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Politique

L’ANCIEN PREMIER MINISTRE RENOUE AVEC SES ATTAQUES : Idrissa Seck dénonce le mensonge et l’accaparement des ressources au sommet de l’Etat

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L’ANCIEN PREMIER MINISTRE RENOUE AVEC SES ATTAQUES : Idrissa Seck dénonce le mensonge et l’accaparement des ressources au sommet de l’Etat
Manoeuvre politique au coeur de la Korité : Wade se dédit , Idy dénonce le mensonge
L'ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui s'exprimait, hier, à Thiès, à la fin de la prière de l'Aïd-el-fitr, à la Grande mosquée de Moussanté, a fait l'éloge de la vérité et a évoqué l'au-delà. Plus explicite, il a dénoncé le mensonge et l’accaparement des ressources au sommet de l’Etat.

THIES – Idrissa Seck charge les tenants actuels du pouvoir. À la Grande mosquée de Moussanté où, comme d'habitude il a prié au sein d'une foule compacte de fidèles, Idrissa Seck qui a suivi avec un grand intérêt le sermon du nouvel imam ratib de Thiès, Seydi Tafsir Babacar Ndiour s’en est inspiré pour dénoncer certaines pratiques au sommet de l’Etat. Quand l’imam évoque «le travail qui anoblit, l'aide qui, en général, asservit, le vol qui avilit», le maire de Thiès en retient «l'invitation à une acquisition noble des richesses et à leur judicieuse emploi qui inclut naturellement la solidarité».
Idrissa Seck a aussi dit apprécier l’aversion de l’Imam pour le mensonge. En effet, selon l’ancien Premier ministre «la vérité est l'une des prescriptions les plus fortes». Et pour lui, «dire des choses sans en avoir la preuve ou même dire des choses dont on a la preuve de l'absolue fausseté constitue des risques extrêmement graves dans la conduite du pays et dans la conduite de nos vies privées tout court». À en croire l'ancien N°2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), le retour à ces deux enseignements serait le plus grand bien pour le pays.
Idrissa Seck a également pensé à son défunt ami, l'imam Cheikh Tamsir Ndiour, rappelé à Dieu le 23 mai dernier. Du défunt imam, il dit avoir retenu sa «foi» et «l'éclat de la beauté» de ses oeuvres en termes de recommandations pour «améliorer la conduite des croyants». «La vie terrestre apparaît aux yeux de ceux qui ne croient pas en la vie céleste comme une absurdité, tellement elle est brève, tellement elle manque de sens, si elle ne devait être prolongée pour une vie céleste où sont récompensées les bonnes oeuvres».
Dans son sermon, le nouvel imam ratib de Thiès est largement revenu sur quelques tares de la société sénégalaise. Il a ainsi rappelé la déperdition des moeurs, la banalisation de la prostitution, le mensonge, l'enrichissement illicite, le non-respect des règles dans la passation des marchés publics... Des tares qui, selon lui, ne sont pas conformes à la philosophie de l'Islam.

POLEMIQUE AUTOUR DE SA CANDIDATURE EN 2012 : Me Wade parle de «non débat» et lance un «20e appel» au dialogue

Manoeuvre politique au coeur de la Korité : Wade se dédit , Idy dénonce le mensonge
À la faveur de la célébration de la Korité, hier, à la Grande mosquée Mazalikoul Djinaane, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a assimilé la controverse autour de sa candidature à la présidentielle de 2012 à un «non débat». Non sans tendre à nouveau la main à l'opposition. Le 20e appel du genre, selon lui.

«Un non débat». Voilà comment le président de la République conçoit la polémique autour de sa candidature à la présidentielle de 2012. Me Wade, qui s'exprimait, hier, à la fin de la prière de l'Aïd-el-fitr, communément appelée Korité, à la Grande mosquée Mazalikoul Djinaane, minimise ainsi la polémique sur la recevabilité ou non de sa candidature en 2012.
Toutefois, le chef de l'État a émis le souhait de voir le pouvoir en place, légalement élu, dialoguer avec l'opposition. Dans ce dessein, il a lancé un «20e appel» au dialogue, notamment à l'endroit des leaders de Bennoo Siggil Senegaal.
Me Wade déclare qu'«il n'est pas normal que, dans un petit pays comme le Sénégal, il n'y ait pas de dialogue entre le pouvoir et l'opposition». «Nous pouvons laisser un pouvoir régulièrement élu gouverner et laisser l'opposition jouer son rôle et s'opposer. Mais, il doit exister un espace de dialogue qui ne préjudicie en rien les options du pouvoir et de l'opposition. Nous ne sommes pas des ennemis», estime-t-il.
Même s'il reconnaît que l'opposition et le pouvoir ont les mêmes ambitions, à savoir diriger le pays, le chef de l'État n'en souligne pas moins que «l'opposition doit accepter le verdict issu des urnes». «Lorsqu'on se décide à se référer à la voix du peuple, lorsqu'il se prononce, il faut accepter. Sinon, on tombe dans l'anarchie», soutient Me Wade. À l'en croire, ce sont les mêmes conseils qu'il avait donnés aux candidats qui étaient en lice lors du premier tour de la présidentielle guinéenne.

«J'écoute les opinions sur le couplage des élections, le moment venu, je m'exprimerai»
Faisant la leçon à ses opposants, le président de la République assène : «La démocratie, c'est la liberté de s'opposer, mais aussi avoir l'esprit de patriotisme, éviter de détruire les acquis». Il ajoute : «On tient le pouvoir, rien ne peut nous ébranler. J'aurais pu dire : Je ne veux pas de dialogue. Je peux gouverner tout seul, et seul le peuple décidera». Selon lui, «un espace de dialogue n'exclut pas la divergence des opinions». «Dans l'opposition, je savais aménager un espace de dialogue avec le pouvoir de Diouf. Cela a fait que j'ai participé plusieurs fois à ses gouvernements, sans changer mes opinions. Le président Diouf savait très bien que je voulais être président, mais ça n'a rien changé dans nos relations», rappelle le chef de l'État.
Sur sa lancée, Me Wade indique, toujours à l'endroit de l'opposition : «Si nous dialoguons, le peuple acceptera de dialoguer, mais si nous nous tirons les uns sur les autres, nos militants nous imiteront. Et cela crée une atmosphère délétère».
Le président de la République propose une double alternative aux opposants : la participation au gouvernement, tout en gardant leurs opinions, ou un dialogue, tout en restant hors du gouvernement.
Sur le dessein qu'on lui prête de vouloir coupler la Présidentielle aux Législatives, Me Wade déclare : «On est en démocratie. Chacun peut s'exprimer. Mais, j'écoute les opinions, et le moment venu, je m 'exprimerai avant les élections».


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