"Ton talibé Abdoulaye Wade apportera sa contribution pour la réalisation de ses grands travaux qui vont changer totalement le visage de Touba. Depuis l’année dernière, le démarrage des travaux accuse un retard, malgré la contribution personnelle de 10 milliards du Khalife. Ce qui avait provoqué un certain froid entre le khalife et le pouvoir. Même si le ministre de l’Intérieur n’a pas donné de chiffres, on a appris de sources proches du Conseil rural de Touba que Wade, lors de sa visite le 2 mars dernier, s’est engagé à investir 100 milliards sur cinq ans dans la capitale du mouridisme. Des fonds qui seront injectés notamment dans le domaine de l’assainissement, la voirie, et d’autres infrastructures à vocation socio-économiques.
Le ministre de l’Intérieur qui était à la tête d’une forte délégation composée de Aida Modji, Me Abdoulaye Babou, Me El hadji Diouf, Moustapha Sourang etc, a aussi félicité et remercié au nom du chef de l’Etat, le khalife général des mourides. Pour Me Ousmane Ngom, Serigne Saliou Macké n’est préoccupé que par quatre choses ; à savoir, l’organisation du Magal, celle du Gamou, ses daaras et la lecture du Coran et les grands travaux de Touba.
En effet de l’avis de Me Ngom, Serigne Saliou a l’intention de faire de la capitale du mouridisme une ville moderne comme la Mecque et Médine. Et pour cela, son talibé (disciple) Abdoulaye Wade mettra la main à la poche. Le représentant de Wade estime que Serigne Saliou est une "protection pour le Sénégal, pour tout l’islam pour notre époque moderne".
Le ministre de l’Intérieur a également évoqué la vie et l’oeuvre du fondateur du mouridisme. Pour lui, il ne fait pas de doute que "Serigne Touba a réhabilité la fierté de l’homme noir". Parlant du Magal, le ministre de l’Intérieur est d’avis que c’est devenu un évènement planétaire célébré à travers les cinq continents. C’est donc la preuve, selon lui, que "Serigne touba a travaillé pour Dieu et son Prophète et est revenu comblé de grâces". Il a conclu sa communication par la formule "Cheikh Saliou Mbacké yal ni yag té weer" (Santé et longue vie à Serigne Saliou Mbacké) qu’il a prononcée à trois reprises.
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