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Politique

Entretien avec Me Aïssata TALL SALL : Comment WADE à piégé l'oppositon

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Entretien avec Me Aïssata TALL SALL : Comment WADE à piégé l'oppositon

La refonte concomitante du fichier électoral et du fichier de la carte d'identité nationale fut un piège que l'opposition n'a pas su éventer à temps pour s'y opposer, selon Me Aïssata Tall Sall. Mais, d'après la porte-parole de l'ex-candidat du Ps, Ousmane Tanor Dieng, ce n'est pas le seul piège tendu par Wade dans lequel est tombée l'opposition. Il en est ainsi, dira Me Aïssata Tall Sall dans la seconde partie de l'entretien qu'elle nous a accordé, de la possibilité du report de la présidentielle qu'il a laissé entrevoir pendant des mois. La porte-parole d'Ousmane Tanor Dieng est, en outre, revenue sur les conditions sans lesquelles le Ps ne participera pas aux prochaines législatives.

Wal Fadjri : En dehors des irrégularités que vous agitez pour expliquer votre défaite, n'avez-vous pas l'impression que l'opposition a fait le jeu de Wade en se focalisant sur le report de la présidentielle plutôt que de la préparer ?

Aïssata Tall Sall : Je suis convaincue que, quelque part, Wade nous a tendu un piège et nous sommes tombés dedans. Peut-être même deux pièges. Le premier piège, c'est la refonte du fichier électoral faite concomitamment avec celle du fichier de la carte nationale d'identité. Dans toutes les démocraties du monde, que fait-on avant d'aller s'inscrire sur une liste électorale ? On prouve, d'abord, qu'on est de la nationalité du pays qui organise le vote. Si vous ne présentez pas votre carte nationale d'identité, vous ne pouvez pas être électeur en France, aux Etats-Unis, etc. Comment cela se fait que le Sénégal est le seul pays qui décide de consacrer plus d'une vingtaine de milliards à faire un nouveau fichier et demander aux gens de venir chercher une carte d'identité lorsqu'ils se seront inscrits ? Résultat des courses : nombre d'étrangers se sont inscrits. Ils ont, aujourd'hui, la carte nationale d'identité alors qu'il n'avaient pas le droit d'être électeurs. C'est le premier piège dans lequel nous sommes tombés. Et c'est un problème sérieux qu'il va falloir que l'on résolve un jour. Parce que l'on ne peut pas conférer la nationalité à quelqu'un par le simple fait de lui avoir conféré la possibilité de voter. C'est l'inverse qui doit se passer : il faut d'abord être national, avant de pouvoir s'inscrire sur une liste électorale. Le deuxième piège a consisté à laisser entrevoir la possibilité de reporter les élections. Honnêtement, je faisais partie des gens qui pensaient que les élections devaient être reportées. L'opposition devait même travailler à faire reporter les élections. Parce que le fichier n'était ni sûr ni transparent ni fiable, encore moins national. Je disais qu'il valait mieux aller à des élections décalées qu'à des élections bâclées. Nous devions tout faire pour, au moins, partir à armes égales avec le Pds. Si on l'avait fait, peut-être qu'aujourd'hui, on ne serait pas dans cette zone grise et sombre de contestation qui fait que même ceux qui ont vaincu ne savent pas trop comment ils sont vainqueurs et qui fait que ceux qui ont été défaits, pensent qu'ils l'ont été de manière déloyale. Malgré tout, on s'est dit que même si le fichier est irrégulier, il faut faire en sorte que l'on puisse, le jour du vote, apporter la sécurisation nécessaire. Savez-vous qu'à Podor, dans un bureau de vote de la commune, on a voulu faire signer un procès-verbal à blanc, notre représentant a refusé. On a annulé ce procès-verbal, mais c'est pour vous donner l'ambiance du jour du scrutin et le fait qu'il ne nous était pas permis de combler les failles que nous avions décelées à l'occasion de l'audit du fichier. Nous avons eu la faiblesse d'accepter ce fichier là et, surtout, son parallélisme avec le fichier de la carte d'identité. Nous avons eu la faiblesse d'accepter, sous la pression des médias, que les élections se tiennent. Parce que les gens nous disaient : ‘On a l'impression que vous ne voulez pas aller aux élections, que vous avez peur d'y aller’. Nous avons été piégés par cela. Nous avons accepté d'y aller alors que les conditions de la transparence n'étaient pas réunies.

Wal Fadjri : Votre parti s'est plus focalisé sur les irrégularités du scrutin qu'il n'a essayé de voir sa part de responsabilité dans son résultat électoral. N'est-ce pas une manière de camoufler la place peu honorable qu'il occupe à l'issue du scrutin ?

Aïssata Tall Sall : D'abord, nous ne faisons pas de fixation sur la troisième place. Nous savons, dans le cas d'espèce, ce que valent la première, la deuxième, la troisième et les autres places. Nous avons une idée arrêtée là-dessus parce que nous avons les données qui nous permettent de savoir aujourd'hui, ce que nous socialistes, nous pouvons valoir sur le champ politique. Nous ne pouvons pas en dire autant pour le Pds et pour Rewmi. Aujourd'hui, personne ne peut vous dire ce que vaut le Pds parce que, de 2000 à 2007, il n'est jamais seul aux élections. Nous, exceptée la parenthèse de 2002, nous n'avons jamais fait coalition.

Wal Fadjri : Cela veut-il dire que ceux qui ont soutenu votre candidat lors du dernier scrutin sont insignifiants ?

Aïssata Tall Sall : Ce n'est pas ce qu'on peut appeler une coalition. Le Pds tourne aujourd'hui autour d'une kyrielle d'une soixantaine de partis. Nous ne sous-estimons pas nos partenaires, mais nous sommes réalistes. Nous savons ce que nous valons en tant que Parti socialiste stricto sensu. L'autre chose, c'est qu'il faut replacer ces chiffres dans leur contexte. Quand on dit que le Parti socialiste a fait à peu près 13,60 % des suffrages avec tout ce qu'on a subi comme irrégularités, comme débauchage, comme achat de conscience, c'est qu'on en vaut, au minimum, le double. A propos de ces chiffres, comme le dit Ousmane Tanor Dieng, il ne faut pas en avoir une sorte de fétichisme puisque c'est la réalité des forces politiques en présence sur le terrain qui compte.

Wal Fadjri : Votre parti ne se sent-il pas seul dans le combat qu'il mène au regard de la passivité qui caractérise le reste de l'opposition ?

Aïssata Tall Sall : (Rires) Vous, les journalistes, vous voulez toujours nous devancer dans ce que nous envisageons de faire. Nous sommes, encore une fois, des gens mûrs et responsables. Quand nous faisons des choses, nous les faisons de manière raisonnée, objective et approfondie. Qu'est-ce qui se passe ? Lorsque nous avons perdu les élections, chacun dans son camp a procédé à sa propre évaluation. Une fois que nous avons fini ce travail, chaque leader politique s'est exprimé. Ensuite, nous avons entrepris des concertations entre partis de l'opposition. Et dans les tout prochains jours, vous allez entendre la réaction de l'opposition. Il n'y a pas d'atonie particulière, personne n'a jeté l'éponge et on ne se sent absolument pas seul ni isolé dans ce combat qui est un combat commun.

Wal Fadjri : Est-il envisageable que le Ps n'aille pas aux législatives ?

Aïssata Tall Sall : Le Ps n'a pas dit tout à fait cela. Le Ps a dit que s'il doit aller aux législatives, ce sera dans des conditions de transparence du scrutin. Effectivement, l'examen du fichier en fait partie. Mais ce n'est pas la seule condition. Tout le monde sait que la Cena nous pose problème parce qu'elle n'a jamais eu les moyens lui permettant d'être opérationnelle. Vous-mêmes avez dénoncé depuis très longtemps le fait que la Cena ait été sevrée de moyens financiers. Elle a eu ses moyens à disposition très tard et n'a pu faire le travail dans des conditions lui permettant d'être un véritable organe de contrôle. En outre, nous avions, à l'époque, dénoncé la nomination de certains membres de la Cena. Pourquoi, au Sénégal, avons-nous été amenés à mettre en place un système de contrôle et de supervision des élections. C'est à la suite d'élections contestées par Me Abdoulaye Wade et l'opposition qui gravitait autour de lui (Ndlr, locales de 1996). Alors, nous avons pensé qu'il était bon, suite à une demande posée par Wade et ses compagnons d'alors, de mettre en place un organe à équidistance des partis, qui serait là pour superviser le processus électoral et contrôler les élections le jour du scrutin. Nous sommes partis de l'Onel. Avez-vous entendu quelqu'un reprocher quelque chose à l'Onel ? Jamais ! Dans le choix des hommes, nous avions tout fait pour être dans une démarche consensuelle. Ce sont tous ces principes que Wade a violés en mettant en place la Cena et en procédant à la désignation de ses membres. Cette Cena portait déjà une tare congénitale. Du fait que ce que nous craignions au départ, s'est révélé être exact à la fin. Alors, nous pensons que la remise à plat du fichier est une condition essentielle. La mise en place d'une structure réellement indépendante de supervision et de contrôle des élections est une autre. Evidemment, il y a d'autres conditions. Mais si ces minima sont requis, on ira aux élections. Mais, il est exclu qu'on aille aux élections dans les mêmes conditions que celles qui ont prévalu pour l'élection présidentielle du 25 février.

Wal Fadjri : Il n'est donc pas exclu que vous boycottiez les législatives ?

Aïssata Tall Sall : Tout dépendra de ce que l'on nous répondra. Le boycott est une décision politique de haute portée qu'il faut analyser dans ses inconvénients et ses avantages. Mais, aussi, dans ce qu'il peut apporter à la relance du processus démocratique. Peut-on, aujourd'hui, au niveau où se trouve le Sénégal - ou en tout cas, on prétend le hisser - accepter d'avoir une Assemblée nationale où l'opposition ne siège pas ? C'est la question majeure à laquelle renvoie le boycott. Et sa solution n'est pas entre nos mains. Elle est entre les mains d'Abdoulaye Wade.

Wal Fadjri : Le Bureau politique du Ps a donné mandat à votre Premier secrétaire de jouer la carte du rassemblement. Peut-on connaître l'identité des partis qui sont dans votre ligne de mire ?

Aïssata Tall Sall : A l'occasion de sa déclaration du 13 mars dernier, Ousmane Tanor Dieng a fini son adresse en lançant un appel au rassemblement de la gauche. Et cet appel va au-delà. Il s'adresse à toutes les forces politiques, de la société civile, aux forces patriotiques qui pensent qu'il est possible de faire quelque chose pour mettre le Sénégal hors du péril. Parce que les instabilités viennent souvent des élections contestées. Et nous pouvons faire quelque chose pour ne pas fragiliser le Sénégal. En tout cas, c'est de notre responsabilité. Ensuite, nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Quand cet appel est lancé, il ne peut pas s'adresser à Wade et à ceux qui gouvernent. Parce que ce sont eux que nous avons en face. Il ne peut s'adresser qu'aux gens avec lesquels nous partageons un minimum de conviction politique : ce sont les forces de gauche, les partis qui sont dans la gauche, organisés ou non, avec toute leur diversité. Ce sont des partis qui ont connu, chacun, un parcours différent, mais nous pensons qu'il y a un fil conducteur qui peut les mener à l'unité. Ce fil conducteur, c'est la forte conviction que nous avons que c'est par le progrès, la solidarité et la justice sociale - qui sont toutes des valeurs de gauche - que nous pouvons faire face à Abdoulaye Wade.

Wal Fadjri : Pourtant, à un certain moment, vous vous étiez coalisés avec Idrissa Seck...

Aïssata Tall Sall : Nous avons eu une tentative de coalition. Mais nous n'avons pas été aux élections législatives à cause de leur report par Abdoulaye Wade. Il arrive un moment dans la vie politique où il faut savoir faire des choix. Ce qui importait, à l'époque, à nos yeux, c'était d'avoir une politique alternative à celle d'Abdoulaye Wade mais, bien sûr, qui n'est pas dictée par Idrissa Seck. Nous avions fait une coalition parce que nous étions le noyau dur, le centre de cette coalition. Si cette coalition arrivait au bout, qu'elle devenait victorieuse, ce sont nos politiques qui auraient, d'abord, été mises en place. Le fait d'avoir été en coalition avec Idrissa Seck répondait à un impératif bien déterminé, conjoncturel : faire partir Abdoulaye Wade. Cet impératif est toujours valable d'avoir à l'Assemblée nationale une force qui puisse influer sur les politiques du pays. Ces politiques, c'est autour du Parti socialiste qu'elles se seraient bâties. On n'avait donc pas perdu notre âme dans cette coalition.

Wal Fadjri : Peut-on envisager une liste unique de l'opposition où Tanor serait derrière Idrissa Seck, en tenant compte des résultats du dernier scrutin ?

Aïssata Tall Sall : Je ne fais pas de fixation sur les résultats. Parce que je ne peux pas dire que, pour moi, ils ne représentent pas la réalité des forces politiques en présence et, au même moment, faire des considérations à partir de ces résultats. Qui sera devant, qui sera derrière ? Pour nous, cela importe peu. La seule chose déterminante à laquelle nous travaillons, c'est de faire de telle sorte que l'opposition arrive à une liste unique aux législatives. Nous y travaillons d'arrache-pied. Ce que nous entendons laisse présager que cela est à notre portée.

Wal Fadjri : Qu'est-il possible de faire, d'ici les législatives, pour renverser la tendance de la présidentielle ?

Aïssata Tall Sall : D'abord, la transparence du scrutin. C'est la raison pour laquelle, pour nous, c'est la mère des batailles. Si ce scrutin est transparent, c'est une majorité nouvelle qui s'installera à l'Assemblée nationale et qui fera face à Abdoulaye Wade. C'est même souhaitable pour notre démocratie. Pour que nous puissions savoir si nous sommes mûrs pour aller vers une cohabitation dans ce pays. Le peuple est prêt pour cela. La classe politique est-elle mature pour cela ? En tout cas, dans l'opposition, nous y travaillons. Pour l'autre camp, je ne saurai répondre.

Wal Fadjri : Après la proclamation des résultats provisoires, Me Wade a agité, pour ce qui vous concerne, le dossier des licences de pêche. Les gens débattent sur la possibilité ou non des poursuites du fait de la prescription. Qu'en pense la praticienne du droit que vous êtes ?

Aïssata Tall Sall : La prescription est une règle de droit édictée par la loi qui dit qu'en matière délictuelle, si les faits ont été commis trois ans auparavant sans qu'il n'y ait de poursuite, on ne peut plus poursuivre. En matière de détournement de deniers publics, si les faits ont été commis sept ans auparavant sans qu'il y ait eu lieu à acte de poursuite, on ne peut plus poursuivre. C'est ça la prescription. C'est une sorte de blanc-seing donné à la personne qui a commis les faits si, au bout d'un certain temps, les autorités chargées de la poursuite n'ont pas exercé leurs prérogatives. Mais, l'affaire des licences de pêche ne m'intéresse pas sous cet angle. Ce n'est pas une affaire judiciaire que je connais. Ousmane Tanor Dieng a, certes, été à la Dic, il a été interrogé et lui-même a dit que, depuis lors, plus rien ne s'en est suivi. Je n'ai pas accès au dossier, je ne peux pas y avoir accès. Je ne peux donc pas vous dire ce qu'il en est : à quand remontent les faits qu'on est en train d'évoquer, qu'est-ce qu'on a fait, qu'est-ce qu'on n'a pas fait... Tout cela, ce sont des choses sur lesquelles, en tant que professionnelle, j'évite de donner un jugement définitif n'ayant pas connaissance du dossier. Par contre, je suis choquée, en tant qu'avocat, de voir comment le président de la République, sous prétexte d'une conférence de presse, devant parler des résultats de l'élection présidentielle, a essayé de remuer tout cela comme une sorte de chantage ou d'épée de Damoclès qu'il veut faire peser sur la tête d'Ousmane Tanor Dieng et d'autres personnalités. Si c'était cela le but de l'exercice, il faut qu'il se convainque que cela est vain et futile. Par ailleurs, au cours de son point de presse, Tanor s'est longuement expliqué là-dessus. D'abord, sur l'ordonnancement des faits, sur leur véracité, sur sa responsabilité supposée. Aux yeux du juriste que je suis, tout cela montre qu'en réalité, ce n'est pas un dossier. C'est, peut-être, un dossier de chantage. Mais il ne peut pas être un dossier avec lequel on peut instruire une affaire en justice.

Wal Fadjri : Qu'est-ce qui fait courir Aïssata Tall Sall ?

Aïssata Tall Sall : C'est peut-être prétentieux de ma part, mais c'est l'intérêt général. Avant que je ne fasse la politique, j'étais loin d'avoir cette idée que c'est seulement par la politique qu'on peut transformer le destin des personnes. J'ai été, comme ça, parachutée dans le pouvoir et j'ai vu comment, avec le pouvoir, on peut réaliser la demande sociale. Je donne toujours un exemple : je dis au gens du Fouta que même si j'étais milliardaire, si vous me demandez de vous construire des hôpitaux, je peux vous en construire autant que vous le souhaitez. Mais, pensez-vous que j'aurai la latitude de vous y affecter autant de médecins, que c'est possible d'entretenir les structures sanitaires ? C'est sûr que non. Seul le pouvoir peut le faire. Ce pouvoir, il se conquiert par la politique au sens noble, c'est-à dire la gestion des affaires de la Cité. Dans ma vie, je n'ai jamais pensé faire autre chose qu'avocat. Mais la politique a rencontré, un jour, mon chemin. J'ai ouvert les yeux et compris qu'il était possible d'investir ce créneau de la façon la plus honorable pour servir ses concitoyens. Et je m'y suis engagée.

Wal Fadjri : Vous arrive-t-il, dans vos rêves, de penser un jour être candidate à la présidence de la République ?

Aïssata Tall Sall : Je n'en rêve pas tous les jours. Mais, ce n'est pas une hypothèse que j'exclus dans mon parcours politique avec beaucoup de réalisme, de sang-froid, sans aucune prétention, sans aucune ambition démesurée.

Wal Fadjri : D'aucuns vous surnomme la ‘Ségolène Royal’ sénégalaise. Qu'est-ce que cela vous fait ?

Aïssata Tall Sall : Cela relève beaucoup plus du cliché que d'une analyse sérieuse des choses. Ségolène Royal est arrivée à un moment bien déterminé du Parti socialiste français, un moment historique. Elle a quand même un background intéressant. C'est une femme qui a été compétitif au suffrage universel depuis une vingtaine d'années. Moi, cela fait seulement quatre ou cinq petites années que j'ai commencé à m'investir en politique. Elle arrive également au moment où, en France, les ‘éléphants’ du Parti socialiste sont presque défaits un peu partout. Souvenez-vous que son phénomène a surgi à l'occasion des élections régionales quand elle a battu le Premier ministre Jean Pierre Raffarin - bien sûr lui n'était pas candidat, mais c'était un de ses lieutenants. Tout cela a favorisé une certaine atmosphère. En politique, les circonstances font souvent l'homme. Est-ce qu'au Sénégal, nous sommes dans ces mêmes circonstances ? Je ne le crois pas. Elle a sa spécificité dans le Parti socialiste français. J'ai la mienne dans le Parti socialiste sénégalais. Nous vivons des réalités différentes. Nous avons un parcours différent. (FIN)



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