Depuis la révocation de Khalifa Sall de ses fonctions de maire de la Ville de Dakar par le président de la République, vendredi dernier, après la confirmation en appel de sa condamnation à cinq ans de prison, la polémique s'est installée, pointant une décision précipitée et illégale. Que nenni ! On peut même dire que c'est exactement le chemin inverse qu'a emprunté Macky Sall, à la lecture des éclairages inédits qu'apporte, dans cet entretien, Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, qui a revêtu sa robe de professeur agrégé de Droit public.
Quel est votre commentaire sur la révocation du maire de la Ville de Dakar, Khalifa Sall ?
La question de droit qui se pose est la suivante : le Président de la République peut-il révoquer un maire à qui il est reproché ce qui est reproché au maire de la Ville de Dakar avant l'intervention d'une condamnation pénale définitive ? J'ai entendu beaucoup de commentateurs- des avocats, enseignants en Droit et militants des droits humains- se prononcer sur la question, en indexant le caractère illégal de la décision. Ils se sont trompés parce qu'ils sont allés chercher la réponse là où il ne faut pas, à savoir dans la procédure pénale, avec l'éventualité d'un pourvoi en cassation. La réponse n'a rien à voir avec ceci. Aussi, la citation de la disposition de la loi organique sur la Cour suprême relative au caractère suspensif du pourvoi est hors sujet.
Où se trouve alors la réponse ?
La réponse est simplement et exclusivement dans le Code général des collectivités territoriales (Cgct) en ses articles 135 et 140 qui prévoient les fautes pour lesquelles le maire peut être révoqué. En dehors du cas de condamnation pour crime, où la révocation est de droit, le texte ne parle plus de la nécessité d'une condamnation pour qu'il y ait révocation. A cet égard, il leur faut bien relire ces textes.
Dès lors qu'il est reproché au maire et qu'il est entendu ou invité à fournir des explications écrites ; ce qui est le cas dans un rapport d'inspection, sur certaines fautes listées par l'article 140 du Cgct (utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées, faux en écriture publique authentique visés au Code pénal, faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code pénal), le ministre chargé des Collectivités territoriales peut le suspendre pour trois mois et le Président de la République peut proroger la suspension ou le révoquer en dehors et avant toute poursuite judiciaire. La révocation peut et devrait même intervenir avant le déclenchement des poursuites judiciaires. C'est ce qu'indique d'ailleurs l'article 140 du Cgct : "La sanction administrative ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires".
"Le Président Macky Sall, n'a pas voulu précipiter les choses. Mais, il a eu plusieurs opportunités de révoquer, de manière parfaitement légale, Khalifa Sall."
Il n'y a donc pas de relation de cause à effet, de conditionnalité entre la condamnation d'un maire et sa révocation ?
Pas du tout. La procédure de révocation d'un maire relève exclusivement du droit des collectivités territoriales et consiste en une mise en œuvre de ce qu'on appelait autrefois la tutelle sur les personnes. Même si le terme n'existe plus, la réalité du pouvoir au profit de l'autorité centrale de substitution et de révocation des maires est encore en vigueur dans l'ordonnancement juridique.
Il faut donc que ce soit définitivement clair : le Président de la République n'est pas obligé d'attendre une simple condamnation, a fortiori une condamnation définitive, pour procéder à la révocation d'un maire. Aujourd'hui, la révocation du maire peut intervenir de la production du rapport de l'Inspection générale d'État à la cassation. Il s'agit d'un pouvoir discrétionnaire du choix du moment par le Président dès qu'il y a un rapport d'inspection qui a permis à l'intéressé de s'expliquer sur les faits à lui reprochés. Tous ceux qui disent le contraire ont tort de bonne foi ou de mauvaise foi.
Pourquoi avoir attendu maintenant pour la révocation ?
Très bonne question. Le Président Macky Sall, très respectueux de l'État de droit, des libertés et de la dignité des personnes, n'a pas voulu précipiter les choses. Je pense aussi sincèrement qu'ayant été maire, contrairement à ses deux prédécesseurs, il a un réflexe protecteur des maires. Mais, il a eu plusieurs opportunités de révoquer, de manière parfaitement légale, Khalifa Sall.
Première opportunité : dès lors que l'Ige qui a entendu le maire a produit son rapport, le Président pouvait immédiatement le révoquer avant que ne soient déclenchées les poursuites judiciaires. Dans des circonstances pareilles, Senghor révoquait, Diouf de même et Wade aussi. Macky Sall, lui, a refusé en considérant qu'il fallait respecter la dignité du maire et que la Commission des fautes devait davantage être étayée.
Deuxième opportunité : dès l'inculpation du maire avec mandat de dépôt qui l'oblige à être garder en prison et à ne plus être disponible pour la Ville, le Président pouvait révoquer. Mais, là encore, il n'a pas accepté de révoquer.
Troisième opportunité : la condamnation du maire par le Tribunal de grande instance. Le Président n'accepte encore de révoquer, préférant laisser l'appel confirmer ou infirmer la première instance. Dans tous les pays du monde, un maire accusé ou mis en examen, même à tort, démissionne ou est révoqué. Ici, ni démission ni révocation.
Quatrième opportunité : la condamnation du maire par la Cour d'appel. Là, le Président Sall accepte, enfin, de procéder à la révocation du maire parce que sur le plan processuel, la question de la culpabilité est définitivement réglée par toutes les juridictions de fond (Tribunal de grande instance et Cour d'appel).
Ironie de l'histoire. Aujourd'hui, ceux qui ne comprennent pas les textes exigent une condamnation pénale définitive alors que ces derniers ne le prévoient même pas pour la révocation d'un maire. D'ailleurs, il y a un précédent : désormais, un maire accusé, voire condamné sur la base des infractions prévues par l'article 140, pourra se prévaloir de ce précédent et demander à garder, même en prison, l'administration de sa ville pendant toute la durée des poursuites.
Pourquoi avoir évoqué les décisions de justice dans le décret de révocation ?
L'évocation du jugement du Tribunal de grande instance et de l'arrêt de la Cour d'appel répond juste au souci de renforcer la motivation de l'acte par des éléments administratifs mais aussi par des décisions rendues par les juridictions de fond qui sont seules compétentes pour se prononcer sur les faits et la culpabilité. Si le décret de révocation devait intervenir avant les poursuites, il se serait contenté, comme tous les décrets de révocation, de l'histoire administrative du Sénégal et des éléments contenus dans le rapport de l'Ige.
Pourquoi donc tant de bruits pour quelque chose d'ordinaire ?
Si c'était appliqué à un maire d'une commune ordinaire, comme ce fut le cas avec Mbaye Ndiaye aux Parcelles assainies et d'autres, il n'y aurait aucun problème. Mais là, il s'agit d'un candidat à la présidentielle. Tout se passe, aujourd'hui, dans notre pays comme si le statut de candidat à la présidentielle donne droit à des droits auxquels les autres Sénégalais n'ont pas droit.
"Khalifa Sall reste député. (Mais) le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive peut être radié de la liste des parlementaires."
Dans l'histoire, comment cette question a été traitée jusqu'ici ?
Le Président Senghor, dès qu'il y avait des rapports d'inspection, révoquait immédiatement les maires indélicats et procédait, dans certains cas, à l'installation des Délégations spéciales. A Dakar, il a même supprimé le poste de maire de 1964 à 1983. De 1964 à 1979, la commune-région de Dakar était administrée par le gouverneur de la région du Cap-Vert. A partir de 1979, un fonctionnaire administrateur de la commune de Dakar est nommé. Ce n'est qu'en 1984 que Dakar a eu son premier maire.
Le Président Diouf procédait de la même manière. Wade aussi. Macky Sall est le premier Président du Sénégal qui, en presque sept ans, n'a jamais révoqué un maire, ni installé une Délégation spéciale. C'est aussi le premier qui, alors qu'il n'y est pas obligé par le droit, attend deux décisions de justice pour révoquer un maire. Il va être difficile de trouver dans le monde cette attitude de tolérance du pouvoir central envers l'autorité locale. A noter que pour la présidente du Conseil départemental de Bambey, sa révocation était de droit pour cumul excessif de mandats.
Après cette condamnation, Khalifa Sall peut-il rester député ?
Il reste député. Et c'est là où l'argument de la condamnation pénale définitive est pertinent. Le règlement intérieur de l'Assemblée nationale prévoit, en effet, que le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive peut être radié de la liste des parlementaires après une condamnation pénale définitive. Il ne devait plus être maire depuis longtemps, mais doit rester député jusqu'à son éventuelle condamnation définitive.
J'ai vu des gens qui ne comprennent rien au droit faire circuler un arrêt de la Cour suprême de 2012 qui annule la révocation d'un policier dont la condamnation pénale définitive n'était pas intervenue. C'est une décision qui se justifiait parce qu'il y a un texte, le statut de la police, qui exige une condamnation pénale définitive. Mais, pour la révocation d'un maire, aucun texte ne l'exige.
"Notre chance au Sénégal, c'est qu'on a un peuple mûr, qu'on ne peut pas mobiliser sur des questions d'arrière-garde."
Certains ont parlé d'acharnement contre le désormais ancien maire de Dakar, de violation de ses droits; une Ong s'activant dans la défense des droits humains allant même jusqu'à commettre un rapport qui a épinglé le Sénégal ?
Pour un citoyen ordinaire, le traitement judiciaire d'une affaire pareille prend beaucoup moins de temps. Mais, dans l'affaire Khalifa Sall, les recours sont multipliés, les procédures à dessein ralenties et les avocats prenant tout leur temps. Même pour le délibéré, les juges renvoyaient à un mois alors que c'est quelques jours pour d'autres affaires, et on parle de précipitation. On parle aussi d'acharnement contre quelqu'un qui aurait pu être révoqué depuis longtemps et qui, tout en étant en prison depuis bientôt deux ans, administre la capitale.
Il faut regarder ce qui se passe partout dans le monde : les maires accusés démissionnent ou sont révoqués. Mais, le Sénégal est un pays des droits de l'Homme et de tolérance, peut-être même un peu trop de tolérance d'ailleurs. Des journalistes, dans des chroniques, des politiciens, dans des discours, insultent le Président, les institutions, les magistrats et ne sont nullement inquiétés. Il faut savoir raison garder. La lutte pour le pouvoir n'autorise pas tous les dérapages.
J'ai reçu les patrons d'une Ong des droits humains basée au Sénégal, je leur ai dit, en présence de leur représentant, que le Sénégal est un pays historiquement et culturellement attaché aux droits humains avec des preuves à l'appui et que les rapports qui leur sont fournis par leur représentant local souffrent de méthodologie pertinente, manquent d'impartialité, contiennent des informations erronées et se focalisent plus sur les questions politiques que sur les questions de droits humains en défendant surtout sélectivement deux candidats à la présidentielle poursuivis pour leur gestion des deniers publics que les citoyens ordinaires.
S'agissant du parrainage qui a soulevé une énorme polémique ces derniers mois, la tournure des choses semble donner raison au pouvoir exécutif…
Il en va du parrainage comme il en va de toutes les questions fondamentales de notre gouvernance démocratique : l'opposition rue dans les brancards contre les décisions du pouvoir. Mais, au final, l'histoire donne toujours raison au Président Macky Sall. Par exemple, comment allait-on gérer la présidentielle avec une centaine de candidats sans le parrainage ? Notre chance au Sénégal, c'est qu'on a un peuple mûr qu'on ne peut pas mobiliser sur des questions d'arrière-garde comme la libération de personnes poursuivies en justice pour reddition des comptes ou la contestation de lois salutaires pour la démocratie comme le parrainage, un peuple mûr doté d'une grande capacité de discernement.
50 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:42 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:55 PM)qui a soutiré des deniers publics et qui refuse de dire l'usage qu'il en fait ,de lui reserver un sort particulier voire privilegié par rapport aux autres citoyens parce que monsieur est politique
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:56 PM)Mooo
En Septembre, 2018 (13:57 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:58 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:01 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:02 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:07 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:11 PM)- Pourquoi, comme vous semblez le conforter, le président n'avait-il pas pris ce décret de révocation dès le premier rapport de l'IGE sur Khalifa SALL (Il semblerait même que l'IGE n'avait même pas recommandé des poursuites, juste des recommandations visant à organiser cette caisse).
- le régime développé par l'article 135 concerne les maires condamnés pour crime. ce qui s'entend pour les "vrais" juristes qu'il faut un fait qualifié et reconnu comme tel, qu'il y ait poursuites et une condamnation DÉFINITIVE s'entend. Pas besoin de précision car en justice une condamnation c'est celle qui est toujours définitive. Et les sanctions prévues pour les maires reconnus d'avoir commis un crime c'est une RÉVOCATION DE DROIT par décret ou une suspension à temps (par arrêté ou décret) d'un à trois mois avant toute condamnation juste à l'étape du soupçon ou d'une procédure d'enquête ou d'audition administrative. pour résumer:
- article 135 CRIME : deux sanctions.
1- révocation de droit par décret motivé s'll y a condamnation définitive
2- simple suspension d'1 à 3 mois par arrêté ou décret (les poursuites pouvant aboutir à une condamnation définitive et à la révocation de droit par décret motivé viendront après). Donc en cas de faits de crime, la suspension est une mesure conservatoire en attendant la sanction suprême de la révocation qui peut intervenir qu'en cas de condamnation pour crime.
(NB. le texte peut être difficile à lire car mal écrit, il saute du coq à l'âne, mais une lecture en suivant le fil du texte peut aider à comprendre.)
Ensuite l'article 140 qui liste d'autres faits plus proches des délits et qui renvoi à l'article 135 pour le régime juridique, n'épouse que le même procédé cette fois ci pour les délits. C’est à dire : mesures conservatoire de suspension dès les faits par arrêté ou décret allant d'1 à 3 mois. Révocation de droit en cas de condamnation définitive pour ces délits.
Pour conclure, en cette étape de la procédure la seule mesure administrative qui vaille ici c'est la suspension d'un mois par le ministre ou celle de trois par le président de la république par décret en attendant que la procédure judiciaire se termine définitivement pour penser, en cas de condamnation, à la révocation.
La révocation, en cette étape de la procédure, est manifestement illégale. Je recommande un recours administratif ou gracieux dans les deux mois du recours en annulation pour que le président rapporte le décret.
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:28 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:28 PM)La loi n'est pas d'âme et ni de morale est impersonnelle et générale. Soit le droit est dit ou non.
Merci
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:47 PM)Dans le fond Macky n'a jamais cru au maoïsme ; il partageait les idées de Mao quand il était étudiant. Il a embrassé le libéralisme assez vite car il est arriviste et calculateur ; le libéralisme lui permet de tromper son peuple en gagnant beaucoup d'argent parce que Macky l'argent il l'aime, il l'adore et comme il aime l'argent, il sait que la seule façon d'en avoir beaucoup, c'est être au pouvoir et garder le plus longtemps possible le pouvoir. De ce fait sa folie pour le fric et pour le pouvoir le fait glisser aisément vers la dictature. Il n'a jamais cru aux idées de socialisme et de communisme.
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:49 PM)Dans le fond Macky n'a jamais cru au maoïsme ; il partageait les idées de Mao quand il était étudiant. Il a embrassé le libéralisme assez vite car il est arriviste et calculateur ; le libéralisme lui permet de tromper son peuple en gagnant beaucoup d'argent parce que Macky l'argent il l'aime, il l'adore et comme il aime l'argent, il sait que la seule façon d'en avoir beaucoup, c'est être au pouvoir et garder le plus longtemps possible le pouvoir. De ce fait sa folie pour le fric et pour le pouvoir le fait glisser aisément vers la dictature. Il n'a jamais cru aux idées de socialisme et de communisme.
Anonyme Dom Rewmi
En Septembre, 2018 (14:49 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (14:49 PM)des deux articles 135 et 140, il ressort :
- Avant une condamnation pour crime ou délit : la sanction c'est soit une suspension d'un mois par le ministre de tutelle ou celle de trois mois par le Président de la République.
- Après une condamnation définitive pour crime ou délit : la sanction c'est la révocation de droit motivé.
Point à la ligne!!!!
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:59 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:08 PM)Dans le fond Macky n'a jamais cru au maoïsme ; il partageait les idées de Mao quand il était étudiant. Il a embrassé le libéralisme assez vite car il est arriviste et calculateur ; le libéralisme lui permet de tromper son peuple en gagnant beaucoup d'argent parce que Macky l'argent il l'aime, il l'adore et comme il aime l'argent, il sait que la seule façon d'en avoir beaucoup, c'est être au pouvoir et garder le plus longtemps possible le pouvoir. De ce fait sa folie pour le fric et pour le pouvoir le fait glisser aisément vers la dictature. Il n'a jamais cru aux idées de socialisme et de communisme.
Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Please stop spreading
Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:21 PM)Korsiga
En Septembre, 2018 (15:32 PM)et l'article 140.du même ajoute que " - Sans que la liste soit limitative, les fautes énumérées ci-dessous peuvent entraîner l’application des dispositions de l’article 135 du présent code :
1. fait prévu et puni par la loi instituant la Cour des comptes ;
2. utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées ;
3. prêts d’argent effectués sur les recettes de la commune ;
4. faux en écriture publique authentique visés au Code pénal ;
5. faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code
pénal ;
6. concussion ;
7. spéculation sur l’affectation des terrains publics, les permis de construire ou de lotir ;
8. refus de signer ou de transmettre au représentant de l’Etat une délibération du conseil municipal.
Dans les sept premiers cas, la sanction administrative ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (15:33 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:45 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:04 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:25 PM)n'est pas une première. En
France, le casle plus patent est
la révocation Gérard Dalongeville
(ex-PS),alors écroué dans
une affaire de fausses factures
présumées, de sa fonction de
maire d'Hénin-Beaumont (Pasde-Calais)
a été prononcée mercredi
27 mai 2009 en conseil
des ministres. C'est Nicolas Sarkozy
qui avait prisle décret. Ici,
l'ancien président, n'avait pas
attendu une décision de justice.
Les accusations de détournement
de fonds publics, de faux
en usage en écriture publique
avaient suffi. Le maire était du
Parti socialiste, et Sarkozy de
l'UMP. La classe politique
n'avait pas parlé de règlement
de compte.
En Afrique en 2007 au Bénin,
le maire de Cotonou,, Léhady
Soglo a été ar le gouvernement
béninois. Une procédure inédite
au Bénin après environ 15 années
de décentralisation. Il était
reproché au maire de Cotonou
d'avoir octroyé des« primes de
maintien d’ordre » octroyées
au seul maire, « l’augmentation
de plus de 100% des frais de
représentation en 2017 sans délibération
du conseil municipal
», « la vente non conforme au
prix référentiel » d’une partie
du domaine public, « l’attribution
abusive d’une voie publique
aux fins d’habitation »
et desirrégularités dansla passation
des marchés publics et
la nomination du personnel…
De tels faits avaient suffi au
conseil des ministres de prendre
une mesure de révocation.
Au mois de mai dernier au
Mail, le maire de la commune
Bamako VI,Alou Coulibaly. Il
est reproché au maire d’avoir
octroyé des dispenses répétées
de paiement de taxes sans délibération
du conseil communal,
moyennant le paiement en nature
par la donation de terrains
ou le paiement en espèces à travers
de ses intermédiaires.
En Côte d'Ivoire, au début du
mois d'août dernier, le maire du
Plateau àAbidjan a été révoqué.
« Graves déviations » dans le
maniement des fonds communaux,
faux en écritures publiques
et détournements de
fonds portantsur plusieurs millions
d'euros, c'est ainsi que le
porte-parole du gouvernement
a justifié la révocation du maire
du Plateau, Noël Akossi
Bendjo.
Pour la même mairie de Dakar,
en 1978, Lamine Diack a été
révoqué par Senghor pour mauvaise
gestion de la... caisse
d'avance.
Anonyme
En Septembre, 2018 (16:35 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:53 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:53 PM)Fascisme!!!
En Septembre, 2018 (17:04 PM)Senegalais . Le Fascisme en marche au SENEGAL..
Amy
En Septembre, 2018 (17:12 PM)Ismaila Madior Fall fait le malin mais à échoué une fois à l agrégation et une fois à la titularisation.
Qu' il arrête de jouer au seul mec connaissant le droit.
Amy
En Septembre, 2018 (17:13 PM)Ismaila Madior Fall fait le malin mais à échoué une fois à l agrégation et une fois à la titularisation.
Qu' il arrête de jouer au seul mec connaissant le droit.
Anonyme
En Septembre, 2018 (17:31 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (17:37 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (17:46 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (18:16 PM)Le siège de toute cette confusion peut se trouver dans l’écriture de l’article 135 qui est un peu enchevêtrée. Cet article évoque juste les deux sanctions susceptibles d’intervenir en cas de crime qu’aurait commis un maire ou autres adjoints ou conseillers. Le premier alinéa de l’article 135 n’est pas un principe, mais pose juste la sanction suprême en cas de condamnation définitive pour crime à savoir la révocation de droit (ce qui se conçoit aisément car une personne définitivement condamnée perd tout droit et le décret doit couler de source). Le troisième alinéa de l’article 135, pour éviter cette confusion devait venir juste après le 1er alinéa et aurait pu être écrit comme suit : « Lorsque le maire ou tout autre conseiller municipal est condamné pour crime, sa révocation est de droit. Ils ne peuvent être révoqués que par décret (motivé) ».
Le deuxième alinéa : « les maires et adjoints….à trois mois », ne parle que de l’autre sanction administrative minimale qu’est la suspension d’un mois par arrêté du ministre de tutelle ou de trois en cas de prolongation par décret du Président de la République. Précisons que ce décret de prolongation de trois mois par le Président de la République n’a rien à voir avec le décret de révocation évoqué par l’alinéa 1er de l’article 135.
Pour finir le dernier alinéa de l’article 135 complète juste les sanctions, en disant que celles-ci à savoir les suspensions (alinéa 2) et la révocation (alinéa 1er ) doivent être motivées.
Le même raisonnement doit être appliqué pour l’article 140 en ce qui concerne les délits.
Anonyme
En Septembre, 2018 (18:17 PM)Gallo Mbaye
En Septembre, 2018 (19:58 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (19:59 PM)Mbaye
En Septembre, 2018 (20:00 PM)Maky
En Septembre, 2018 (20:08 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (20:08 PM)Réveillez-vous sénégalais !coup d’état politique, coup d’Etat électoral permanent !sabotage organisé des élections, Karim comme khalifa traqués pour des raisons politiques et ethniques, avez-vous vu maky traquer un poular ou un membre de l’Alliance des poulars de la Ripoublique APR? Nafi OFNAC virée pour avoir osé convoquer Aliou sall. Aliou Sall DG de la CDC, Maky arrache à l’ARMP un droit de regard sur ce que fait son frère qui gère des milliards exempts de contrôle. Pour maky, il faut éliminer avant la présidentielle les candidats wolofs sérieux en oubliant la leçon de Moïse dégageant le pharaon. Le verdict de Maky est dans la poche du juge. Tout le reste c’est théâtre et mackillage juridique de sa Mackystrature destinés à la consommation des moutons, à l’explosion de l’audimat des medias manipulés et aux frais d’honoraires des avocats. Maky délivre aux organismes de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, ARMP, OFNAC des ordres de mission ciblée vers ses adversaires, reçoit les rapports, fait le tri, met le coude sur les dossiers de son clan, sélectionne et dicte la conduite à la justice qui organise un simulacre de procès.
La mackystrature ne rend pas la justice, elle rend service à Macky
Hé Maky qui a construit Arène nationale et Dakar Aréna !
Hé Macky, si t’es garçon , ose affronter Karim et Khalifa !
Karim , deuxième après les lègislatives truquées, wolof , maky l’exclut
Khalifa, troisième après des législatives truquées , wolof maky l’exclut
Attention danger avec l’ethnicisme émergent
Anonyme
En Septembre, 2018 (20:09 PM)Posez la grille ethnique et vous lirez Maky facilement.
60 milliards à Maky pour une carte par personne qui ne viendra jamais. . 60 milliards investis sur des cartes pour voler les élections.Wade, avec 15 milliards, a produit 2 cartes par personnes dans le temps et dans l’espace. Maky qui avait promis 3191 milliards de FCFA avec les conseils délocalisés et 500 mille emplois aux jeunes, est volontairement incapable de nous livrer sans discrimination régionalo-ethnique des cartes d’électeur.
Le processus électoral est miné de A à Z comme dans le maquis. Comble de népotisme, de clanisme et de combinazione, c’est Aliou SAll DG de la caisse des dépôts et de consignations, frère de Maky, qui reçoit la caution des adversaires de Maky ! Pour la petite histoire Maky a taillé sur mesure le poste pour son frère de sang à la veille de sa nomination, en arrachant à l’ARMP, un droit de regard sur ce qui se passe à la CDC. Maky manipule la Constitution pour empêcher à Wade de se présenter à une élection présidentielle, avec un âge max pour les candidats. Maky invente le parrainage citoyen universel, avec 53.457 signatures au minimum, pour éliminer des adversaires qu’il n’ose pas affronter démocratiquement. Macky parraine des candidats fantoches aux différentes élections. Maky choisit et élimine les candidats de son choix à toutes les élections en manipulant la mackystrature ; demandez à Karim et Khalifa. Le parrainage permet à Maky de faire le tri de ses adversaires qui réussiront à passer après le tamis de la justice. Maky choisit les électeurs en sabotant l’inscription, la fabrication des cartes, leur distribution, la fabrication des bulletins, leur acheminement, l’organisation du vote, la proclamation des résultats. Seuls Maky et les 40 voleurs du suffrages du peuple détiennent le fichier électoral. Lors des législatives de juillet 2017, Maky a délibérément saboté les élections à Dakar, Touba, en milieu wolof, mouride et dans les zones non favorables. Aucun problème dans les régions toucouleur ou de sa belle-famille du Sine. Des mauritaniens de son ethnie franchissent le fleuve pour s’inscrire en masse sur les listes électorales. Farba ngom dit que le Fouta est le titre foncier de Macky. Maky avait 5 ans pour préparer les législatives de 2017. Il organise la fraude industrielle en confisquant la voix du peuple comme avec son wakh wakhééte sur un mandat de 5 ans. Les 6.210.000 électeurs votent ou pas comme Maky le veut. Les 90.000 électeurs de 200 bureaux de vote à Touba n’ont pas voté parce que Maky n’en voulait pas. Le vote a démarré à 18 heures à Touba, telle fut la volonté de Maky.1.021.502 électeurs n’ont pas vu la couleur de leur carte. 1 million 500 sénégalais, des sans-papiers, n’ont pas voté par sabotage organisé car Macky qui avait voté par force sans pièces à Fatick en 2007 l’a voulu ainsi. Relisez Althusser. Maky a confié l’appareil répressif de l’Etat à Abdoulaye Daouda Diallo, l’appareil idéologique confié à Yaya Abdoul Kane ministre des télécoms, chargé en plus du centre national d’Etat civil qui manipule les données démographiques avec fichage de tous les sénégalais dès la naissance, Chérif Diallo Directeur des TIC, Elhadji Ndiaye 2S TV PCA de la société sénégalaise de télédiffusion, Racine Talla à la RTS, ARTP avec le DG Abdou Karim Sall et le PCA Abou Abel Thiam, l’opérateur de téléphone Hayo couvrant le Fouta, Tigo à Yérim sow qui avait mis l’hôtel Radisson à la disposition de Maky pendant la présidentielle de 2012, comme Alassane Ouattara avec l’hôtel Ivoire d’Abidjan, pour lui servir d’Etat-major de guerre au cas où Wade refuserait de céder le pouvoir. La RTS, Youssou Ndour le ministre bodio bodio, en conflit d’intérêt avec son Groupe Falaat Maky, 2 S TV, le Quotidien, Libération, etc., font le reste du travail de propagande digne de la radio des mille collines du Rwanda. L’appareil économique étatique est sous la botte de son ethnie. Tout le Ministère de l’Economie dirigé par Amadou BA, est au service de son ethnie. Pour acheter les consciences, Maky invente soudainement en vue de la présidentielle de 2019, la délégation à l’entreprenariat rapide(DER) avec un budget officiel de 30 milliards de FCFA par an. La corruption de masse est en marche, arrachant ainsi toute dignité à l’électeur. L’OFNAC est une grosse arnaque, et ce n’est pas l’IGE Nafi Ngom Keita qui avait osé convoquer Aliou Sall le frère de Maky qui dira le contraire.
Case Rebeuss, il n’y a que les wolofs qui y séjournent dont les candidats sérieux que sont Karim Wade et Khalifa, victimes de méthodes et procès dignes du nazisme et du stalinisme. Mamadou Dia avait même, selon RFI, tenté un coup d’Etat depuis Dakar contre Sekou Touré dans les années soixante pour soutenir ses parents peul fouta de la Guinée. Senghor couplé à Mamadou Dia et Diouf avec son dauphin Tanor, ont initié cette coalition ethnique depuis 1960. Maky la perpétue avec le PM Dione. Cissé Lo avait déjà théorisé la coalition toucouleur et sérére. 517.770 bénéficiaires des bourses familiales politico-ethniques qui ne travaillent pas ont reçu 258.885.000.000 F CFA à raison 100.000 FCFA par ménage et par trimestre de 2013 à 2018. Une milice d’ASP politico-ethnique cooptée sans concours au nez et à la barbe de la police nationale et de la gendarmerie. En plus de la toucoulorisation à outrance de la république par des nominations, Maky veut changer la donne démographique du Sénégal en inscrivant en masse les peuls Fouta de la Guinée sur les listes électorales. Maky veut brûler ce pays où la coexistence des peuples et religions était incontestable. La mackystrature récite une dictée sous contrôle de Maky. Attention Maky est dangereux !
Chers compatriotes, réveillez-vous !
Les sénégalais ont tranquillement vaqué à leurs occupations le lendemain des défaites de Diouf et de Wade, pour le pouvoir, rien que pour le pouvoir, pour tout le pouvoir. Le PSE ce sont les Petrotimbo faye gaz Sall émergents. Maky fait tout pour immerger le Sénégal dans un océan de larmes, de feu, de sang, de cimetières.
Attention danger, l’ethnicisme émerge !
Anonyme
En Septembre, 2018 (20:31 PM)Il appartient à l'autorité de révocation .préalablement à toute sanction d'inviter la personne à sanctionner a s'expliquer sur les faits à lui reprochés '. Il ne faut pas d'avantage fragiliser la cour suprême
Anonyme
En Septembre, 2018 (22:48 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (23:28 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (01:08 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (06:43 AM)Posez la grille ethnique et vous lirez Maky facilement.
60 milliards à Maky pour une carte par personne qui ne viendra jamais. . 60 milliards investis sur des cartes pour voler les élections.Wade, avec 15 milliards, a produit 2 cartes par personnes dans le temps et dans l’espace. Maky qui avait promis 3191 milliards de FCFA avec les conseils délocalisés et 500 mille emplois aux jeunes, est volontairement incapable de nous livrer sans discrimination régionalo-ethnique des cartes d’électeur.
Le processus électoral est miné de A à Z comme dans le maquis. Comble de népotisme, de clanisme et de combinazione, c’est Aliou SAll DG de la caisse des dépôts et de consignations, frère de Maky, qui reçoit la caution des adversaires de Maky ! Pour la petite histoire Maky a taillé sur mesure le poste pour son frère de sang à la veille de sa nomination, en arrachant à l’ARMP, un droit de regard sur ce qui se passe à la CDC. Maky manipule la Constitution pour empêcher à Wade de se présenter à une élection présidentielle, avec un âge max pour les candidats. Maky invente le parrainage citoyen universel, avec 53.457 signatures au minimum, pour éliminer des adversaires qu’il n’ose pas affronter démocratiquement. Macky parraine des candidats fantoches aux différentes élections. Maky choisit et élimine les candidats de son choix à toutes les élections en manipulant la mackystrature ; demandez à Karim et Khalifa. Le parrainage permet à Maky de faire le tri de ses adversaires qui réussiront à passer après le tamis de la justice. Maky choisit les électeurs en sabotant l’inscription, la fabrication des cartes, leur distribution, la fabrication des bulletins, leur acheminement, l’organisation du vote, la proclamation des résultats. Seuls Maky et les 40 voleurs du suffrages du peuple détiennent le fichier électoral. Lors des législatives de juillet 2017, Maky a délibérément saboté les élections à Dakar, Touba, en milieu wolof, mouride et dans les zones non favorables. Aucun problème dans les régions toucouleur ou de sa belle-famille du Sine. Des mauritaniens de son ethnie franchissent le fleuve pour s’inscrire en masse sur les listes électorales. Farba ngom dit que le Fouta est le titre foncier de Macky. Maky avait 5 ans pour préparer les législatives de 2017. Il organise la fraude industrielle en confisquant la voix du peuple comme avec son wakh wakhééte sur un mandat de 5 ans. Les 6.210.000 électeurs votent ou pas comme Maky le veut. Les 90.000 électeurs de 200 bureaux de vote à Touba n’ont pas voté parce que Maky n’en voulait pas. Le vote a démarré à 18 heures à Touba, telle fut la volonté de Maky.1.021.502 électeurs n’ont pas vu la couleur de leur carte. 1 million 500 sénégalais, des sans-papiers, n’ont pas voté par sabotage organisé car Macky qui avait voté par force sans pièces à Fatick en 2007 l’a voulu ainsi. Relisez Althusser. Maky a confié l’appareil répressif de l’Etat à Abdoulaye Daouda Diallo, l’appareil idéologique confié à Yaya Abdoul Kane ministre des télécoms, chargé en plus du centre national d’Etat civil qui manipule les données démographiques avec fichage de tous les sénégalais dès la naissance, Chérif Diallo Directeur des TIC, Elhadji Ndiaye 2S TV PCA de la société sénégalaise de télédiffusion, Racine Talla à la RTS, ARTP avec le DG Abdou Karim Sall et le PCA Abou Abel Thiam, l’opérateur de téléphone Hayo couvrant le Fouta, Tigo à Yérim sow qui avait mis l’hôtel Radisson à la disposition de Maky pendant la présidentielle de 2012, comme Alassane Ouattara avec l’hôtel Ivoire d’Abidjan, pour lui servir d’Etat-major de guerre au cas où Wade refuserait de céder le pouvoir. La RTS, Youssou Ndour le ministre bodio bodio, en conflit d’intérêt avec son Groupe Falaat Maky, 2 S TV, le Quotidien, Libération, etc., font le reste du travail de propagande digne de la radio des mille collines du Rwanda. L’appareil économique étatique est sous la botte de son ethnie. Tout le Ministère de l’Economie dirigé par Amadou BA, est au service de son ethnie. Pour acheter les consciences, Maky invente soudainement en vue de la présidentielle de 2019, la délégation à l’entreprenariat rapide(DER) avec un budget officiel de 30 milliards de FCFA par an. La corruption de masse est en marche, arrachant ainsi toute dignité à l’électeur. L’OFNAC est une grosse arnaque, et ce n’est pas l’IGE Nafi Ngom Keita qui avait osé convoquer Aliou Sall le frère de Maky qui dira le contraire.
Case Rebeuss, il n’y a que les wolofs qui y séjournent dont les candidats sérieux que sont Karim Wade et Khalifa, victimes de méthodes et procès dignes du nazisme et du stalinisme. Mamadou Dia avait même, selon RFI, tenté un coup d’Etat depuis Dakar contre Sekou Touré dans les années soixante pour soutenir ses parents peul fouta de la Guinée. Senghor couplé à Mamadou Dia et Diouf avec son dauphin Tanor, ont initié cette coalition ethnique depuis 1960. Maky la perpétue avec le PM Dione. Cissé Lo avait déjà théorisé la coalition toucouleur et sérére. 517.770 bénéficiaires des bourses familiales politico-ethniques qui ne travaillent pas ont reçu 258.885.000.000 F CFA à raison 100.000 FCFA par ménage et par trimestre de 2013 à 2018. Une milice d’ASP politico-ethnique cooptée sans concours au nez et à la barbe de la police nationale et de la gendarmerie. En plus de la toucoulorisation à outrance de la république par des nominations, Maky veut changer la donne démographique du Sénégal en inscrivant en masse les peuls Fouta de la Guinée sur les listes électorales. Maky veut brûler ce pays où la coexistence des peuples et religions était incontestable. La mackystrature récite une dictée sous contrôle de Maky. Attention Maky est dangereux !
Chers compatriotes, réveillez-vous !
Les sénégalais ont tranquillement vaqué à leurs occupations le lendemain des défaites de Diouf et de Wade, pour le pouvoir, rien que pour le pouvoir, pour tout le pouvoir. Le PSE ce sont les Petrotimbo faye gaz Sall émergents. Maky fait tout pour immerger le Sénégal dans un océan de larmes, de feu, de sang, de cimetières.
Attention danger, l’ethnicisme émerge !
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