Entre dégradation et préservation des mœurs : Les autorités en zone de fortes turbulences

C'est un secret de polichinelle. Dakar est dans tous ses états. Et pour cause. La capitale fait face à une ruée vers le « léger-facile ». La dégradation des mœurs. Et désignée comme la prochaine capitale du monde islamique, Dakar se veut et apparaît comme une « sainte » impropre. Toutes les composantes de la société, faisant face à ce phénomène. La dégradation graduelle de nos mœurs. Et pour la morale, la haute hiérarchie en est le fer de lance. Le gorgorlou n'ayant que rarement la latitude et les moyens de fricoter avec des minettes dans des endroits de luxe, à travers des véhicules de luxe.

Parler d'une dégradation des mœurs, révèle un système dont le maillon essentiel repose sur le comportement et l'adoption de pratiques souvent étrangères à nos cultures et traditions. Cependant, qu'il est encore plus actuel aujourd'hui avec le développement fulgurant des Ntic, qui a transformé le monde en un village planétaire. Et même le sexe se fait et se pratique de manière virtuelle. Plus grave, chacun y trouve son plaisir. Sur le même registre, l'accoutrement reste toujours aussi provocateur, et attire plus d'un homme. Les chaînes câblées surplombent le décor familial, et laissent apparaître une réelle dégradation des mœurs. À la base. Et la danse sénégalaise dans tout cela ? Création ouverte à la perversion. Dans la même mouvance, il est assez fréquent, toujours dans ce cadre, d'être témoin de scènes obscènes dans les rues et ruelles de Dakar. Même, dans les cours de maisons ou sur les terrasses. Les fameux « ngonou tama ». Danse, gestes et actes pornographiques. Une raison, entre autres, qui expliquent le nombre élevé de viols qui se passent chaque jour, et à chaque instant. Mais, ce qui retient l'attention de tout le monde, est le fait que le phénomène touche quasiment toutes les tranches d'âge. Également, toutes les sensibilités. Mondial ? En tous les cas, c'est au lendemain de l'avènement de l'Alternance, marquant l'émergence d'une nouvelle bourgeoisie, que nombre d'autorités sont désormais pris la main dans le sac. En flagrants délits. En effet, elles sont nombreuses à avoir été citées dans des affaires relatives à la dégradation des mœurs. Ceci, en fricotant avec les femmes d'autrui, des minettes… Certains ayant fini de transformer l'administration en centre d'accueil digne d'un hôtel de passe. Dans la même mouvance, c'est entre voitures de luxe et endroits de luxe, que nombre de personnalités s'invitent, avec de l'alcool, assaisonné à la femme. Au vu et au su de tout le monde. Interpellées sur le sujet, la réponse est toujours sèche… C'est également à un moment où le crucial problème de membres du gouvernement aux mœurs légères est posé. Aussi, prochaine capitale du monde islamique, Dakar aura besoin de « bain » large pour réhabiliter les mœurs en dégradation permanente. Un bain rituel qui devrait encore commencer par la haute hiérarchie qui participe grandement à la dépravation des mœurs. Concernées au plus haut degré, les autorités sont localisées en zone de fortes turbulences, faisant appel à la préservation des mœurs. Cela passant par un réveil des sensibilités sur la question.