La bâtisse s’impose dans ce quartier chic des Almadies. Dans les allées, la luxueuse maison est plus connue que son propriétaire : Résidence Aboul Abass Tijani. On n’est pas à Fès, sa Mecque, comme Touba ou Tivaouane le sont pour d’autres pointures de la République. Au Maroc donc, l’ancien directeur du Cadastre s’est tapé un appartement à 137 millions de F Cfa. «J’en ai le droit et les possibilités financières», dit-il puisque Alioune Ndao et Cie ne lui ont pas donné l’occasion de justifier son patrimoine. Il a rejoint hier ce palais estimé à 1, 2 milliard par la Crei, que le géomètre redimensionne à 200 millions. Difficile d’abandonner ce superbe balcon plombant la piscine où s’est déroulé l’entretien. Tahibou Ndiaye accueille, le sourire au coin, mais timide, en bleu-ciel pour combattre le blues de 96 heures de garde à vue - et léger- pour décharger la lourde tâche de justifier des milliards. Le géomètre redessine le plan de la Crei qui a mis des bornes partout pour le coincer. Ils ont dépassé les bornes ! Au Procureur spécial, il rappelle que Dieu est meilleur juge. Sa proximité avec l’ancien Président, il l’assume.
Que ressentez-vous aujourd’hui ?
J’ai été profondément choqué et blessé. Ma famille a vécu une situation difficile. Les accusations étaient montées de toutes pièces et cela ne date pas d’aujourd’hui. Il y a cinq ou six ans, un article sur le net avait indiqué que j’avais un patrimoine de 5 ou 6 milliards et depuis, les choses ne cessent d’aller crescendo. Par rapport à la Cour de répression de l’enrichissement illicite, la mise en demeure que j’ai reçue s’élevait à plus de 7 milliards. Mais d’un revers de main, les 3 milliards ont sauté du simple fait que c’était un report d’hypothèque Sicap qui était consigné sur mon titre foncier que la société m’a vendu. Ce qui s’est passé, c’est que la Sicap est allée lever des fonds dans différentes banques et le montant des prêts s’élevait à plus de 7 milliards reportés sur toutes les parcelles que la Sicap a vendues, y compris sur la parcelle que j’ai achetée. Ce n’est pas donc 3 milliards. En réalité, c’est 7 milliards que la Crei devait relever et m’opposer.
C’est pourquoi on a parlé d’une note que le procureur a faite pour revenir à plus de 3 milliards…
Voilà, c’est ça. Ces 3 milliards ont sauté et il restait 4 milliards représentant des immeubles évalués par un expert qui n’était pas inscrit à l’Ordre des évaluateurs. Par conséquent, tout le travail qu’il a fait était nul. Il a évalué la maison que j’avais à 1 milliard 200 millions.
Et c’est cette maison-là dans laquelle vous vous trouvez ?
Oui, celle-là même. Puis un autre immeuble à Keur Gorgui à 900 millions, la maison que j’avais aux Parcelles assainies à 111 millions.
Et l’autre qui est estimée à 400 millions et qui appartiendrait à vos nièces…
Non, ce n’est pas pour mes nièces, mais pour des filles à un collègue décédé, qui me les a confiées sur son lit de mort. Donc, ce sont des évaluations fantaisistes, qui ne reposaient sur rien et qui, juridiquement, ne pouvaient m’être opposées parce que faites par un expert qui n’est pas reconnu par l’Ordre des experts et évaluateurs.
Avez-vous contesté le choix de cet expert ?
Tout à fait et nous avons même déposé dans notre mémoire la lettre de disqualification de l’Ordre des experts et évaluateurs.
Y a-t-il eu alors une contre-expertise ?
Si, quand nous avons fait notre mémoire, nous avons commis un expert, ingénieur en génie civil qui a fait l’expertise de tous les immeubles et qui a déterminé leur valeur à leur date de construction. Ce faisant, nous avons nous aussi produit notre expertise et, cette fois-ci, faite dans les règles de l’art avec toutes les caractéristiques requises.
Quel a été le résultat de votre expertise ?
Sur la base des immeubles recensés, nous étions à une valeur globale de 1, 044 milliard pour tous les biens, là où la Crei parle de 4 milliards.
C’est une surévaluation à votre avis ?
Bien sûr que c’est une surévaluation et rien d’autre ! C’était d’ailleurs pour m’amener à ne pas pouvoir justifier les constructions que j’ai faites. Nous avons produit ces documents-là et avons nous-mêmes déterminé nos revenus qu’ils ont calés à 400 millions.
Ce sont les 600 millions qui seraient les revenus de votre carrière ?
Dans la mise en demeure, ils ont parlé de revenus globaux de plus de 400 millions. Je suis allé au centre Peytavin (direction du Cadastre) où on m’a fait le tirage de tous les revenus de mon salaire, de la date de ma prise de service jusqu’au moment de la mise en demeure.
Ces revenus s’élevaient à combien ?
A presque 100 millions que j’ai aussi annexé dans ma réponse en même temps que tous les avantages que j’ai eus en tant que directeur. Quand on a ajouté ces fonds communs à mon salaire et quand on les a évalués par un expert comptable, les activités en termes de revenus, sur la base des connaissements, nous étions à 1 milliard 300 millions F Cfa. Donc, il y a un excédent de plus de 200 millions par rapport à la vérité des chiffres.
Qu’est-ce qui justifie ces 3 milliards que vous n’avez pas vu dans votre évaluation ?
Leur évaluation, c’est 4 milliards. Mais ce qu’ils y ont ajouté, ce sont les revenus financiers. Il faut noter qu’ils n’ont pas pris le solde de mes trois comptes domiciliés au Sénégal. Si vous faites la somme, vous n’êtes pas à plus de 3 millions. Ils ont plutôt pris les mouvements effectués sur ces comptes-là depuis leur ouverture dans les différentes banques. A la Bhs où j’étais obligé de domicilier mon salaire, j’ai construit mon immeuble de la Cité des impôts. Alors, ils ont pris le montant intégral de mon salaire qu’on y versait et ils l’ont chiffré à 57 millions pour me demander de les justifier. Je n’avais pas à le faire d’autant que c’est mon salaire qui transitait dans ce compte.
Ils ont joint ces 57 millions au dossier…
Oui ! Ils sont partis à la Sgbs pour dire que depuis l’ouverture de mon compte jusqu’au moment où j’ai reçu la mise en demeure, le montant s’élevait à 200 millions qu’ils m’ont demandé là aussi de justifier. Mes avantages en numéraire comme fonds commun, je les versais soit à la Sgbs soit à la Bicis. Donc, je naviguais entre ces deux comptes.
Est-ce que ce n’est pas cela qui aurait éveillé des soupçons ?
Je ne sais pas. Si on doit me demander de justifier, ce serait soit sur les investissements faits par rapport à mes revenus soit sur mes revenus. Mais pas les deux.
Avez-vous l’impression que tout était fait pour vous coincer ?
J’ai l’intime conviction que c’est ce qu’on cherchait. Donc, il fallait expliquer aux Sénégalais que les sommes avancées ne constituent pas un avoir en tant que tel au niveau des banques, mais c’est le cumul des versements effectués à ces banques jusqu’à la mise en demeure. Parce que le commun des Sénégalais peut penser aujourd’hui que Tahibou Ndiaye a 200 millions à la Sgbs, 300 millions à la Bicis et 57 millions à la Bhs. Ce qui est archi-faux ! C’est le cumul des versements qui s’élève à ce montant et non mon avoir. Et heureusement d’ailleurs, quelque part dans la mise en demeure, ils ont dit que dans ces trois comptes, ils ont trouvé que le solde le plus élevé, c’était à la Bhs et c’est un peu plus d’un million. Partout, le solde était presque nul. S’ils avaient trouvé de l’argent sur moi, ils auraient dit que dans tel compte on a trouvé des milliards. Mais en termes d’argent, ils n’ont rien trouvé.
Au-delà des immeubles on a parlé de terrains…
Les terrains ! Je faisais partie de la Commission de contrôle des exploitations domaniales que j’ai quittée après ma retraite. Je n’ai pas le pouvoir de m’attribuer une parcelle. Je ne suis ni le président de cette commission ni son secrétaire général et aucun membre de la commission n’a le pouvoir de s’auto-attribuer une parcelle.
On dit que le directeur du Cadastre a droit à une parcelle sur chaque morcellement d’un terrain. Qu’en est-il réellement ?
Ce n’est pas possible ! Cela aurait été trop facile. Si j’avais cette possibilité, mon Dieu, j’aurais pu régler plusieurs cas. Les gens ne savent pas que la Commission de contrôle des opérations domaniales est placée sous l’autorité du ministre chargé du Budget. C’est lui qui regarde, fait les tris et donne les dossiers à examiner en commission et les actes sont par la suite approuvés au niveau du cabinet. C’est le ministre qui signe le Pv issu de la commission.
On aurait dû alors convoquer les différents ministres du Budget comme témoins, non ?
En tout cas, vous ne verrez sur aucun titre de propriété la signature du directeur du Cadastre, encore moins sur une notification de parcelle. Je joue un rôle technique ; on me consulte et je dis si techniquement la sollicitation est faisable dans un site donné. Mon rôle, c’est de préciser le régime juridique de la parcelle sollicitée, c’est-à-dire voir si c’est pour l’Etat ou un particulier. Si cela relève du domaine particulier, je dis attention. Si c’est dans le domaine national aussi, je le dis parce que ce sont des éléments qui entrent en jeu dans la rédaction de l’acte. Maintenant, la consistance du terrain aussi je le précise, s’il est nu ou bâti. Ce sont ces éléments que je fournis aux membres de la commission pour qu’ils aient une appréciation sur la nature du terrain demandé.
Donc, vous n’intervenez pas dans la décision finale ?
Non ! Maintenant, le directeur des Domaines saisit le directeur du Cadastre et celui de l’Urbanisme. A ce dernier de préciser si l’activité qu’on doit exercer sur la parcelle est conforme au plan directeur du secteur parce que si c’est une activité d’usine que vous voulez faire dans une zone d’habitation, le directeur de l’Urbanisme attire l’attention de la commission. Le directeur des Domaines fait un rapport circonstancier soumis à la Commission de contrôle des opérations domaniales avec l’autorisation du ministre. Le président de la commission, c’est le représentant du ministre. Le secrétaire, c’est le directeur des Domaines, le directeur du Cadastre en est un membre, le Garde des sceaux tout comme le directeur de l’Aménagement du territoire.
Est-ce que toutes ces personnes devraient être appelées pour témoigner ?
Mais dans la rigueur des principes, on ne peut pas dire qu’en matière domaniale, c’est seul le directeur du Cadastre qui est responsable. C’est une commission plurielle où chacun joue sa partition. Maintenant, les débats sont libres et démocratiques. Le directeur du Cadastre n’a pas un rôle prédominant par rapport aux autres.
Il y a une question que les Sénégalais se posent : comment un fonctionnaire peut se retrouver avec tous ces milliards ?
Je vous dis que ces biens ont été surévalués. Où est-ce que vous avez vu, au Sénégal, une résidence d’un coût de 1 milliard 200 millions. L’expert évaluateur a évalué la maison que j’occupe à 200 millions, alors que j’avais dit à la gendarmerie qu’elle variait entre 200 et 250 millions. L’expert est venu confirmer ce que j’avais avancé. L’immeuble sis à Keur Gorgui évalué à 900 millions, l’expert l’avait retenu à 330 millions et c’est à peu près ce qu’il m’a coûté. On multiplie ici le coût par 6, là-bas par 3. Si on amenait les choses à leur juste proportion, on serait à 1, 044 milliard, c’est-à-dire mes revenus et ceux de ma femme.
Si c’est 1 milliard, pourquoi la Crei vous poursuit ?
Le problème, c’est que la Crei n’a pas voulu disqualifier son expert qui pourtant l’était par la loi.
Pourquoi vous n’avez pas attaqué l’expert évaluateur de la Crei qui a surévalué vos biens ?
Nous ne pouvons pas l’attaquer. Ce qu’on pouvait faire, c’est de donner à la Crei un document venant de l’autorité qui intervient dans ce cadre-là.
Pourquoi avez-vous alors accepté cette médiation pénale ?
J’avais le couteau à la gorge. Une première fois j’avais dit non je ne négocie pas. Mes avocats ont boudé parce que la situation qui régnait n’était pas du tout normale. C’est moi qui leur ai demandé de sortir parce que le Parquet n’était pas dans de bonnes dispositions pour discuter de façon sereine. Après ils me disent : «Monsieur Tahibou Ndiaye, nous avons recensé vos biens, vous les céder à l’Etat ou on vous place sous mandat de dépôt.» Je n’ai pas voulu leur offrir ce plaisir parce que ma famille était dans un choc terrible et je ne voulais pas en rajouter. Je leur ai demandé de prendre tout ce dont ils ont besoin.
Finalement ce n’est pas une médiation, mais c’est vous qui leur offrez vos biens…
Du tout. Une médiation suppose que je vienne avec mes avocats pour une discussion. Elle ne devait même pas se faire sous le contrôle du Procureur spécial. On devait nous mettre en rapport avec l’agent judiciaire. Quand je suis revenu, malgré tous les développements que j’ai faits, j’ai trouvé des gens braqués. Finalement, je leur ai dit : «Prenez tout ce dont vous avez besoin.»
Qu’est-ce qui vous reste aujourd’hui ?
Il ne me reste rien du tout. Vous savez, c’étaient des gens qui voulaient m’humilier. Tahibou Ndiaye n’a jamais géré de deniers publics, pas un seul centime, encore moins je n’ai fait de passation de marchés. Il faut que les Sénégalais sachent que je ne peux pas m’attribuer une parcelle.
Il a été dit que vous avez déclaré tout au long de vos auditions que c’est le Président Wade qui vous a donné tel ou tel bien. Qu’en est-il ?
(Il s’ajuste) Ah ! Vous me donnez l’occasion de recentrer ce débat. La gendarmerie ou la Crei n’ont jamais dit que Tahibou Ndiaye a dit que le Président Wade lui aurait offert 500 millions pour construire. Jamais ! On ne m’a jamais interrogé à ce sujet. C’est l’imagination fertile des journalistes puisque j’étais très proche du Président Wade.
Jamais il ne vous a donné instruction de faire quelque chose pour lui en tant que directeur du Cadastre ?
Le Président Wade était quelqu’un qui voulait travailler vite et bien. Chaque fois qu’il me sollicitait, c’était pour que je lui donne des précisions sur la nature juridique de tel ou tel immeuble, pour que je lui dise si oui ou non un projet qu’il va faire est compatible avec la nature juridique ou l’affectation d’un immeuble. Une fois ces renseignements obtenus et le plan fait, je lui rends compte et il les exploite à sa guise en se référant au ministre compétent. Ainsi, la procédure est enclenchée, le ministre du Budget est saisi et le dossier redescend. Mais le Président Abdoulaye Wade en personne ne peut pas, de son bureau, faire des attributions de parcelles. Toute demande doit passer inéluctablement par la Commission de contrôle des opérations. Aucun Sénégalais n’a le pouvoir de s’auto-attribuer une parcelle puisque même si le Président le fait par décret, le dossier revient à la commission pour régularisation. Donc c’est un faux débat.
On dit pourtant qu’il vous reste 600 millions.
Non. Ils ont laissé à mon épouse ce qu’elle avait comme biens qu’ils ont évalués à 600 millions. Cela ne fait même pas ce montant-là : c’est une maison où elle exerce ses activités de commerce de meubles et la maison familiale de ses parents. Je note depuis un certain temps, un acharnement sur ma personne. C’est une succession d’accusations fantaisistes et on a même dit que j’étais dépositaire de 149 milliards que j’ai confié à un de mes amis. C’était une insulte que je n’ai pas pu digérer. On fait croire aux Sénégalais que je suis immensément riche. Je suis quand même quelqu’un qui a travaillé pendant 36 ans à la direction des Impôts et Domaines. J’ai eu trois maisons avant l’alternance alors que je n’avais aucune responsabilité : une à la Cité des impôts, une à la Cité des jeunes cadres et un bail à Sotrac Mermoz. On ne peut pas quand même me reprocher de faire partie de ces deux coopératives. J’ai cotisé et j’ai eu droit à une attribution de parcelles. Pour la Cité des impôts, j’ai fait un prêt bancaire et pour le bail, j’ai postulé pour un terrain que j’ai découvert, qui n’a jamais été construit et qui m’a été attribué.
Et la maison qu’on vous prête à Fès, au Maroc ?
Cette maison de Fès est un appartement de 160 m² que j’ai acheté à 137 millions. Il ne faut pas oublier qu’en tant que directeur du Cadastre, mon fonds commun peut atteindre 40 millions par an : hors salaire, hors prime de rendement et autres avantages. J’ai été à la tête du Cadastre pendant 12 ans. Mais ce fonds commun variait entre 16 et 46 millions par an. Quelqu’un qui a ce niveau de revenus ne peut-il pas se taper un appartement à Fès ? Certains font des constructions plus chères dans des cités religieuses auxquelles ils appartiennent et je suis ancré, religieusement parlant, à Fès. J’ai le droit et les possibilités financières de le faire et je l’ai fait. Après l’alternance, je n’ai eu que deux maisons dont l’une que j’ai offerte à mon épouse et celle de la Cité Keur Gorgui. Et celle-là ne m’a pas été donnée par l’Etat. Keur Gorgui est un terrain que j’ai acheté à 9 millions et c’est parce que j’en ai les moyens. Alors, où est le problème ? J’apprends qu’une émission sera consacrée à Tahibou Ndiaye et Abdoulaye Wade. Mais quel est le niveau de responsabilité que j’ai eu dans ce pays au point d’être au même pied que Abdoulaye Wade ? On m’a même qualifié de «courtier de Abdoulaye Wade». Cela suppose que Wade vendait des parcelles. Soyons sérieux et ayons du respect pour l’institution ! Ce n’est pas avec ces accusations qu’on va construire ce pays. Travaillons dans la transparence et le respect mutuel.
Avez-vous le sentiment qu’il y a une justice dans ce pays ?
Aujourd’hui, je me pose des questions. En toute honnêteté, la façon dont le dossier a été traité par la Crei pose de sérieux problèmes parce que si les choses étaient gérées normalement, au moment où ils ont reçu notre mémoire, ce dossier aurait dû être classé sans suite. Qu’est-ce qu’on peut me reprocher ? D’avoir eu trois parcelles avant l’alternance ? D’avoir acheté un terrain à la Sicap ? D’avoir eu 1600 m² ?
A votre avis, le statut de la Crei qui pose-t-il problème ?
Quand on veut vous créer des problèmes, vous ne pouvez pas y échapper. Ce dossier, si le Parquet s’était donné la peine de le regarder en toute objectivité, on n’en serait pas là aujourd’hui.
Voulez-vous dire qu’ils n’ont pas pris le temps nécessaire pour lire votre réponse à la mise en demeure ?
Exactement. Et ils sont venus me cueillir chez moi très tôt le matin pour me dire que j’étais en état d’arrestation. Ensuite, ils m’ont placé en garde à vue avec deux retours de Parquet. Hier (mardi) la situation était tendue et je voulais en finir, d’abord pour moi, et puis pour ma famille. Mes avocats sont partis et je suis resté pour prendre mon destin en main.
Considérez-vous qu’on vous a ruiné ?
Je ne peux pas dire que j’ai été ruiné. Je suis un musulman et je pense que rien n’est perdu. Quand Dieu ferme une porte, Il ouvre une autre. J’ai dit au procureur : «Vous avez rendu votre verdict ; attendons le jugement du Créateur et il tombera aujourd’hui ou demain, ici-bas ou à l’au-delà.»
29 Commentaires
Injuste Bradage
En Août, 2013 (17:58 PM)Ceci est une honte, comme si les militaires étaient des mal propres qu'on peut déguerpir dans un délais d'un mois parce que mor ngom le veut.
NON à l'injustice! NON à l'injustice! NON à l'injustice! NON à l'injustice! NON à l'injustice!
Le Peuple
En Août, 2013 (17:59 PM)Gtr
En Août, 2013 (17:59 PM)Yougo Sirey
En Août, 2013 (18:06 PM)B
En Août, 2013 (18:08 PM)Sow...
En Août, 2013 (18:18 PM)Verité345
En Août, 2013 (18:19 PM)Briss
En Août, 2013 (18:46 PM)Jai Mal
En Août, 2013 (19:07 PM)Un Temoin
En Août, 2013 (19:08 PM)Dalif
En Août, 2013 (19:09 PM)Alors pourquoi lui seul
.....
En Août, 2013 (19:13 PM)Falloumbackée
En Août, 2013 (19:14 PM)Félicitations aux mourides un voleur qui cette fois ci n'est pas des vôtres.
Falouemback
En Août, 2013 (19:14 PM)Félicitations aux mourides un voleur qui cette fois ci n'est pas des vôtres.
Merci
Daanuleer
En Août, 2013 (19:16 PM)Iii
En Août, 2013 (19:25 PM)Msek
En Août, 2013 (20:56 PM)C'EST LE LOUP QUI VEUT SE FAIRE PASSER POUR UN AGNEAU.
LES SENEGALAIS NE SONT PAS DUPES!
Neto Ko Bandoum
En Août, 2013 (21:44 PM)Et le quota alors dévolu ou confié à Farba Ngom ?
Où sont les sociétés fictives de Marieme Faye Sall ?
Si vous saviez vraiment la fortune des SALL...
Demain fera jour
Toto
En Août, 2013 (21:54 PM)Tahibou nous dit qu'il est resté 12 ans à la direction du cadastre, 12 années c'est à dire tout le temps que wade est resté au pouvoir. Alors les autres directeurs des impôts et domaine changeaient réguliérement, celà supposée une protection venue de quelque part. J'ai ouie dire que wade adorait la terre et qu'il survolait le cap vert en hélico pour repérerer des poches inoccupées.
Le patron de tahibou, l'un des meilleurs ministre des finances que la république ai connu est resté lui aussi presque autant d'années à la tête de ce ministère sous wade
Ce ministre est richissime et il ne le cache pas. Comment l'est t'il devenu !!! je n'ai pas vu la villa de tahibou aux almadies mais la grande batisse située sur l'île de ngor qu'on attrbue à ce ministre doit valoir le double de la villa de tahibou. Certainement il doit avoir des bombes à fragmentations qui peuvent faire vaciller la république.
Tahibou aurait du aller planquer sa cagnote à touba ou prendre la nationalité mouride pour sauver sa tête, il n'a rien compriis le pauvre.
toto vous remerci de votre patience et vous dit à bientôt
Ae
En Août, 2013 (22:46 PM)Tomodoachi
En Août, 2013 (23:45 PM)Pfftt
En Août, 2013 (23:55 PM)Pé
En Août, 2013 (00:36 AM)" Je joue un rôle technique ; on me consulte et je dis si techniquement la sollicitation est faisable dans un site donné. Mon rôle, c’est de préciser le régime juridique de la parcelle sollicitée, c’est-à-dire voir si c’est pour l’Etat ou un particulier. Si cela relève du domaine particulier, je dis attention. Si c’est dans le domaine national aussi, je le dis parce que ce sont des éléments qui entrent en jeu dans la rédaction de l’acte. Maintenant, la consistance du terrain aussi je le précise, s’il est nu ou bâti. Ce sont ces éléments que je fournis aux membres de la commission pour qu’ils aient une appréciation sur la nature du terrain demandé"
LE PRESIDENT WADE A PRIS PAR LA FORCE, SANS MÊME UN DECRET D'EXPROPRIATION, UN TERRAIN TITRE FONCIER DE 16 HECTARES Viabilisés APPARTENANT A LA COOPERATIVE DES TRAVAILLEURS DES INDUSTRIES CHIMIQUES DU SENEGAL (I C S) A KOUNOUN Alors Où était Tahibou NDIAYE?
As-tu dit NON, c'est un TF qui appartient à des travailleurs qui se sont cotisés pendant 20ans pour s'offrir avec la sueur de leur front des parcelles hors de Dakar ?
As-tu dit NON , ces travailleurs des ICS n'ont pas la possibilité financière de se payer une parcelle à 9 millions?
La coopérative des ICS attend toujours d'être dédommagée alors que quelques uns de ces pères de famille sont déjà à la retraite sans toit ni terrain. M Tahibou NDIAYE peux-tu imaginer le mal et le tord que tu as causé à toute la famille ICS ?
Idy
En Août, 2013 (01:27 AM)Bagn Kat
En Août, 2013 (01:40 AM)Gainde Tago
En Août, 2013 (03:00 AM):
Pé
En Août, 2013 (06:58 AM)Ike
En Août, 2013 (10:30 AM)Kon Fi
En Août, 2013 (11:09 AM)Mais cantoussa il ya mieux ,on vole on sert les imames et a l’heure des cotes ils prient pour que le mis en cause n’aille pas croupir en prison, dans quel pays sommes nous ?
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