Dans une tribune intitulée « Rendre compte, c’est respecter le peuple. Ce n’est pas se venger de lui », Ibrahima Thiam, secrétaire d’État au Développement des PME/PMI, a salué la récupération par l’État sénégalais de plus de 15 milliards FCFA auprès de moins de 300 personnes entre septembre 2024 et avril 2025. « Une somme énorme » qui, dans un contexte économique tendu, pourrait « bâtir des écoles, équiper des hôpitaux, soutenir des PME et créer des milliers d’emplois ».
Thiam pose une question fondamentale : « Allons-nous continuer à laisser une minorité confisquer les ressources de toute une nation ? Golo di bay, baaboune di doundé. » Il insiste sur le fait que « rendre compte n’est pas une vendetta politique » mais « un acte de fidélité à la République » et « un devoir envers le peuple ». Selon lui, « l’argent du peuple doit revenir au peuple. Point final. » Il rejette les accusations de vengeance, affirmant que « le Sénégal de 2025 a fait le choix de la rupture » en privilégiant « l’État de droit, la rigueur des procédures et la transparence » sur « la force, l’intimidation ou l’arbitraire ».
Le secrétaire d’État précise que les personnes appelées à répondre devant la justice « ne rendent pas compte au Président Diomaye Faye, mais bien au peuple sénégalais ». Il réaffirme la ligne du gouvernement – « Jub, Jubal, Jubanti » – comme « boussole » de son action. Thiam rend hommage au Pool judiciaire financier et aux corps de contrôle pour leur « travail minutieux » sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui prépare « un Sénégal où les générations futures n’auront plus à mendier ce qui leur revient de droit ».
Thiam conclut que « rendre compte, ce n’est pas punir pour punir, mais corriger pour reconstruire », un principe qui donne « un sens à l’engagement politique » et rappelle que « gouverner, ce n’est pas se servir, c’est servir ».
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