L'ex-maire de Dakar, actuel président du Sénat, est "incapable d'être la deuxième personnalité de l'État". C'est la conviction des progressistes, en réaction à la lettre-réponse de Pape Diop, s'attaquant à la coalition Benno Siggil Sénégal. Il avait révélé que beaucoup parmi ses leaders seraient des grabataires à deux doigts de la mort."Il s'agit de constater, comme le soleil de midi, les comportements inquiétants d'un homme censé respecter et faire respecter la Constitution, dans son esprit comme dans sa lettre et qui se révèle chaque jour incapable d'accomplir ses missions, en préservant le précieux acquis de la cohésion nationale", a affirmé un communiqué de l'Afp parvenu hier à notre rédaction.
Niasse et ses compagnons refusent de parler de la santé de Wade "ivre d'un pouvoir dont il ne connaît ni la nature ni les limites". Il y va de l'intérêt général, selon les progressistes qui précisent dans ce communiqué : "malgré la pudeur que charrie ce sujet, nul ne saurait se soustraire à une telle exigence, du fait des conséquences liées à l'intérêt général.
Le problème n'est donc ni privé, ni personnel. Les dérives verbales proches de l'hystérie ne sauraient occulter ces évidences".Par conséquent, dans un tel contexte, comment s'étonner que M. Pape Diop, Président du Sénat, nommé par un décret présidentiel, et qui s'est retrouvé, du jour au lendemain, dans les habits trop amples pour lui, de deuxième personnage de l'État, adopte un langage ordurier, tiré des bas-fonds de l'indignité, très loin de la rigueur morale inhérente aux traditions et aux exigences de la République ? s'interrogent-ils dans le document.
Se prononçant sur le départ annoncé des militaires français et la restitution des terres à l'État du Sénégal, les camarades de Moustapha Niasse avertissent : "sur les espaces fonciers dont la restitution à l'État est prévue dans le cadre des mesures de retrait des Forces françaises présentes au Sénégal, l'Afp lance un appel pressant pour que les intérêts des populations en proie aux inondations et au déficit de logements soient pris en compte, au lieu de penser à un palais pour le prince".
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