Le temps est à l’autocritique au Parti socialiste ! Voué à l’échec depuis la perte du pouvoir en 2000, Ousmane Tanor Dieng a profité de l’ouverture du séminaire d’évaluation des élections de 2012, pour reconnaître sa responsabilité sur l’échec de la dernière présidentielle qu’il qualifie de contre-performance. Non sans ouvrir les perspectives d’une «transition», étant entendu que le renouvellement des instances du parti est fixé au mois de mars prochain.
La satisfaction sera sans doute morale. Mais dans son purgatoire,
l’ancien patron de la Convergence socialiste peut sabler le champagne en
lisant le bilan socialiste de la dernière élection présidentielle et
celles législatives. Exclu du Parti socialiste pour délit d’opinion,
Malick Noël Seck peut sourire en constatant que Ousmane Tanor Dieng a
validé sa thèse. En reconnaissant la «contre-performance» du parti qu’il
a conduit à la conquête du pouvoir, mais ponctué d’un «échec». Au
premier chef, le Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor
Dieng a lui-même admis la « contre-performance » de son parti dont il
est le premier responsable. Présidant l’ouverture avant-hier, samedi,
d’un Séminaire d’évaluation de la participation des «verts» aux
élections présidentielle et législatives de 2012, l’ancien ministre des
Services et Affaires présidentiels du régime socialiste a placé les
débats sous le sceau de la responsabilité. «Nous nous engageons, en
toute responsabilité, dans un exercice de vérité, où tous les aspects
d’une matière complexe seront examinés, sans faux fuyants et sans
tabou», a-t-il relevé devant l’assistance. Avait-il le choix devant la
levée de boucliers et les contestations grandissantes à son égard ? Le
ton est ainsi donné pour un exercice de diagnostic sans complaisance
auquel le secrétaire général des socialistes, fortement secoué par des
querelles internes, a été le premier à s’y prêter. Sans ambages,
Ousmane Tanor Dieng a été le premier à tirer les conclusions de la
présidentielle du 26 février. En tant qu’ancien candidat de son parti et
de la coalition Benno Ak Tanor. Selon lui, le premier tour de cette
élection est une «contre-performance» qui n’est pas sans conséquence au
niveau de la base politique. «Notre contre-performance, au premier tour
de l’élection présidentielle, est, comme chacun l’aura remarqué, l’objet
principal de l’amertume, de la colère, de la tristesse des camarades,
alliés et sympathisants qui s’interrogent à juste titre sur les raisons
qui ont conduit à un tel résultat», avoue Ousmae Tanor Dieng. Jusqu’ici
emmuré dans un silence assourdissant sur ce débat qui a longtemps agité
le parti, il donne de nouveaux gages à ses camarades conscients de la
force de leur parti qui s’étiole de plus en plus. De même, abordant
l’option d’aller en alliance autour de Benno bokk yaakaar, OTD est
d’avis que celle-ci doit être évaluée afin d’en tirer les impacts sur le
parti et la place qu’il occupe dans l’échiquier politique.
Cependant,
à l’en croire, il n’y a pas lieu de «dramatiser» cette introspection
nouvelle, même si celle-ci peut s’avérer lourde de conséquence sur le
renouvellement prochain des instances du parti prévu au mois de mars
2013 avec un Congrès de renouvellement programmé qui laisse poindre
quelques inquiétudes. Un enjeu majeur que Ousmane Tanor Dieng semble
apprécier à sa juste valeur, invitant les panelistes à méditer sur la
notion de «phase de transition». Car, soutient-il, «elle fait partie des
éléments et facteurs à prendre en considération dans notre travail
d’évaluation, au titre des conséquences de la présidentielle de 2012».
En revanche, il réaffirme l’ancrage du Parti socialiste dans la
coalition au pouvoir : Benno bokk yaakaar. D’ailleurs, le Ps est dans
de bonnes dispositions pour rester dans la dynamique de coalition pour
les Elections locales de 2014, «sans à priori», note Ousmane Tanor
Dieng.
Serigne Mbaye Thiam, Porte-parole du jour : «L’échec est dû au choix d’un candidat de Benno…»
Oumar Cheikh Ly - C’était un exercice naturel pour les Socialistes. Mais, il était très attendu par les militants excédés par les résultats mitigés du Parti socialiste depuis la perte du pouvoir en 2000. Selon Serigne Mbaye Thiam, il y a une «nécessité de rendre compte, de soumettre les questions majeures et stratégiques à l’examen et à la sanction du travail du bureau politique, un devoir démocratique». «C’est en effet, un bilan mitigé car de 2002 à 2012, nous avons incarné une opposition radicale au pouvoir de Wade avec la création du Benno siggil senegaal (Bss) et du M23, la réussite de faire tomber le régime de Wade même si l’objectif principal d’être élu n’a pas pu se réaliser», admet-t-il en ajoutant qu’il «faut tirer les leçons de l’échec qui est dû au manque de logistique, aux problèmes liés au choix d’un candidat de Bss, démarrage tardif de la campagne, de la mise en place du comité électoral...»
Aujourd’hui, les regards sont tournés vers les Elections locales avec l’option d’y aller avec Bby. «Nous allons rester dans la coalition pour une logique de cohérence et d’envie de réussir l’action du gouvernement. Mais il reviendra au parti de choisir si ses intérêts et ceux du Sénégal l’imposent d’y aller seul, car les locales dépendent parfois des aspirations et des réalités de chaque localité», explique t-il.
10 Commentaires
Gal Gal
En Décembre, 2012 (15:59 PM)il mettait un rideau la nuit pour le soutoura mais les gemissements sexuels de marieme faye reveillaient parfois les enfants
en 8 annees il a detourne 8 milliards et il menace d autre voleurs comme lui
SENEGAL MO NEKH
Nekh
En Décembre, 2012 (16:05 PM)Gal Gal
En Décembre, 2012 (16:23 PM)il mettait un rideau la nuit pour le soutoura mais les gemissements sexuels de marieme faye reveillaient parfois les enfants
en 8 annees il a detourne 8 milliards et il menace d autre voleurs comme lui
SENEGAL MO NEKH
Coplan-bis
En Décembre, 2012 (16:27 PM)Au delà des cas spécifiques où son entêtement à vouloir s'imposer a été relevé, il lui incombe de jeter l'éponge, pour laisser la place à d'autres. Un capitaine qui échoue doit sortir du terrain.
Tanor, de grâce, cesses les subterfuges, cesses de t'entourer de gens comme Serigne Mbaye Thiam ou Kadialy Gassama, pour te faire mousser. L'électorat souhaite que tu lui montres le dos. Disparais de la scène politique. Ce n'est pas ton fort. Retournes ailleurs où tu peux avoir au moins un résultat tangible. Tu as contribué à nous imposer un voleur à la tête du pays, en t'imaginant que tu contrôlais le jeu alors que Wade et Macky, deux voleurs, te roulaient, comme un gamin dans une farine qu'ils ont préparée ensemble.
Boss
En Décembre, 2012 (17:55 PM)Au Sénégal on voie des leaders politique échouer, échouer encore et encore pour au final dire à ses partisans préparons les prochaines échéance avec moi à la tête bien sure. Putain, mais démissionne ne serais-ce que pour sauver au moins le peu qu'il te reste comme honneur et dignité.
Le pire dans tout ça : c'est que ses troupes elles font profile bas, boient la tasse sans rechigner et acceptent l'état de fait comme une fatalité.
On est pas encore sortie de l'auberge.
Wawa
En Décembre, 2012 (18:17 PM)Coplan-bis
En Décembre, 2012 (20:40 PM)Sdf
En Décembre, 2012 (21:34 PM)Laitymbassar
En Décembre, 2012 (01:21 AM)niass djibo bathily ont il fait mieux dans leurs partis?
@laitymbassar
En Décembre, 2012 (02:54 AM)Participer à la Discussion