Idrissa Seck pense avoir pacifié les fronts au Parti démocratique sénégalais (Pds). Et de s’être "expliqué avec Macky Sall, actuel Président de l’Assemblée nationale. Encourageant des retrouvailles entre la famille libérale, il s’en ira dire que "je ne souhaite pas que ce qui est arrivé à notre famille voisine nous (Ndlr, le Pds) arrive". C’est-à-dire le cas de figure où comme en 2000 avec Niasse, des responsables libéraux mécontents s’en vont verser leurs voix à l’adversaire politique.
C’est pourquoi il dira n’être ni intéressé par un poste au sein du gouvernement, même pas celui de vice-président, mais les 55% voix du Pds obtenues à la dernière élection présidentielle. "Mon apport a été décisif au Pds et Me Wade lui même le reconnaît. Et le Pds est ma famille naturelle...Je ne veux pas que cette cassure arrive à notre parti", dit Idrissa Seck. Qui ajoute cependant que sa "conduite ne dépend pas de Wade". Même si je réponds chaque fois qu’il m’appelle, ma conduite dépend de moi", avance-t-il.
Idrissa Seck est aussi revenu sur les dérives constatées depuis quelque temps. Et selon lui, l’agression de Boubacar Kambel Dieng vient s’ajouter à la longue liste des dérives constatées. "Je condamne la loi Ezzan, le défilé des journalistes à la Dic. Je condamne l’agression de Kambel et de Kara", répond-t-il à une question relative au clair-obscur qui entoure sa démarche. "Cette dictature rampante cessera", ajoute-t-il.
Parmi les griefs contre le régime libéral, Idrissa Seck cite les responsabilités accordées à Farba Senghor, actuel ministre des Transports terrestres et chargé de la Propagande au Parti démocratique sénégalais (Pds). "Je respecte son engagement et son militantisme. C’est un militant d’exception. Il venait chez moi et à pied pour ensuite se rendre à l’Assemblée, où il récupérait des documents qu’il faxait à Wade lorsqu’il était en France. Il faisait les courses de Mme Wade...Mais cela ne lui donne pas les capacités d’exercer des responsabilités d’Etat". Et sur les flèches que ce dernier ne cesse de décocher en sa direction depuis des années, Idrissa Seck répond : "Il est irresponsable de ses actes. Il agit sous la dictée de son maître".
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