Jean François Marie Biagui sort de son silence. Le secrétaire général du Mfdc en conférence de presse ce lundi appuie le Collectif des cadres dans leur quête de la paix dans le sud du pays. Dans un texte liminaire,Biagui souligne que les cadres ont entendu son appel.
"Le 20 décembre 2005, c’est-à-dire 15 mois après cet appel solonnel du secrétaire général du Mfdc, le collectif a fait la démonstration qu’il nous avait entendus et compris, notamment en ayant oeuvré à la rencontre, le même jour, entre le Président du Mfdc, monsieur l’Abbé Diamacoune, et des chefs de guerre Atika, à Sao Domingo, en Guinée Bissau". Pour celui qui se considère toujours comme le secrétaire général du Mfdc (il avait été destitué par Diamacoune), la pertinence de la démarche des cadres est à saluer. Jean François Marie Biagui salue également le courage politique et la sagesse qui ont guidé l’Abbé Diamacoune Senghor dans la perspective de cette rencontre de Sao Domingo. Pour Biagui, une grande étape est ainsi franchie, dans la voie des necessaires retrouvailles inter-Mfdc, en vue d’harmoniser les différentes positions du mouvement et, par conséquent, de dégager une stratégie et une plate-forme revendicative communes, que le Mfdc serait alors amenée à défendre lors de vraies négociations avec les gouvernement. Pour lui, il n’ y a plus d’obstacles quant à l’organisation d’assises inter-Mfdc à cette fin en Guinée Bissau. Cela se justifie par le fait à en croire Biagui," que toutes les composantes le réclament". Pour lui les accords de paix du 30 décembre ou ce qu’il convient d’appeler "accords" seraient plutôt de mécanismes susceptibles d’obtenir la reddition pure et simple du Mfdc. Il conclut que la paix avant l’heure n’est pas la paix.
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