Le Sénégal est surveillé comme du lait sur le feu par différentes puissances étrangères dont les plus en vue sont les Etats-Unis et la France.
Les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy tiennent à maintenir une bonne stabilité surtout pour protéger les intérêts économiques de leurs pays (les banques, assurances, financements etc.)
Les Français et les Américains n’aimeraient pas voir le Sénégal basculer dans le chaos et connaître le même sort que la Côte d’Ivoire.
C’est justement, pour éviter ce chaos, que Nicolas Sarkozy a envoyé André Parent, l’ex-ambassadeur de la France au Sénégal, auprès des autorités. Officiellement, le diplomate pilotera les négociations sur les accords de défense entre les deux pays. Mais officieusement, pensent nos sources, André Parent transmettra au chef de l’Etat, Me Wade, la position de l’Elysée sur la volonté qu’on lui prête de se faire succéder par son fils Karim Wade. Ce dernier, reçu à Paris, il y a peu de temps, serait déjà briefé.
C’est également, pour veiller à la stabilité du pays que le sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires politiques, William Burns, a été dépêché par Barack Obama pour, officiellement, discuter avec le président des «questions sur les réformes démocratiques et la coopération étroite sur la lutte contre le trafic des stupéfiants et la lutte contre le terrorisme». Mais, selon nos sources, William Burns est surtout là pour transmettre au président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, la position du gouvernement américain sur le mode de gestion de notre pays et l’inquiétude de Barack Obama quant aux informations qui lui proviennent sur le Sénégal. William Burns ne fera donc que confirmer ce que Barack Obama avait déjà fait au téléphone. On se rappelle que le président des Etats-Unis avait appelé Me Wade au téléphone pour lui dire toute son inquiétude par rapport au Sénégal, au vu des infos qu’il recevait.
La visite récente de la gouverneure du Canada s’inscrirait également dans ce cadre.
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