Le président du Grand parti, Malick Gakou, s'"insurge" et s'"indigne" contre la révocation du maire de Dakar, Khalifa Sall. "Aucune adversité politique ne justifie cet acharnement sans fondement contre l'honorable député-maire Khalifa Ababacar Sall", dénonce-t-il dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Gakou de poursuivre : "Décidément, le magistère du Président Macky Sall, qui s'achèvera le 24 février 2019 par la grâce de Dieu et la volonté du peuple Sénégalais, masque difficilement les tentatives de confiscation de la volonté populaire par une fabrication électorale d'un deuxième mandat totalement en porte-à-faux avec les intérêts supérieurs de la Nation."
Face à cette situation le leader du Grand parti promet d'être "à la pointe du combat pour la défense des droits inaliénables de l'honorable député-maire Khalifa Ababacar Sall à soumettre sa candidature au peuple sénégalais et à le servir avec dévouement et loyauté conformément à son engagement patriotique de tous les jours".
Gakou dit rester "convaincu que le droit et la justice triompheront sur les forces d'inerties rétrogrades qui veulent enlever toute substance à la Démocratie et à la Justice sociale dans notre pays".
S'adressant directement à Khalifa Sall, le président du Grand parti clame : "Te voler ton mandat de Maire ne t'enlèvera pas du cœur des Sénégalais." Avant d'inviter les Sénégalais à "combattre farouchement les forces antidémocratiques qui entendent spolier le devenir de la nation sénégalaise".
6 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (23:16 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:21 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:22 PM)La décision est prématurée d’autant plus qu’il n’y a pas de décision judiciaire définitive en la matière. On aurait pu comprendre qu’une telle décision fut prise si la Cour suprême avait vidé le contentieux. Ce qui n’est pas encore le cas. Ce qui, d’un certain point de vue, montre aussi le peu d’estime que le pouvoir exécutif peut avoir pour le pouvoir judiciaire. Parce que l’exécutif aurait pu attendre que toute la procédure judiciaire soit à son terme pour en tirer toutes les conclusions. Mais s’arrêter au constat de la condamnation de Khalifa Sall par les juridictions de fond et en tirer une conséquence administrative, ça pose un problème.
Pourquoi ?
Parce que théoriquement, le juge de la Cour suprême peut infirmer l’arrêt de la Cour d’appel. Donc théoriquement il peut infirmer la Cour d’appel. Donc à partir de là on ne comprend pas pourquoi l’exécutif s’acharne à prendre une décision alors qu’il y a toujours une voie de recours qui est possible devant la Cour suprême. Malheureusement, ça conforte ceux qui pensent qu’il s’agirait plus d’une chasse à un adversaire politique que d’une véritable volonté de veiller à une bonne utilisation des ressources publiques.
agrégé en droit,
Anonyme
En Septembre, 2018 (07:57 AM)Gapaiba
En Septembre, 2018 (09:13 AM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:45 PM)Participer à la Discussion