Dakar, Seneweb.com - Très acerbe contre le régime libéral, Omar Faye estime que parmi les faits et gestes figures en bonne place l’inauguration du statut, d’un cout de plus de 12 milliards, le 12 décembre, en cette période de deuil social, financier, économique, éducationnel, environnemental, sécuritaire, etc. Mais, dit-il le peuple sénégalais attend impatiemment la réaction de nos chefs religieux et de des grandes familles religieuses face à ce crime de lèse majesté contre les principes de l’islam et de la chrétienneté. Mais malheureusement, se désole-t-il «dans ce concert de contestation, le mutisme des autorités religieuses étonne tous les observateurs et les sénégalais devant cette recrudescence de construction de statues ».
Leeral Askanwi note à travers un communiqué de presse qui nous est parvenu ce dimanche que «dans le classement mondial, notre pays occupe la première place en matière de remaniement ministériel. Remaniement indique-t-il «qui ne vise ni efficacité, ni efficience et qui coute des milliards au contribuable. Ce changement effectué pour étouffer l’affaire Segura, est plutôt un comité directeur du Pds qu’un gouvernement d’une part et manifeste, le signe de fin de règne d’un pouvoir dirigé par un président qui a plongé le Sénégal dans une anfractuosité profonde d’autre part». Le communiqué renseigne qu’il s’agit ni plus ni moins de placement d’hommes et de femmes favorables au fils du président et à un Idrissa Seck dont on prépare son retour.
Aujourd’hui, souligne le document, quelque soit l’attelage gouvernemental et politique, quelque que soit les combines et les machinations, même si Wade parvenait à vendre le sac de riz à 1000frs, «les sénégalais ont fini de régurgiter, d’abominer et d’abhorrer son régime et sa politique de ruine, d’impécuniosité nationale, de prévarication, de concussion, de scandale, d’exténuation névrotique». Pour Omar Faye, tous les actes et gestes posés depuis l’alternance ont merveilleusement donné raison aux parents et aux grands parents qui avaient mis en garde la jeunesse contre son élection à la tête de ce pays.
Cette jeunesse, poursuit notre source, «flouée dans le passé, bleue pendant la marche bleue, est consciente de son devoir historique de renverser la tendance et son envie de prendre en charge, désormais, ses propres problèmes». M. Faye informe que les jeunes sont plus que jamais déterminés à faire face «à la politique de ruse, de stratagèmes, pour encore les rouler dans la farine et perpétuer le pouvoir des fossoyeurs de la nation». D’ailleurs, Leeral Askanwi prévient qu’il urge pour Abdoulaye Wade de prendre toutes les dispositions de son départ avant 2012 pour éviter que le pays ne sombre ardemment dans le chaos.
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