Il en est de même pour le choix de NIASSE en faveur de  Wade au détriment de Diouf.

Donc, justifier la pluralité des candidats au premier tour par ces arguments relève, aux mieux, d’une lecture superficielle de l’expérience des élections de 2000.

Si les animosités sont la cause de la dispersion au premier tour, elles le seront encore davantage au second tour pour empêcher le rival de triompher.

A contrario, l’expérience de Février 2007 montre, que la pluralité des candidats est le meilleur moyen de ré élire Wade. Cela a toujours été ainsi au Sénégal sous Diouf.

C’est donc prendre les Sénégalais pour des demeurés, que d’essayer de leur faire croire le contraire.

Cette approche, qui ne conçoit de candidat unique, que parmi les leaders politiques, relève aussi d’une étroitesse d’esprit difficilement qualifiable, dans un contexte où, après la tenue des Assises Nationales et des élections locales de Mars 2009, les populations s’attendent à ce que, désormais, le choix des candidats ne se limite plus aux partis politiques.

Mais le plus curieux de tout cela, c’est quand ces forces préconisent de limiter les candidatures à trois, dans le naïf espoir de voir les autres accepter, volontiers, ce qu’elles ont-elles même refusé au nom de leurs ambitions politiques!

Mais ces forces,  qui  rêvent d’un positionnement au premier tour, au risque même de créer, comme en Février 2007, les conditions de leur dispersion qui permettra, à coup sûr,  à Wade d’exécuter  son plan de confiscation du pouvoir, ne devraient jamais oublier, qu’une fois ré élu, il sera sans pitié contre tous ceux qui seront susceptibles de porter ombrage à sa succession par son fils.

Le harcèlement policier et judiciaire sera leur pain quotidien, au moment où leur seconde défaite à l’élection présidentielle, face à Wade, risque de mettre en cause leur leadership même  au sein de leurs propres  partis respectifs, où ils seront désormais présentés comme des « loosers »..

 Donc, les stratèges du positionnent, dans l’opposition, y compris Idrissa  Seck, dans la mouvance présidentielle, devraient se réveiller,  pour éviter de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Ainsi, ne pas tenir compte des projets de Wade pour son fils, et continuer à être omnibulé  par  l’obsession du positionnement par rapport à ses pairs dans l’opposition, relève d’un suicide politique évident, si ce n’est d’un suicide tout court.

Mais, il est surtout temps de démasquer, aux yeux de l’opinion,  tous ceux qui se cachent derrière une stratégie de second tour,  pour masquer, dans les faits, leur « vote pour Wade  au premier tour », au détriment des aspirations du peuple à mettre fin  à son régime malfaisant.

 

IBRAHIMA SENE  PIT/SENEGAL



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