Gestion des Finances publiques : Le mouvement Tekki interpelle l’Etat sur les 90 milliards de recettes fiscales mensuelles

Plutôt que de tenter de jeter le trouble dans le fonctionnement des institutions de la République en manipulant intempestivement la Constitution, l’Etat-Pds doit dire aux Sénégalais où passent les 90 milliards de recettes fiscales qu’il perçoit chaque mois ? Cette interrogation ne vient de nulle part ailleurs que du mouvement Tekki de Mamadou Lamine Diallo. Ce questionnement est d’autant plus valable que M. Diallo croit savoir que « les dépenses de personnels et intérêts de la dette ne dépassent pas 35 milliards ». « Comment se fait-il que les salaires des braves fonctionnaires soient payés difficilement et avec retard ? Où passe l’argent du contribuable sénégalais ? Pourquoi les entreprises du secteur privé n’arrivent pas à recouvrer leurs créances vis-à-vis de l’Etat ? », insiste toujours le camarade de la députée Me Ndèye Fatou Touré qui est d’avis que « les citoyens ont le devoir d’exiger du Gouvernement des réponses précises et sans délai à ces questions ». Estimant que les populations ont suffisamment souffert de vingt cinq (25) années d’ajustement structurel pour pouvoir continuer à endurer les affres d’une telle politique, le Mouvement Tekki se dit convaincu que « la saine gestion des finances publiques est un principe élémentaire pour tout Gouvernement d’un pays qui aspire à l’émergence économique ». Exprimant sa solidarité aux victimes des inondations, M. Diallo estime que « la solution réside dans la mise en œuvre d’un programme national d’assainissement des villes et des campagnes dont le coût est inférieur à 300 milliards de F Cfa. Et ce, d’autant plus qu’un tel programme que le Mouvment Tekki entend proposer aux Assises Nationales aura le mérite « d’être générateur d’emplois ». Revenant sur l’affaire du Joola, le Mouvement Tekki exprime toute sa solidarité aux familles des victimes et pense que l’impunité ne saurait être tolérée dans notre pays, tout en considérant que l’indépendance de la justice au Sénégal est une exigence qui aurait permis de situer les responsabilités dans cette affaire.