La Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) a encore souligné le caractère illégal de la Cour de répression contre l’enrichissement illicite (Crei). La Fncl qui s’est réunie hier, a déploré les méthodes de cette Cour qui, selon elle, traduit une volonté manifeste «d’humilier des hommes dont le seul tort est de continuer à se réclamer de Me Abdoulaye Wade». Les Libéraux non contents de la convocation de leurs «frères Karim Wade, Samuel Sarr et Madické Niang à la Section de recherches de la gendarmerie» ont invité ainsi le Procureur spécial, Alioune Ndao, à «s’interroger sur les avoirs des alliés du Président Macky Sall».
M. Ndao devrait plutôt commencer par auditionner Ousmane Tanor Dieng selon les membres de cette fédération qui, malgré son état de chômeur depuis 2000, finance toujours son parti à toutes les consultations électorales. Le secrétaire général du Ps ne devrait pas être d’ailleurs le seul puisque «l’extraordinaire richesse de Moustapha Niasse dont les accointances avec le pétrole n’ont jamais été élucidées», devrait aussi faire l’objet d’une enquête. Ainsi que la richesse de Harouna Dia qui, «par la force et le pouvoir de l’argent est au cœur de la République». Sans compter la «gestion des biens mal acquis de Hissène Habré par le Premier ministre Abdoul Mbaye».
Pour la fédération, c’est en s’autosaisissant de «ces cas» seulement, que le Procureur spécial démontrera qu’il «n’est pas au service d’une justice des vainqueurs et d’une entreprise de règlements de comptes politiques», lit-on dans le document.
Les Libéraux ont aussi fustigé ce qu’ils appellent le bradage systématique de la souveraineté nationale. Selon eux, le gouvernement est en train de faire un acte d’allégeance manifeste à «des lobbies affairistes» qui n’ont pour dessein que l’aliénation de l’économie et l’implication des puissances occidentales dans les affaires intérieures du Sénégal.
28 Commentaires
Calot Bleu
En Décembre, 2012 (18:47 PM)Lol
En Décembre, 2012 (18:51 PM)Pékhééééééééé
En Décembre, 2012 (18:52 PM)Ben
En Décembre, 2012 (18:52 PM)Dxb
En Décembre, 2012 (18:53 PM)On dirait bounou guinaarr
Doul
En Décembre, 2012 (18:54 PM)Wiwade
En Décembre, 2012 (18:57 PM)Lion
En Décembre, 2012 (19:04 PM)Sjd
En Décembre, 2012 (19:05 PM)Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même. Son homme de main, Ndiogou Wack Seck, dans ses meilleurs jours, avait même bénéficié d’un groupe électrogène acheté par la Primature que dirigeait Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. Malgré tout, quand ses frères libéraux se sont vengés de ses attaques et quand Abdoulaye Wade a voulu l’humilier, j’ai été parmi ses plus grands défenseurs, l’enjoignant de quitter le Pds. Je ne peux donc être accusé de parti-pris. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions de chaque prétendant à la Magistrature suprême un minimum de vérité. Le leader de l’Apr en avait lui-même fait une exigence, qui avait convoqué le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la présomption d’innocence. Macky doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. . C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindr preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents. A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays. Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens. Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions. SJD Sorry cher jules mais devoir de mémoire oblige!!!!!!!!!!!!!!
Fayesall
En Décembre, 2012 (19:06 PM)Scandales de Macky
Apres toutes ces auditions,Macky Sall doit lui aussi répondre devants la cour pour ces scandales:
-Le programme indépendance Kolda
- Les chantiers de Fatick
- Le compte " jam" pour la paix en casamance
-Le compte de la primature ouvert à Paris
- Le marché des 7 hélicoptères pour l'armée avec son attaché militaire Charles Gueye
- Le Pcrpe avec son dg Baydy souleymane Ndiaye qui lui a construit toutes ces villas
- Son patrimoine caché en Afrique du Sud
-Son appartement parisien à Malakoff
-Sa villa en Allemagne.
-Ses nombreux terrains et villas non déclarés de son patrimoine.
-Les millions (700) qu'il recevait du Pcci dans le cadre du contrat État- Employeur.
- Les deux permis d'exploitation de notre pétrole offerts à son frère de journaliste
- Les 9 milliards sortis par Mansour Faye le frère de Marieme Faye la veille de la Tabaski
-Les 1 milliard 200 millions donnés à Marieme Faye pour des billets pour la Mecque.
-L'avion présidentiel que Macky et Marieme Faye ont mis à la disposition de leur fils vaptisé le " le prince de nermoz" pour aller pour une semaine aux USA avec ses amis.
Mme Sourang
En Décembre, 2012 (19:08 PM)Pape Diop à donné 2 milliards à Macky et encaissés par Marieme Faye pour se soustraire à l'action de la justice
Pape Diop à donné 2 milliards à Macky et encaissés par Marieme Faye pour se soustraire à l'action de la justice
Pape Diop à donné 2 milliards à Macky et encaissés par Marieme Faye pour se soustraire à l'action de la justice
Yale
En Décembre, 2012 (19:10 PM)Deug,
En Décembre, 2012 (19:10 PM)Mimi Sourang
En Décembre, 2012 (19:12 PM)Toucs
En Décembre, 2012 (19:16 PM)Sokonemomar
En Décembre, 2012 (19:17 PM)LATIF COULIBALY
Car moi le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui disait que l'Apix de Aminata NIANE constitue « le plus gros scandale du siècle tant dans son fonctionnement que dans sa structuration. »
Le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui interpellait au mois d'Avril 2012 le PM Abdoul Mbaye pour que ce dernier procède à sa déclaration de patrimoine.
Le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui reprochait un mauvais casting du premier gouvernement alors formé par Maky Sall avec la nomination de Mbaye Ndiaye à l'Intérieur.
Enfin, le Latif Coulibaly que j'ai connu c'est celui-là même qui disait que Mon Président et leader de l’APR, Monsieur Maky Sall n'avait pas l'envergure pour être Président de ce Sénégal et c'est lui encore qui à propos de ce même Maky disait que cela ne servait à rien qu'il signe la Charte des Assises sans l'appliquer.
Mais dites-moi mes chers amis, c'est ce Latif là qui est aujourd’hui dans le gouvernement dirigé par le PM Monsieur Abdoul Mbaye? En qualité de Ministre, porte-parole de ce gouvernement? Assis autour de la même table avec Madame Aminata Niane, Monsieur Mbaye Ndiaye, et son Excellence Monsieur Maky Sall?
Non mais…arrêtez vos blagues, kii dou Latif. Ce serait plutôt son homonyme venu de Sokone : le ci-devant Abdou Coulibaly Latif.
Mimi Toure
En Décembre, 2012 (19:19 PM)L’euphorie de l’alternance y est peut-être pour quelque chose : la justice va dans tous les sens ; elle s’est emballée, et personne ne semble vouloir l’arrêter. Pourtant, hier seulement, même les moins sachant s’étaient érigés à la fois en législateur, en doctrine et juge. Il est vrai, qu’à l’époque, l’irrégularité de la candidature du Président ABDOULAYE WADE ne pouvait autoriser une quelconque réserve, sauf à vouloir braver le peuple, celui du 23 juin, celui des Assises et celui des « constitutionnalistes » d’origine ou d’emprunt. Il faut demander au Conseil constitutionnel, seul organe habilité à se prononcer, comment parvenir à la résilience après être passé en profondeur sous les fourches caudines populaires.
Mais les juristes de la bonne école, ceux pour qui la versatilité doctrinale est une tare, savent que la justice populaire est la sœur aînée de la justice d’exception. Elles s’abreuvent, en effet toutes deux, dans le fleuve de l’injustice, de l’arbitraire et de la démesure. Or, aujourd’hui, tout laisse présager qu’on s’achemine à grands pas vers cette justice de réaction.²
Le processus déclenché par les nouvelles autorités est suffisamment révélateur à cet égard.
La résurrection d la Cour de répression de l’enrichissement illicite en constitue la première illustration. Cette cour a un vice congénital par sa nature : elle est une juridiction d’exception qui viole ostensiblement les principes qui gouvernent une justice équitable : renversement du fardeau de la preuve, absence de double degré de juridiction.
Certes, elle avait été mise en veilleuse plus par opportunité politicienne que par souci d’orthodoxie. Son brutal réveil peut surprendre à double titre. D’abord, il était reproché à ses initiateurs de s’indigner sélectivement par rapport aux personnes susceptibles d’être poursuivies ; ensuite par ce que l’arsenal juridique mis en place était fort éloigné de l’idée que l’on peut se faire de la Loi
. Il est dés lors inquiétant que le nouveau Pouvoir feigne de croire que cette double objection dirimante a miraculeusement disparu. Cela est d’autant plus invraisemblable que dans le projet de réforme envisagé, il est question de rétablir les droits de la défense dans le dispositif de la future juridiction chargée de lutter, entre autres, contre les délinquants en col blanc.
Mais alors pourquoi vouloir se précipiter à juger ? Y aurait-il d’autres raisons qui ne s’accommodent pas avec le Droit ?
La »sortie « médiatique du Procureur spécial ne contribue pas à dissiper le doute, ni sur la forme ni sur le fond.
Sur le premier terme, .Monsieur NDao a certainement cru que son jour de gloire était arrivé ; c’est le sentiment qui anime, bien souvent, ceux qui sortent soudainement de l’ombre pour découvrir la lumière du jour. Si tel est le cas, il aurait alors intérêt à se munir d’un groupe électrogène car les délestages sont encore récurrents. Mais ce narcissisme de circonstance est véniel comparé à la teneur de son propos.
Il est certes admis, aujourd’hui, que la justice doit communiquer pour mieux informer. Ici,l’information du Procureur spécial était plutôt une révélation. Elle a mis à l’index des personnes que la justice n’a pas encore incriminées ,mais que Monsieur NDAO soupçonne d’avoir distrait indûment» des milliards ».
Où sont donc ensevelis le secret de l’enquête et la présomption d’innocence, et pourquoi ?
Monsieur le Procureur spécial semble même avoir oublié qu’il ne lui appartient pas de juger, qu’il est du parquet. Il souligne, presque triomphalement, l’inopposabilité des privilèges et immunités devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Pourtant sur ce dernier aspect, Monsieur le Procureur spécial n’a pas osé décliner la totalité de son pouvoir de poursuite : le Chef suprême des armées a reconnu formellement , à travers le journal officiel, qu’il est parvenu à accumuler au moins un milliard de francs CFA au bout de Huit (08) années d’exercice professionnel, essentiellement dans l’administration sénégalaise; si ce n’est pas un record , cela lui ressemble étrangement.
C’est vrai que la vitalité autoproclamée de Monsieur NDAO n’est dirigée qu’à l’égard des « vaincus » et de ceux qui sont réputés être leurs alliés. Pendant ce temps, le Président de sa propre juridiction, tout juste à ses côtés, n’a pas été disert. Ce n’est certainement pas ainsi qu’une bonne justice pourrait être rendue.
Le procès programmé de Monsieur Habré présente déjà les mêmes contours.
Personne n’ose contester que Monsieur Habré doive être jugé, comme auraient dû l’être beaucoup d’anciens chefs d’Etats africains avant lui. Mais peut-être que c’est aujourd’hui que l’Afrique veut se donner bonne conscience et prouver, en même temps, à la « communauté internationale » qu’elle compte désormais bannir le règne de l’impunité de ses dirigeants. Alors, pour l’exemple, il n’est pas impie de commencer par Monsieur Hissène Habré, même si ce dernier n’avait jamais imaginé que la TERANGA sénégalaise pouvait être vécue, un jour par lui, à reculons.
Le Sénégal s’est engagé à le juger in situ ; il montre ainsi son aptitude à s’élever jusqu’aux cimes des principes universels qui attestent de la solidité de son ouverture démocratique. Le modus opérandi est
simple : il faut des moyens matériels et institutionnels. Comme le financement peut être supporté par tous ceux qui y ont intérêt, il suffit, en fin de compte, de réaménager le système judiciaire sénégalais pour l’adapter à la spécificité de l’affaire HABRE ;
Par la grâce d’une Convention et d’une loi (projet) en doublon, il serait envisagé de créer, au sein des juridictions sénégalaises, des chambres spéciales d’instruction et de jugement, avec notamment des juges sénégalais ( proposés par le Ministre de la Justice) et étrangers , tous nommés par la Commission africaine.
Le procédé est inédit, atypique et fortement contestable.
Cette architecture juridictionnelle n’existe nulle part dans le monde, du moins jusqu’à plus ample informé ; certes, il n’est pas souvent mauvais d’innover surtout pour améliorer l’existant ; mais ici, l’innovation constitue, à l’ évidence , une incongruité qui s’apparente à un camaïeu juridique que le droit, surtout en matière pénale, réprouve .
Il aurait été mieux inspiré de créer une juridiction ad hoc, comme il en existe déjà, même si le système reste à parfaire.
Mais c’est surtout la légalité du dispositif qui est douteuse. L’organisation judiciaire du Sénégal va se retrouver totalement transfigurée. Dans la Constitution qui lui sert de support principal, le pouvoir judiciaire est exercé par le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour des comptes .
Une loi de 1984 donne la physionomie actuelle du système judiciaire qui repose sur un schéma pyramidal avec la Cour Suprême, les Cours d’Appel et les tribunaux régionaux et départementaux.
Les magistrats sont généralement nommés après avis du Conseil supérieur de la magistrature ; la justice est rendue au nom du peuple sénégalais … par des Sénégalais.
Manifestement, le projet publié récemment par la presse s’est éloigné sur des rives lointaines d’un no mans land ; il faut alors reconnaître que le fruit est déjà pourri : il s’oppose frontalement à la Constitution .Même l’abandon de souveraineté pouvant résulter de nos engagements internationaux ne peut légitimer un tel arrimage.
Les chambres spéciales qualifiées -semble t-il – d’extraordinaires ne seraient par ailleurs fonctionnelles que pour l’affaire HABRE. Et après ?
Les prémisses d’une justice populaire se font jour ; elles ne sont pas en adéquation avec la gouvernance dite de rupture ; c’est plutôt la justice des vainqueurs, donc de l’injustice judiciaire.
La bonne justice ,c’est celle qui requiert la sérénité ,la mesure et l’objectivité. Elle ne peut avoir pour compagnons ni la fausse glorification, ni la partialité masquée artificiellement.
On peut constater et réprouver l’intempérance d’un procureur tardivement promu ,, en mal de gloire ou d’honneur, mais on ne peut tolérer que l’Etat trace les mêmes sillons. La justice populaire restera toujours une justice de réaction, d’arbitraire et dérives .
Lo
En Décembre, 2012 (19:38 PM)Ange
En Décembre, 2012 (20:04 PM)senegal ey escroc rek
Iboucyber
En Décembre, 2012 (20:23 PM)Je préfère mieux l'ancien régime que celle - ci.
BBY = nullard = con = bouky= tous ce ki mauvais
Gorgui Wooon
En Décembre, 2012 (20:45 PM)Macky les 65 pourcent de sénégalais qui t'ont élu veulent que tu ailles jusqu'au bout. Qu'ils rendent l'argent volé
Faye
En Décembre, 2012 (20:58 PM)J.v.p.s Khalifa Diaby
En Décembre, 2012 (21:45 PM)Packou
En Décembre, 2012 (01:19 AM)Com
En Décembre, 2012 (09:26 AM)Fil
En Décembre, 2012 (09:47 AM)Son
En Décembre, 2012 (11:36 AM)Srah
En Décembre, 2012 (11:38 AM)Participer à la Discussion