Dié Maty Fall a bien voulu accorder une interview à la rédaction de Leral.net. La journaliste s’est prononcée la crise au sein du Parti socialiste, l’avenir de la coalition Benno Bokk Yakaar mais également la suppression du Sénat.
Que devient Dié Maty Fall ?
Je vous remercie de
votre intérêt pour ma modeste personne. Je suis journaliste et je le reste. Je
continue mon bout de chemin dans la quiétude et la discrétion. Je n’aime pas
faire parler de moi, sauf dans le domaine du travail où là je suis preneuse.
J’élève ma petite
fille seule, nous passons le week-end en famille et je travaille en free lance.
Maintenant que la
Fatwa « professionnelle » du régime précédent n’a plus de raison d’être et que
toutes les compétences sont nécessaires sans discrimination de couleur politique,
je souhaiterais être rétablie dans mes droits de travailleur par les nouvelles
autorités sénégalaises et travailler dans le service public, ma raison d’être.
Quelles sont vos relations avec le Parti socialiste ?
Elles restent les
mêmes : on n’aime qu’une fois. J’aime la richesse intellectuelle, le sens de
l’analyse juste et équilibrée, le large spectre des couches sociales de ses
militants, la fraternité des rapports policés et urbanisés ainsi que la
fidélité de ses adhérents qui sont la marque de fabrique du Parti socialiste.
Après cinquante années à la tête de notre pays et douze ans de galère dans une
opposition chaotique, les militants socialistes se sont adaptés à la nouvelle
situation et soutiennent toujours leur parti. A la maison de Colobane, dans les
congrès, en campagne électorale, vous retrouvez toujours les mêmes personnes
fidèles au poste.
Je pense qu’ « être
Ps », c’est une école de vie. Les gens se fâchent, se disputent mais ont
conscience qu’ils doivent continuer une œuvre et un patrimoine communs et
maintenir l’héritage au sein de la famille quoiqu’il advienne. Il n’y a pas de
« petit » militant, chacun pèse autant que l’autre et est aussi « Responsable »
que le membre du Bureau Politique du destin du parti. J’aime cet esprit-là,
j’aime ces valeurs-là.
Ce n’est pas la
question que le PS soit au pouvoir et aux affaires, mais de donner un cadre
rationnel et un sens à ses opinions politiques.
Aux côtés de
dirigeants du PS comme Ousmane Tanor Dieng, Khalifa Ababacar Sall et Aminata Mbengue
Ndiaye –« Mère Tchétchène » (parce que comme les rebelles Tchétchènes, elle est
toujours au front), j’ai beaucoup appris sur l’Etat, l’organisation et la
méthode et sur le Parti socialiste. Aminata Mbengue Ndiaye m’a même transmis sa
méthode pour nouer son fameux « mussor » (foulard de tête) ! (rires).
Par-dessus tout,
j’aime, je respecte et j’admire Abdou Diouf, car il a tenu sa promesse à mon
père Alioune Fall. J’adore Diouf, il est trop cool au naturel, il a le sens de
l’observation aiguisé et un jugement avisé même s’il ne dit rien ! Il est aussi
très drôle en privé à la maison.
Je ne pourrai citer
tout le monde sinon, il nous faudrait beaucoup de pages.
Comment analysez-vous la crise actuelle au sein du Parti socialiste, avec d’un côté Malick Noël Seck qui demande le départ de Tanor à la tête du Parti et de l’autre ceux qui s’y opposent ?
(Rires). C’est une
crise de croissance et l’expression d’une vivacité démocratique qui se fait de
plus en plus jour avec l’avènement de nouvelles générations et le
renouvellement des catégories de militants. J’aime cela aussi au PS : exprimer
ce que l’on pense sans que cela ne remette en cause les fondamentaux, est
possible et la vie du Parti continue.
Avant l’arrivée des
nouveaux militants à la faveur des années 2000 comme Malick, les contradictions
existaient bel et bien entre militants socialistes et étaient même parfois très
« hot » et occasionnaient des violences physiques et verbales, des colères
homériques, des réglaient par des bagarres, intellectuelles y compris.
A la différence de
l’action de Malick, ces contradictions sommes toutes normales dans une
organisation politique avec des enjeux de pouvoir énormes, s’exprimaient au
sein des instances régulières et se réglaient de la même façon. Les inimitiés
étaient choses courantes et connues, mais la diplomatie interne du PS, la
sagesse des anciens et la fermeté des organes chargés de la conciliation
venaient à bout des égos les plus surdimensionnés.
Donc, c’est une
question que j’analyse comme pouvant se régler au sein des instances régulières
du PS lorsque le temps sera venu de le faire, une question qui ne doit pas être
personnalisée ou privatisée, et une question qui dépasse son promoteur ou les
seuls intérêts d’un clan ou d’un autre. Cette démarche d’un militant devrait
concerner l’intérêt général du Parti socialiste et de son devenir, quelle que
soit la personne qui le dirige ou qui sera appelé à la diriger, et non pas être
dirigée intuiti personae, ce qui lui fait perdre toute sa pertinence.
Etes-vous d’accord
avec Malick Noel Seck ?
Je vous remercie de
me donner l’opportunité de dire que je ne suis pas d’accord avec Malick sur sa
méthode et sa manière d’agir pour faire prévaloir son point de vue.
Sa méthode donne à
penser qu’il agit en son nom personnel, qu’il agit seul et qu’il n’agit pas de
manière froide et impersonnelle.
En cela, il y a
place à la maladresse et à la persistance de cette maladresse. Quand une
méthode n’est pas bonne ou ne semble pas donner les résultats envisagés, il
faut savoir s’en rendre compte à temps et la changer.
Malick semble dire
que rien n’est bon avec Ousmane Tanor Dieng au PS et qu’il faut s’en «
débarrasser ». Si ce n’est pas ce qu’il a voulu dire, je souhaiterais à travers
cette interview, qu’il se rende compte de la manière dont sa volonté solitaire
peut être perçue. En tant que cible, voilà comment je perçois son action. De
cette manière, son action ne peut pas me convaincre et peut même me faire
douter du réalisme et de la pertinence de sa démarche.
Je suis fille du PS
comme Malick, qui est lui fils d’un grand militant du PS et militant à son
tour.
J’ai la chance de
fréquenter et de connaître le PS depuis ma naissance, de m’y mouvoir comme un
poisson dans l’eau, de connaître les Socialistes, de partager leur affection et
de les aimer avec leurs défauts et leurs qualités, même ceux qui l’ont quitté
pour une raison ou une autre, et ceux qui après l’avoir quitté, reviennent
parce qu’on est bien que chez soi (rires).
De ce fait, j’en ai
connu des « crises » au PS. Mais la machine a ses propres ressorts pour
rebondir après chaque crise. Les crises ne l’affaiblissent pas, elles lui sont
à terme bénéfiques et le renforcent dans l’idée de chaque militant que c’est un
patrimoine commun à transmettre. Qui peut raisonnablement refuser à un militant
du PS de s’exprimer librement, du moment que l’expression des idées demeure
courtoise, solidement argumentée et raisonnée ?
A votre avis, cette
crise ne risque-t-elle pas d’affaiblir le parti socialiste ?
A mon avis, cette
crise au contraire, va se montrer bénéfique et profitable pour le Parti
socialiste. Quel que soit le cas de figure, l’action de Malick et les
conséquences qui en découlent vont avoir un effet sur la marche du PS et sur la
réflexion qui est en cours en son sein indépendamment de sa démarche.
Le Parti socialiste
est en effet conscient d’être arrivé à une étape de son développement où il ne
peut manquer à l’ardente obligation de marquer une pause pour réfléchir au jour
d’après. Il lui faut marquer cette pause salutaire pour évaluer les douze
années passées sous le régime de notre bon vieux Me Wade, notre ancien
Président bien-aimé, évaluer les manquements, les échecs et les progrès,
évaluer les hommes et les méthodes dans le sens d’en tirer le meilleur avantage
pour l’avenir du Parti.
C’est une étape
impérieuse pour pouvoir aborder sereinement et de façon bien préparée les cinq
prochaines années sous le sceau du gouvernement de coalition issu du
dénominateur commun « faire campagne ensemble, gagner ensemble et gouverner
ensemble ».
Comment diriger
ensemble au Gouvernement et à l’Assemblée nationale, comment veiller à
l’intérêt général, comment rester fidèle à l’esprit des Assises nationales tout
en appliquant le « Yonnu Yokuté » de l’APR, comment rester socialiste tout en
dirigeant ensemble dans une coalition arc-en-ciel, comment préparer la relève
du PS et organiser la transmission du témoin, comment amoindrir les chocs entre
les générations et concilier les points de vue des uns et des autres, comment
dresser un nouvelle organigramme des pouvoirs pour faire de la place à tous les
impétrants, comment gérer les ambitions des uns et des autres, comment préparer
2017, etc ?
Les défis ne
manquent pas, la réflexion est ambitieuse et il y a matière à agir pour chaque
militant, y compris les responsables qui convoitent la responsabilité de
Secrétaire général.
Si cet exercice
nécessite des remises en question douloureuses, et je crois que c’est le cas,
le Parti socialiste a intérêt, pour sa survie, à s’y soumettre dans la
sérénité, sans mise en demeure ni infantilisme.
Le Ps est le plus
vieux parti du pays et a été au pouvoir durant 40 ans. Comprenez-vous que ce
parti aille aux Législatives avec une coalition ?
Au sein du PS et
même en dehors du PS, parce que l’histoire du PS intéresse même ceux qui n’en
sont pas militants, il y a ceux qui croient dur comme fer que les Socialistes
auraient du faire campagne seuls et ainsi, auraient gagné beaucoup plus de
sièges à l’Assemblée nationale.
D’autres, en
revanche, pensent que le PS n’avait aucune raison de faire campagne législative
à part, parce qu’il était déjà engagé dans une dynamique de coalition depuis le
second tour de la présidentielle avec le candidat qui était arrivé le premier,
comme l’engagement en avait été pris par les onze candidats de l’opposition.
Il se trouve que ce
candidat était celui de l’APR, Macky Sall, devenu depuis président de la
République avec l’apport des dix autres et de toute la société civile, Yen a
marre et M23 compris.
Fallait-il prendre
le risque de briser cette dynamique voulue et souhaitée par les électeurs dès
la période pré-électorale. Fallait-il revivre le syndrome de la division entre
le PS et l’AFP qui a fait échouer la candidature unique entre socialistes ?
Fallait-il faire montre d’esprit d’indépendance sans en en avoir mesuré scientifiquement
(sondages, enquêtes, calculs) les effets et les conséquences ?
Vu le court délai
entre les deux élections, même si les Législatives avaient été repoussées
justement à la demande du nouveau président de la République, il ne m’aurait
pas semblé pertinent pour le PS d’y aller bille en tête.
L’argument selon
lequel le PS est un grand et vieux parti qui a présidé aux destinées du Sénégal
durant 50 ans est un argument qui reste vrai, mais que les analystes et
observateurs devraient également confronter avec la nouvelle réalité politique
: plus aucun parti, depuis la défaite historique du Ps en 2000, ne pourra plus
jamais gagner seul les élections présidentielles ou législatives ni diriger
seul le Sénégal.
Il faut que chacun,
le PS y compris, se fasse à l’idée que la realpolitik d’aujourd’hui n’est plus
celle des années 60 à 2000.
L’électorat a
changé, la gouvernance politique a muté avec la transparence et la liberté
d’expression, le monde est devenu un petit village où tout se sait et les
populations aspirent aujourd’hui à plus de liberté et de bien-être.
Les gouvernants
doivent se faire à l’idée que tous leurs faits et gestes sont contrôlés par les
populations elles-mêmes, commentés par elles, jugées et sanctionnées,
positivement ou négativement, par les électeurs et les leaders d’opinion qui
sont des citoyens mûrs, avertis et très conscients.
Il n’existe plus de
chèque en blanc délivré naïvement et à long terme aux dirigeants : fini la
bamboula !
Selon vous, qui
pour succéder à Tanor à la tête du Ps ?
Vous me demandez là
l’impossible : même si on m’appelle « Mme Soleil » de Hann, notre Astre
national pour paraphraser le Cafard Libéré, je ne suis pas Mme Irma Soleil la
voyante française des radios parisiennes !
Je ne sais pas le
nom de celui ou de celle qui va succéder à l’actuel secrétaire général du PS
Ousmane Tanor Dieng. Lui-même ne doit pas le savoir.
La réponse la plus
évidente est que son successeur sera celui ou celle que les militants du PS
auront majoritairement choisi et que le Congrès aura adoubé et intronisé.
Il est évident
aussi que le ou la prochain(e) Secrétaire général(e) sera choisi(e) à l’issue
d’une sélection rigoureuse, régulière, et interne qui ne laissera rien au
hasard et se fera démocratiquement. C’est-à-dire avec l’organisation de
primaires, le choix d’un programme de gouvernement et de gouvernance du Parti
et la mise en place des équipes de chaque candidat. Chacun pourra afficher son
choix pour la clarté du débat.
La coalition BBY
peut-elle vivre encore longtemps ?
Oui, elle peut
vivre longtemps tant que chacune des parties y trouvera son intérêt et que
l’intérêt général des populations sera volontairement maintenu au-dessus des
intérêts personnels ou partisans.
Elle mourra de sa
belle mort si ces conditions n’existent plus, et sans regrets chaque citoyen
pourra dire « quelle belle histoire, ce fut! ».
Cette coalition,
quel que soit son avenir, aura eu le mérite d’exister et d’autres expériences
futures pourront s’en inspirer et en tirer des leçons à l’avenir.
Le Sénat a
finalement été supprimé, quelle lecture en faites-vous?
Sincèrement, je ne
vais pas tomber dans l’eugénisme béat ni dans la langue de bois. Cela ne
faisait plus l’affaire des politiques et particulièrement de ceux qui ont la
responsabilité de diriger, alors ils l’ont supprimé en prétextant la
conjoncture des inondations ou je ne sais quoi d’autre, alors que quelques
jours auparavant il n’en était pas question. Qui est fou ?
Le jour où cela les
arrangera de le mettre en place de nouveau, ils sauront trouver les arguments
et l’opportunité de le faire.
La suppression du
Sénat arrange actuellement le président de la République, sinon il aurait fait
comme avec la Charte des Assises nationales : prendre ce qui l’arrange et
rejeter ce qui ne l’arrange pas.
Cela l’arrange
d’être président de la République et de diriger son pari, il garde les deux
casquettes alors que les Assises ont préconisé l’interdiction du doublon et que
les populations veulent un président de la République au-dessus des partis et
hors des partis, c’est clair.
La lecture qui peut
en être faite, c’est que la rupture a encore du mal à se faire dans l’esprit
des politiques alors que pendant les élections, il n’était question que de
rupture. De qui se moque-t-on ?
C’est vrai que ce
ne sont pas avec des mots et des vœux pieux que l’on gouverne, et que c’est
facile de critiquer ceux qui ont pris la responsabilité de se « salir » les
mains dans le cambouis de la politique, mais tout de même, arrêtons de nous
mentir !
On ne demande pas
aux dirigeants de vivre comme des sinistrés des inondations ou des moujik
soviétiques du temps de l’URSS (que les sinistrés et les moujik m’excusent de
les prendre pour exemple), mais de faire un peu plus attention avec l’argent du
contribuable qui les paye.
Quel bilan
faites-vous des premiers mois du régime de Macky Sall?
D’abord, je
souhaiterais préciser que nous ne sommes pas au Sénégal en « régime » de Macky
Sall, mais bien sous la présidence du Chef de l’Etat Macky Sall et de son
Gouvernement dirigé par le Premier ministre Abdoul Mbaye.
Les mots ont un
sens.
On pouvait
malheureusement parler de « régime » avant 2012, mais aujourd’hui il faut
comprendre la nature des nouveaux rapports entre les gouvernants et les
gouvernés, la nature de la gouvernance politique et économique, la nature de la
coalition politique au pouvoir et des rapports entre les partis au gouvernement
et à l’Assemblée nationale.
C’est-à-dire que
nous en sommes plus en « régime » de Messie ou de gouvernance « ma tey » ou «
yama nex », mais en République avec un nouveau type de Sénégalais et un nouveau
type de Dirigeants.
Cela dit, je le
rappelle, pas de chèque en blanc non plus.
Nous aspirons donc,
pour nous-mêmes et pour nos enfants, à une amélioration de notre gouvernance
politique et de notre citoyenneté, avec le gouvernement et à ses côtés pour
gagner la bataille du vrai changement, de l’amélioration du quotidien des
Sénégalais et de la croissance économique bénéfique aux filles et aux fils du
Sénégal, dans la bonne gouvernance, la transparence, la liberté, la démocratie
la lutte contre la corruption, la rupture avec les dérives.
C’est le contrat
que nous avons avec le Président Macky Sall et qu’il a moralement signé avec
tous les citoyens. Une fois ce cadre posé, nous ne lui demandons pas d’enrichir
chacun d’entre nous ni de nous mettre le pain dans la bouche.
Ce n’est pas encore
le cas et six mois de gouvernance, ce n’est pas suffisant pour tirer un bilan
définitif.
Mais c’est
suffisant pour lui demander de nouveau d’agir pour que la patrie prime vraiment
sur le parti et que ya basta ! (que cela cesse !) la politique politicienne.
31 Commentaires
Deug
En Septembre, 2012 (16:30 PM)789
En Septembre, 2012 (16:32 PM)Un Passant
En Septembre, 2012 (16:39 PM)Axxx
En Septembre, 2012 (16:45 PM)Ngor V
En Septembre, 2012 (16:48 PM)Dxb
En Septembre, 2012 (16:49 PM)Doff
En Septembre, 2012 (17:03 PM)Khouli2
En Septembre, 2012 (17:04 PM)Huio
En Septembre, 2012 (17:15 PM)On s est aussi qui est le père de cette fille
Momo
En Septembre, 2012 (17:22 PM)Mour
En Septembre, 2012 (17:23 PM)Collin
En Septembre, 2012 (17:24 PM)Malcx
En Septembre, 2012 (17:34 PM)Anti-sophiste
En Septembre, 2012 (17:35 PM)Diwan-j
En Septembre, 2012 (17:40 PM)Otd
En Septembre, 2012 (17:43 PM)Aida Camara
En Septembre, 2012 (17:47 PM)Meukheudoum
En Septembre, 2012 (17:57 PM)Celui ou celle qui repond juste gagne un tangal menthe.
Kachappan
En Septembre, 2012 (18:12 PM)La
En Septembre, 2012 (19:17 PM)Le Libéral
En Septembre, 2012 (19:34 PM)Dieu veille sur le Sénégal
Le Libéral
En Septembre, 2012 (19:41 PM)Toppalfeule
En Septembre, 2012 (20:26 PM)Doktooru Kajoor
En Septembre, 2012 (21:41 PM)Holalalala.....
En Septembre, 2012 (22:07 PM)C'est terrible!!!
Chris
En Septembre, 2012 (22:20 PM)Belle et rebelle, intelligente et brillante vous avez tout pour plaire aux hommes. Le vôtre est un sacré veinard!
Don Juan
En Septembre, 2012 (23:38 PM)Ps Et Histoire Du Pays
En Septembre, 2012 (01:39 AM)Mlk
En Septembre, 2012 (08:19 AM)Une femme vraie qui assume sa vérité. Une femme tranchante et indépendante, qui marche sa route en étant droite dans ses bottes! Comme dit l'adage: "LES CHIENS ABOIENT, LA CARAVANE PASSE " !
Exsopiste
En Septembre, 2012 (11:01 AM)Insa Diagana
En Septembre, 2012 (14:54 PM)Cela veut dire DMF, que le combat continue. Macky n'est pas sur la bonne voie. Il fait du wadisme sans Wade.
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