| M. Bacar Dia ministre de l’Information, Porte-Parole du gouvernement a fait un tour d’horizon de la situation nationale en insistant particulièrement sur la grève des enseignants et les pertinentes propositions du chef l’Etat concernant le biocarburant comme alternative au lourd fardeau de la facture pétrolière qui grève de manière récurrente les maigres budgets de la plupart des pays du Sud notamment les pays africains non producteurs de pétrole. Bacar Dia a invité Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng , Mamadou Diop « Castro » et consorts à retourner à l’école de la dialectique et cesser de ramer à contre courant de l’histoire. « Vous ne réussirez jamais à créer les conditions objectives d’une insurrection populaire au Sénégal, tant que Abdoulaye Wade est au pouvoir. Le contexte historique ne s’y prête plus », leur a-t-il lancé. |
 M. Le ministre Bacar Dia, certains dirigeants syndicaux continuent à durcir leurs positions par rapport à la grève des enseignants qui cherchaient à perturber l’année scolaire par le boycott des examens de fin d’année et la rétention de notes des élèves. Que prévoit l’Etat face au pourrissement de la situation ?M. Bacar Dia : En vérité, ceux qui tentent de transformer les élèves en boucliers humains sont des adversaires politiques du chef de l’Etat. Je revois encore les images de Mamadou Diop Castro qui soutenait la politique d’éducation du gouvernement d’Alternance lorsque la Ld/Mpt y était encore membre. Or le Président Wade n’a pas changé de trajectoire. Qu’est-ce qui a donc changé entre temps ? C’est la Ligue démocratique qui a quitté le gouvernement et tout de suite après, ses représentants dans les syndicats d’enseignement ont changé de ton. Ils sont allés à la recherche de la petite bête. Un nouveau discours fait son apparition dans le camp des Jallarbistes. Mamadou Diop Castro use maladroitement d’un discours syndicaliste pour régler des problèmes politiques. Tenez-vous bien. Sur les 60 points de revendications présentés par les enseignants, 59,57% ont été satisfaits et ces derniers s’évertuent à poursuivre leur mouvement de grève. M. le ministre, la presse a rendu compte hier matin des propos de Mamadou Diop Castro qui s’étonne de voir la télévision diffuser les images de l’audience que le chef de l’Etat a accordée aux syndicalistes. Pourquoi s’étonner de voir la télé diffuser les images d’une audience du chef de l’Etat ? M. Castro avait certainement quelque chose à cacher ? Reprocher cela à Bacar Dia qui en fait, ne diffuse pas les programmes de la télé est encore une autre incohérence imputable à Castro. L’audience avec le Président de la République n’avait rien de confidentiel. Je comprends parfaitement que ceux qui voulaient faire croire aux Sénégalais que le Chef de l’Etat ne les a pas écoutés au cours de l’audience, n’avaient aucun intérêt à ce que le film de l’événement soit porté à la connaissance de l’opinion publique. Ils ont laissé entendre également que le Président de la République a tranché de manière unilatérale. Or le film démontre clairement que le chef de l’Etat a donné la parole à chaque entité pour décliner sa position et ce n’est qu’après un tour de table que le Président Wade leur a livré la position du gouvernement en prenant le peuple sénégalais comme témoin. Tout le monde a ainsi constaté avec amertume, comment des syndicalistes utilisaient des enfants comme boucliers pour atteindre des objectifs politiques. Comme le Président l’a dit, qu’est-ce qui empêchait ces grévistes de déclencher leur mouvement avant ou après les examens ; sinon qu’ils cherchaient à paralyser le fonctionnement du système scolaire, engranger un mouvement de mécontentement social et faire déferler les masses dans la rue? Ces méthodes insurrectionnelles d’une Gauche usée, dépassée et périmée ne sont plus de mises. Si ces gens veulent engager un combat purement politique, ils n’ont qu’à descendre sur le terrain politique au lieu d’utiliser des enfants innocents pour atteindre des objectifs politiques. Je pense que ces individus ne manqueront pas de tirer les leçons de leur échec. Les enfants ne méritent pas cela, le chef de l’Etat et la nation sénégalaise non plus. Au vu de tous les sacrifices qui ont été consentis pour améliorer notre système éducatif, sacrifices illustrés par un taux de 40% de notre budget national consacré à l’éducation, les augmentations de salaires, les modifications indiciaires ainsi que le vaste mouvement de recrutement d’enseignants enclenchés par le gouvernement d’Alternance, Castro et Cie se devaient d’applaudir et de soutenir un tel régime. Je me rappelle que lorsque j’étais ministre chargé des Relations avec les Institutions, Castro a été l’un des premiers à louer les performances du chef de l’Etat depuis la tribune de l’Assemblée nationale. J’interpelle Mamadou Diop Castro pour lui dire «Qu’est-ce qui a changé pour que tu critiques aujourd’hui, ce que tu approuvais hier ?». «Qu’est-ce qui a changé Castro, pour que le Président que tu qualifiais hier de visionnaire, se transforme dans ta perception en adversaire irréductible dont la politique d’éducation ne serait qu’un échec?». Je formule les mêmes questions à l’endroit de Moustapha Niasse qui commet la grave erreur de vouloir soutenir un mouvement syndicaliste qui n’a comme moyens de revendications que la prise des enfants en otages. J’estime que Moustapha Niasse devrait être parmi les premiers à prendre la parole après cette singulière grève pour dire aux enseignants « Laissez les élèves de côté et menez votre mouvement syndical à part ». Moustapha,Tanor et les autres n’ont pas le droit de se taire. Ils ont le devoir de se ranger du côté du peuple comme les y invite en permanence le chef de l’Etat. M. Le ministre, pouvez-vous nous parler d’autres aspects positifs du bilan de l’année ? Vous m’auriez rectifié si je commençais mon propos avec la politique des infrastructures initiée sous l’éclairage du Président de la République. Lorsque le régime Ps revendique honteusement la paternité du Plan pour l’amélioration de la mobilité urbaine (Pamu), il reconnaît tout au moins avoir créé l’immobilité urbaine. Quand on fait le tour de Dakar, l’on se rend compte que Wade est un visionnaire à plus d’un titre. Depuis le Nepad, il a misé sur les infrastructures pour développer le Continent et faciliter la jonction entre les peuples africains séparés par des frontières dont ils ne reconnaissent pas l’existence. Le Plan Jaxaay qui prend son envol avec les 200 logements déjà disponibles, introduit un nouveau concept de l’habitat. Il s’agira désormais de construire en hauteur tout en surveillant le niveau d’en bas. La récente conférence des ministres de l’Energie des pays africains non producteurs de pétrole, réunie à Dakar sur invitation du chef de l’Etat a débouché entre autres, sur l’importance de promouvoir la production du biocarburant à l’image du Brésil. Me Wade a balisé la route pour la nouvelle Association dont le siège est à Dakar. Ce produit stratégique pourra faire de l’Afrique le premier fournisseur mondial d’énergie propre d’ici quelques décennies. Il faudrait cependant éviter que les Africains ne soient que de simples ouvriers dans la chaîne de production. |
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Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:37 PM)Participer à la Discussion