"Ce qui arrive aujourd'hui à Macky Sall n'est que le résultat de son goût absolu du pouvoir qu'il a toujours manifesté en créant depuis les renouvellements avortés de 2006 jusqu'aux investitures pour les dernières élections législatives, un réseau de travaillant pour lui". C'est la lecture faite par le Chargé à la propagande et à la mobilisation du Parti démocratique sénégalais, Farba Senghor, sur le triste sort du destin politique réservé au président de l'Assemblée nationale. Ce qui expliquerait, selon l'ancien ministre de l’Artisanat et des Transports, "son refus d'abord de démissionner de son poste de numéro deux du Parti, ensuite de la présidence de l'Assemblée nationale et enfin de déférer à la convocation du président de la commission de discipline du Pds croyant toujours en tirer le bénéfice d'un martyr".
Mieux, celui qui est soupçonné d’être le commanditaire des attaques perpétrées contre les quotidiens l'As et 24 heures chrono, toujours égal à lui-même, estime que "les conséquences de cet entêtement sont la mise à nu des erreurs techniques assimilables à de l'incompétence, à un manque de sens de responsabilité et de courage politique". Et par conséquent, poursuit M. Senghor : "L'Assemblée nationale étant le portrait type de la physionomie politique nationale ainsi que le reflet de l'honneur et de la dignité du peuple, sa majorité ne saurait accepter pour longtemps de telles dérives qui mettent en doute la crédibilité de nos institutions au niveau national et international et ternissent ainsi l'image de marque de notre pays". Avec cette sortie de celui qui avait toujours ouvert le feu sur Macky, c’est dire à quel point les libéraux restent déterminer à en finir avec l’ancien Premier ministre.
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