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Fin du débat sur le "3ème mandat": Les grandes occasions manquées de Macky Sall

Auteur: Salla GUEYE

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Fin du débat sur le "3ème mandat": Les grandes occasions manquées de Macky Sall

Le «ni par oui, ni par non» servi par le chef de l’Etat, lors de son face-à-face avec les journalistes, ce 31 décembre, à propos de la lancinante et chaude question du troisième mandat, est un énième rendez-vous manqué par Macky Sall pour mettre définitivement un terme à cette affaire qui continue de susciter de vives polémiques. 
En regardant dans le rétroviseur, c’est au mois d’octobre 2017 que le professeur Babacar Gueye, constitutionnaliste, avait mis le couteau dans la plaie au cours de l’émission «Grand Jury» sur la Rfm, en révélant une «possibilité» pour Macky Sall de briguer un troisième mandat, en 2024, vu l’état actuel des dispositions de l’article 27 de la constitution. 
Gueye s’était alors fondé sur un raisonnement technique pour motiver sa déclaration qui, depuis lors, a soulevé un débat sans fin autour du troisième mandat: absence de dispositions transitoires pour clarifier si oui ou non le premier mandat de 7 ans constitue l’un des deux de Macky Sall. 
Une question dont seul ce dernier semble avoir la réponse d’autant plus qu’il a une majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Mais, depuis lors, le président de la République, a raté toutes les occasions de répondre «par oui, ou par non », afin de clore définitivement ce débat.
D’abord, le vendredi 13 octobre 2017, en marge du point de presse conjoint qu’il animait avec son homologue burkinabé en visite à Dakar, Macky Sall a entretenu le flou: «Nous devons être très sérieux lorsque nous voulons apporter une contribution positive à la marche de notre pays. Cette question a été définitivement fixée par la Constitution. Le nombre de mandats, c’est réglé depuis très longtemps. Pourquoi engager une réflexion sur un débat de 2024 ? Ce débat ne doit pas nous faire perdre du temps».
Une réponse qui a laissé sur leur faim des acteurs politiques qui craignent l’épisode de 2012 avec le contesté ticket présidentiel de Wade. Face à la «pression» des Sénégalais et de l’opposition qui demandaient que la pomme de discorde soit définitivement tranchée, Sall a encore préféré ne pas aborder ce sujet qu’il a d’ailleurs préféré taire durant toute sa campagne. 
Réélu le 19 février dernier, il a encore «omis» la question lors de sa prestation de serment, le 2 avril 2019. 
Le Président Macky Sall a adopté la même attitude lors de son premier discours à la nation le 3 avril 2019, après sa réélection. Il occultera la question. 
Mieux, il n’a pas manqué de prendre le bâton. Le troisième mandat devient donc un sujet tabou au sein de la mouvance présidentielle. En tout état de cause, le directeur général des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, a payé cher au mois d’octobre dernier pour avoir «ravivé» la polémique affirmant que «Macky (entamait) son dernier mandat». 
La sanction n’a pas tardé du côté du palais. Le lendemain, il est tout simplement viré de son poste. 
Il s’en suit le ministre-conseiller du chef de l’Etat Moustapha Diakhaté. L’ancien député, qui a répété les mêmes propos de Kaba, a subi le même sort. 
Sa position renouvelée lors du dernier «Grand entretien» vient prouver sa volonté de maintenir le flou. Mais jusqu’à quand ? 
Auteur: Salla GUEYE
Publié le: Jeudi 02 Janvier 2020

Commentaires (4)

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    il y a 5 ans

    Le président de la république en 2024 cedera son fauteuil point barre. Maintenant pour ne pas démobiliser la force vive qui pilote le TGV du PSE vous exhorte en trois points,: un travailler deux travailler encore trois travailler toujours pour le Sénégal et pour le Sénégal pour tous.

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    reply_author il y a 5 ans

    Ki dou gor.

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    Dégoûté il y a 5 ans

    Macky ne maintient aucun flou! Il est clair! Il va essayer de briguer un 3eme mandat en essayant d'interprêter les textes à sa guise avec l'aide de juristes! Dans tous les pays sérieux, ce genre de débats n'auraient jamais eu lieu et si par extraordinaire, des partisants véreux du présidents le souleveraient, le président lui-même y aurait mis fin en disant haut et fort qu'il ne pourrait se représenter et se concentrerait sans failles sur ses missions en cours et bien les finanliser pour le bien-être des sénégalais. Ce faisant, il aurait laissé libre cours à tout canditat sérieux (aussi de son camps) de se préparer pour la prochaine élection présidentielle. C'est qu'on appelle "avoir de la gandreur prendre de la hauteur", ce qui est malheureusement pas donné à tout le monde.

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    il y a 5 ans

    C'est quoi ce torchon. Seneweb continuez à faire copie collé

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    reply_author il y a 5 ans

    Ki dou gor.

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    L'extremiste il y a 5 ans

    Parlez nous de la pertinence de sonko svp

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    reply_author il y a 5 ans

    Hé décroche un peu ton mytho ne représente rien à part dans le milieu des bavards des réseaux sociaux y compris seneweb. Le Sénégal reel l"gnore royalement .

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    reply_author il y a 5 ans

    Ki dou gor.

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    reply_author il y a 5 ans

    quelque chose ne va pas avec seneweb.

    on y censure les commentaires constructifs pour le sÉnÉgal;

    mais laisse des annonces incitant a la dÉbauche comme celui du gars qui fait du proxÉnÉtisme

    les articles pertinents comme baisse de la croissance et hausse des dÉficits sont vite retirÉs du site.

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