La Mission d’observation électorale de l’Union Européenne (MO/UE) a salué la ‘’manière adéquate’’ dont se sont déroulées les opérations électorales, et le ‘’comportement responsable des électeurs’’, en dépit des ‘’incohérences juridiques et d’importantes défaillances procédurales’’ ayant entaché la phase de validation des candidatures.
En conférence de presse mardi à Dakar pour présenter la déclaration préliminaire qui rassemble l’ensemble des observations de la mission, la MO/UE a salué la ‘’responsabilité’’ des électeurs qui se sont montrés, dimanche lors du scrutin, ‘’désireux d’exercer dans le calme leur devoir citoyen dés le démarrage du vote’’.
Selon le chef de la Mission, Thijs Berman qui avait à ses côtés le chef de la délégation du Parlement européen, ‘’le scrutin a été bien tenu dans un processus sous tension qui aurait dû bénéficier de beaucoup plus de transparence’’.
La MO/UE a indiqué le ministère de l’Intérieur a interdit plusieurs manifestations déclarées à l’avance par des candidats de l’opposition bien que le code électoral garantisse le droit de libre réunion durant le période de campagne électorale.
’’Ce principe s’inscrit pourtant dans le droit à manifester librement, conformément à la Constitution sénégalaise et aux obligations internationales en matière d’élection’’, a rappelé Berman.
En outre, a-t-il ajouté, le ministère chargé des Elections et la Commission électorale nationale autonome (CENA) sont restés ‘’muets sur l’évolution des états de distribution des cartes’’, étape s’inscrivant dans le cadre ‘’des bonnes pratiques internationales pour plus de transparence’’.
La mission a aussi noté ‘’une absence partielle mais significative de vérification de l’encre sur les doigts des électeurs’’.
Sur l’audit du fichier électoral, la mission note ‘’la persistance de la sous représentativité de l’électoral âgé de 18 à 23 ans, estimée à plus d’un million d’électeurs potentiels’’. Les observateurs regrettent que cette partie potentielle de l’électorat n’ait pas suscité un grand intérêt des parties prenantes.
Concernant l’invalidation de trois candidatures indépendantes (Youssou Ndour, Kéba Keinde, Abdourahmane Sarr), la mission estime qu’un nombre important d’électeurs parrainant ces candidats a été rejeté par la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) bien qu’ils soient inscrits sur le fichier.
Sur la motivation du Conseil constitutionnel dans l’acceptation de la candidature du président sortant, la mission estime que la validation ‘’repose sur la fusion de la durée du mandat et de son renouvellement. Cette fusion remet en cause la régularité de la procédure de réintroduction du septennat en 2008’’, relève la mission.
Le rôle ‘’positif d’information’’ joué par les médias a été aussi salué par la MOE/UE. Pour Thijs Berman, ‘’le Sénégal reste l’un des pays du continent où le climat envers les médias est des plus favorable’’.
Pour la mission, le ministère chargé des Elections et la CENA ont ‘’bien maîtrisé le calendrier électoral’’.
Dans l’optique d’un second tour qui se profile à l’horizon, la MOE/UE reste au Sénégal avec ses 90 observateurs jusqu’à la proclamation définitive des résultats.
La mission publiera un rapport final sur l’ensemble de ses observations dans les trois mois suivant la fin du processus électoral.
ADL/AD
16 Commentaires
Féministe Sénégalaise
En Février, 2012 (14:39 PM)Pas possible
Well...
En Février, 2012 (14:39 PM)Drai
En Février, 2012 (14:40 PM)D.
En Février, 2012 (14:41 PM)AU nom de tous les Malick BA,
au nom de toutes les victimes des Wade,
au nom de notre cher Senegal,
il faut que les
WADE DEGAGENT !!!!!!!!!!!!!
SENEGALAIS, INDIGNONS-NOUS !!!!!!
SENEGALAIS, PROTEGEONS NOTRE VOTE !!!!!!!!!!!
Doff_bi
En Février, 2012 (14:47 PM)Nous avons encore besoin des blancs pour arbitre.
wade moma diakhal malgré cette grande vigilance il a pu vole
Xalaas
En Février, 2012 (14:50 PM)Parce que l'Africain ne décide rien de lui même et que nos gouvernants nous trompent et ne suivent que les directives des pays occidentaux qui nous maintiennent en perfusion !
Xalaas !
Diop
En Février, 2012 (14:52 PM)Partent superviser?
Weuz
En Février, 2012 (14:54 PM)J'APPELLE AU BOYCOTT DU 2è TOUR.Si Macky passe cela n'arrange pas les jeunes de l'opposition; en plus il a triché pour en arriver là
BOYCOTTONS LE 2è TOUR DES ELECTIONS.A MALIN; MALIN ET DEMI
Bo
En Février, 2012 (15:01 PM)Moise 67
En Février, 2012 (15:14 PM)Logique
En Février, 2012 (15:57 PM)Sopi
En Février, 2012 (16:19 PM)VOUS NE TROUVEZ ''?
Street Boy
En Février, 2012 (16:57 PM)Un Passant !
En Février, 2012 (17:34 PM)Au Sénégal, on vote depuis le 19e siècle, dixit Babacar J. Ndiaye. Il nous est même arrivé d'exporter notre savoir-faire électoral en 2002 au Maroc où des techniciens de la Direction des élections avaient encadré des fonctionnaires marocains pendant leurs élections législatives de septembre de la même année. Depuis, les Marocains se sont émancipés : en 2007 et 2012, ils ont organisé les mêmes élections législatives de façon brillante et sans concours extérieur. Pendant ce temps, au Sénégal, nous en sommes à soumettre notre fichier électoral à un audit dit "international" et à l'appréciation des Occidentaux.
Ces derniers se permettent d'interpeller notre Conseil constitutionnel, qui est un de nos organes de souveraineté, et même de contester ses décisions, jusqu’après les élections.
Les électeurs, seuls décideurs légitimes, ont clairement sanctionné ceux qui avaient fait de l'opposition à la candidature de Wade leur cheval de bataille et leur unique thème de campagne. Macky Sall, qui s'est très tôt démarqué de cette stratégie puérile pour sillonner le pays et parler aux populations, tout comme Abdoulaye Wade qui a visité tous les départements du pays, sont arrivés vainqueurs du scrutin et vont vraisemblablement s'affronter au second tour sous le regard groggy des occupants de la Place de l'Indépendance.
Cette leçon semble échapper à ces candidats illusionnistes qui se confondent encore en déclarations une quelconque influence sur les citoyens électeurs ! Certains de leurs acolytes vont même jusqu'à les désigner comme "arbitres" de la probable seconde mi-temps électorale qui s'annonce ! Pourtant, ils n'ont aucune alternative, tant les termes de l'équation sont simples : non Wade = Macky, et inversement. Ils ne peuvent avoir que deux postures possibles : appeler à voter Macky ou laisser les électeurs décider eux-mêmes.
Dans le premier cas, la posture serait cohérente avec leur opposition à la candidature de Wade, mais elle les mettrait dans l’embarras compte de la prudence de Macky à leur égard et des distances qu’il a toujours prises par rapport à leurs tactiques politiciennes. Dans le second cas, le message des urnes semble clair : les électeurs veulent en finir avec Wade. Ils lui ont donné une seconde chance en 2007. En 2012, ils souhaitent le voir partir en retraite. Ce qu’il n’a pas fait en 12 ans de règne avec tous les pouvoirs à sa disposition, il ne le fera pas en 7 ans, voire moins, avec un âge très avancé et une santé chancelante qui inquiètent plus qu’ils ne rassurent. Cette décision des électeurs, ni Moustapha Niass ni Ousmane T. Dieng ne peuvent l’influencer. Ils se tromperaient lourdement en pensant le contraire.
Le cas de Djibo Kâ en 2000 doit les édifier, même s’il est vrai que dans le marigot politique sénégalais, les crocodiles ont la mémoire courte.
Un Passant
En Février, 2012 (17:42 PM)Les électeurs, seuls décideurs légitimes, ont clairement sanctionné ceux qui avaient fait de l'opposition à la candidature de Wade leur cheval de bataille et leur unique thème de campagne. Macky Sall, qui s'est très tôt démarqué de cette stratégie puérile pour sillonner le pays et parler aux populations, tout comme Abdoulaye Wade qui a visité tous les départements du pays, sont arrivés vainqueurs du scrutin et vont vraisemblablement s'affronter au second tour sous le regard groggy des occupants de la Place de l'Indépendance.
Cette leçon semble échapper à ces candidats illusionnistes qui se confondent encore en déclarations une quelconque influence sur les citoyens électeurs ! Certains de leurs acolytes vont même jusqu'à les désigner comme "arbitres" de la probable seconde mi-temps électorale qui s'annonce ! Pourtant, ils n'ont aucune alternative, tant les termes de l'équation sont simples : non Wade = Macky, et inversement. Ils ne peuvent avoir que deux postures possibles : appeler à voter Macky ou laisser les électeurs décider eux-mêmes.
Dans le premier cas, la posture serait cohérente avec leur opposition à la candidature de Wade, mais elle les mettrait dans l’embarras compte de la prudence de Macky à leur égard et des distances qu’il a toujours prises par rapport à leurs tactiques politiciennes. Dans le second cas, le message des urnes semble clair : les électeurs veulent en finir avec Wade. Ils lui ont donné une seconde chance en 2007. En 2012, ils souhaitent le voir partir en retraite. Ce qu’il n’a pas fait en 12 ans de règne avec tous les pouvoirs à sa disposition, il ne le fera pas en 7 ans, voire moins, avec un âge très avancé et une santé chancelante qui inquiètent plus qu’ils ne rassurent. Cette décision des électeurs, ni Moustapha Niass ni Ousmane T. Dieng ne peuvent l’influencer. Ils se tromperaient lourdement en pensant le contraire.
Le cas de Djibo Kâ en 2000 doit les édifier, même s’il est vrai que dans le marigot politique sénégalais, les crocodiles ont la mémoire courte.
Un Passant
En Février, 2012 (17:51 PM)Dans le premier cas, la posture serait cohérente avec leur opposition à la candidature de Wade, mais elle les mettrait dans l’embarras compte de la prudence de Macky à leur égard et des distances qu’il a toujours prises par rapport à leurs tactiques politiciennes. Dans le second cas, le message des urnes semble clair : les électeurs veulent en finir avec Wade. Ils lui ont donné une seconde chance en 2007. En 2012, ils souhaitent le voir partir en retraite. Ce qu’il n’a pas fait en 12 ans de règne avec tous les pouvoirs à sa disposition, il ne le fera pas en 7 ans, voire moins, avec un âge très avancé et une santé chancelante qui inquiètent plus qu’ils ne rassurent. Cette décision des électeurs, ni Moustapha Niass ni Ousmane T. Dieng ne peuvent l’influencer. Ils se tromperaient lourdement en pensant le contraire.
Le cas de Djibo Kâ en 2000 doit les édifier, même s’il est vrai que dans le marigot politique sénégalais, les crocodiles ont la mémoire courte.
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