Le directeur de l’agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) après le pôle Dakar-Thiès-Mbour s’est attaqué au pôle du territoire Sine-Saloum pour être sur la voie tracée dans le Plan Sénégal Emergent. C’est ainsi qu’un atelier est organisé à Kahoune, département de Kaolack, pour le lancement du schéma directeur d’aménagement et de développement territorial du pôle territoire Sine-Saloum dont les travaux vont durer 5 mois.
Mamadou Djigo, directeur de l’Anat, informe que «tous les aspects seront tenus en compte: la structuration économique, la structuration démographique, la structuration au niveau des infrastructures. La géostratégique du pôle, compte tenu de ses atouts, de ses potentialités compte tenu aussi de tous les éléments qui l’entourent. A savoir aussi ses contraintes et ses faiblesses».
Interrogé sur le règlement du litige entre Kaolack et Ndiafat, il dit que ce dossier est déjà tranché. «Je pense que tout est rentré dans l’ordre, car nous avons utilisé toutes les méthodes possibles afin de montrer aux deux communes leurs limites réelles», dit-il.
Pour régler les conflits, l’Anat utilise des moyens de dernière génération: «nous disposons d’une cartographie assez ancienne. Nous disposons des outils performantes, des outils de dernière génération, le Gps de dernière génération», lance Mamadou Djigo.
Il poursuit: «Nous n’avons pas de difficulté par rapport au contenu technique. Ce qui est difficilement gérable est lié à l’aspect politique. Mais qui dit arbitre dit trancher surtout quand tout le monde est là, il n y a pas de soucis à se faire».
Selon lui, l’Anat dispose de tous les moyens pour régler ces litiges et réglementer la territorialisation du Sénégal.
«L’Anat dispose d’instruments et d’outils pour régler ces questions. Nous sommes en train de les corriger. C’est ce qui fait que nous y allons petit à petit. Nous ne voulons pas bousculer tout, mais nous faisons de tel sorte que d’ici sous peu, ces questions de limite seront que maux et souvenirs. Nous nous battons pour que ces incohérences liées aux incohérences territoriales soient réglées définitivement» soutient Mamadou Djigo, directeur de l’Anat.
Chamsidine SANE
2 Commentaires
Serign Ndakaru
En Février, 2017 (23:21 PM)Fulbbe
En Février, 2017 (09:13 AM)M. djogo, quelques soit le matériel disponible fut-il composé de GPS de dernière généra ration, le problème reste entier et il n'appartient nullement à l'ANAT de décider par où commence et où s’arrête un commune vis à vis d'une autre. Arrêtez la diversion et poser les bonnes et avec les acteurs qu'il faut. Sinon, les GPS vont créer plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, car chaque génération pourrait remettre en doute les performances de son ainé. L'ANAT ne doit pas céder à la politique politicienne même si elle est dirigée par les politicards qui ne cherchent qu'à préserver leur statut et privilèges.
Participer à la Discussion