
La forte médiatisation des faits liés au terrorisme au Sénégal a été décriée par des professionnels de l’information et de la communication, qui estiment que les sorties récurrentes des autorités de l’Etat, du président Macky Sall au ministre de l’Intérieur en passant par Premier ministre, sont de nature à exposer notre pays qui s’inscrit lui-même sur la liste des organisations djihadistes.
Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic), dénonce le fait que «autorités et médias de chez nous sont branchés sur Paris au point de parfois donner l’impression qu’il ne peut rien arriver à la France, qui ne devienne notre affaire propre».
Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic), dénonce le fait que «autorités et médias de chez nous sont branchés sur Paris au point de parfois donner l’impression qu’il ne peut rien arriver à la France, qui ne devienne notre affaire propre».
Dans le journal Sud Quotidien, il indexe la médiatisation accrue du «radicalisme anti jihadiste», ce qui selon lui, donne l’impression que le Sénégal cherche à s’aligner sur la France. «Nous nous inscrivons nous-mêmes sur le registre de commande des poseurs de bombes. C’est cela qui pose problème», met en garde le journaliste.
«C’est comme si, dit-il, voulions nous rappeler au souvenir des candidats au suicide ravageur. Et semblant en cela adopter la vieille stratégie qui voudrait faire de l’attaque la meilleure défense, le Sénégal s’inscrit en même temps sur la liste de pays de la ligne de front contre le terrorisme».
«C’est comme si, dit-il, voulions nous rappeler au souvenir des candidats au suicide ravageur. Et semblant en cela adopter la vieille stratégie qui voudrait faire de l’attaque la meilleure défense, le Sénégal s’inscrit en même temps sur la liste de pays de la ligne de front contre le terrorisme».
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