Le Parti Socialiste (Ps) a unanimement porté son choix sur Ousmane Tanor Dieng en l’investissant le samedi 13 janvier à la maison du parti, comme candidat à la présidentielle de févier 2007. Plébiscité par toutes les structures du Ps pour son «expérience d’homme d’état», Ousmane Tanor Dieng proposé, pour la reconquête du pouvoir, de «restaurer l’image de la république» et de «rétablir la paix sociale».
«En décidant de porter le choix sur ma personne, vous avez posé un acte qui m’oblige à mériter votre confiance. Je peux vous avouer la fierté que j’éprouve d’être le candidat de notre parti…». C’est en substance la réaction de Ousmane Tanor Dieng à la suite du choix unanimement porté sur lui par ses camarades socialistes venus de toutes les régions du Sénégal. En effet, la maison du Parti Socialiste a refusé du monde le samedi 13 janvier 2007. Il s’agissait pour les socialistes d’investir leur candidat pour la prochaine présidentielle du 25 février prochain. Ousmane Tanor Dieng s’est dit «soucieux du choix porté sur (sa) personne », et a tout de même reconnu que «l’héritage est précieux et la responsabilité très grande». Il n’en a pas moins appelé ses camarades à «se ceindre les reins pour aller résolument vers la reconquête du pouvoir le 25 février prochain et de fournir l’alternative que veulent les Sénégalais».
En faisant le diagnostic de la situation actuelle du Sénégal au lendemain de l’Alternance, le candidat socialiste n’a pas mâché ses mots : «nous avons passé sept ans à faire le bilan du régime de l’Alternance qui a introduit le désastre moral, social et économique dans le pays. Nous avons passé sept ans à tirer les leçons sur la défaite de notre candidat en 2000…», a-t-il souligné. À l’en croire, cette «parenthèse» socialiste hors du pouvoir devrait servir de leçon dans la mesure où «les épreuves encourues ont permis de mieux (nous) connaître».
Les nombreuses questions que le candidat socialiste s’est posées à l’image de ses camarades constituent le lit de toutes leurs préoccupations : «Comment s’accommoder de cette république secouée par les nombreux scandales ?» ; «Comment s’accommoder de cette crise politique et morale ?» ; «de cette crise institutionnelle, économique et agricole?». Ousmane Tanor Dieng se propose quant à lui de restituer à la république qui doit être le sien, de redonner la confiance aux citoyens, d’apporter des solutions à la crise économique et sociale en faisant de sorte que les investissements reprennent dans le pays. Car à en croire Régis Dassérieux, dépêché à Dakar par le Parti Socialiste Français, «comme ici au Sénégal et ailleurs dans le monde, le libéralisme a échoué». Et ce dernier de souhaiter «la victoire des candidats socialistes au Sénégal et en France».
Le congrès a noté la participation des délégués de toutes les coordinations et des Unions régionales Ps du Sénégal. Des «camarades» membres de la coalition Jamm Ji (Rewmi, Ld/Mpt) et de la Cpa étaient présents à la rencontre.
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