Le coach sportif I. Seck a comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar à la suite d'une plainte déposée par son ex-épouse, M. B. Fall, pour violation de domicile, violences et attentat à la pudeur avec violence, rapporte Le Soleil.
Depuis leur séparation, survenue il y a un peu plus d’un an, la plaignante accuse son ex-mari d’un comportement intrusif et inquiétant. Elle affirme qu’il se rend fréquemment chez elle sans y être invité, frappant à sa porte et à sa fenêtre de nuit, parfois entre 23h et 6h du matin.
Le jour des faits, selon les déclarations de la plaignante, I. Seck aurait passé la journée dans sa chambre, avant de fermer la porte à clé et de tenter de la forcer à avoir des rapports intimes.
Le prévenu a nié toute contrainte ou violence, soutenant que M. B. Fall demeure légalement son épouse, faute de divorce formel, et qu’il ne cherchait qu’une relation consentie. Il a aussi allégué avoir été victime de maraboutage.
D’après Le Soleil, le parquet a requis l’application stricte de la loi. Me Iba Mar Diop, avocat de la défense, a demandé la relaxe, arguant de l’absence de divorce légal et de l’amour persistant de son client pour la plaignante.
Au final, le tribunal a reconnu I. Seck coupable de violation de domicile et l’a condamné à trois mois de prison avec sursis. Il a été toutefois relaxé pour les accusations d’attentat à la pudeur avec violence et de violences et voies de fait, complète Le Soleil.
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