Pourtant, l’un des avocats du maire de Thiès, Me Boucounta Diallo, soutient que son client a « retrouvé le non-lieu dont il avait besoin ». Et cela, dit-il, depuis sa mise en liberté, le 7 février 2006 après 7 mois en prison. Un arrêt a été rendu par la même Commission d’instruction de la haute cour de justice, rappelle l’avocat. Interprétant le contenu de cet arrêté, Me Boucounta Diallo en déduit que l’ancien Premier ministre ne pouvait pas être poursuivi sur la base des éléments du dossier.
Pour lui, toute poursuite dépendait des résultats des investigations menées auprès des entrepreneurs impliqués dans l’affaire, dont Bara Tall. L’avocat du maire de Thiès tant que les magistrats instructeurs ne parviendront pas à établir une connexion entre les entrepreneurs et son client, cela voudrait dire qu’il recouvre un non-lieu total. « Même s’il est prouvé qu’un entrepreneur a fait des surfacturations, la preuve devrait alors être apportée que la responsabilité du Premier ministre qu’il a été, est engagée », précise le conseil d’idrissa Seck.
Me Boucounta Diallo de rappeler que magistrats Cheikh Tidiane Diakhaté, Lamine Coulibaly, Doudou Ndiaye, Bara Niang et Henry Grégoire Diop avaient ordonné « la mise en liberté d’office de l’accusé Idrissa Seck ». Résultat des courses, le juge en charge du dossier prononce le non-lieu partiel sur les « faits d’usurpation de titre et de détournements de deniers publics relatifs à la gestion des fonds politiques etc »
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