Le placement sous mandat de dépôt de Guy Marius Sagna, ce vendredi, pour le délit de ‘’fausse alerte sur le terrorisme’’ est vu par ses camarades membres du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (Frapp) comme une manière de «faire plaisir à la France».
Joint au téléphone par Seneweb, Alioune Badara Mboup, l’un d’eux, déclare : «Nous avons simplement alerté, après la déclaration du ministre français de l’Intérieur et du député sénégalais Khoureychi Niasse, selon laquelle si la France n’est pas notre premier partenaire sur nos ressources naturelles, elle pourrait libérer les terroristes au niveau du Mali pour venir envahir le Sénégal. Nous n’avons pas dit plus.»
Pour lui, «quand on a fait cette déclaration, Guy Marius Sagna n’était même pas présent à la conférence de presse. On l’a arrêté pour faire plaisir à la France».
Redoutant des «non-dits derrière cette arrestation», M. Mboup croit savoir que M. Sagna n’est pas mêlé dans cette affaire. «Si c’était simplement pour arrêter des gens qui ont repris cette déclaration, ça devrait être des membres comme moi», a ajouté l’activiste, précisant, dans la foulée, que le Frapp comporte 17 organisations et beaucoup d’autres patriotes.
Notre interlocuteur est convaincu qu’on ne peut pas arrêter Guy Marius Sagna sous le prétexte que le Frapp a fait une alerte au terrorisme. «Ils n’ont qu’à arrêter tous les membres du Frapp, s’il s’agit simplement de cette question. Il n’est ni le président encore moins le coordonnateur de Frapp. Il dérange depuis qu’il est entré dans Aar li Nu Bokk. C’est pourquoi les gens veulent le faire taire. Mais c’est sans connaitre l’homme. Nous tous, nous sommes des Guy Marius Sagna et nous allons poursuivre le combat», a-t-il menacé.
17 Commentaires
Diaby
En Juillet, 2019 (16:48 PM)Malheureusement Le Peuple Pour
En Juillet, 2019 (16:51 PM)Moustapha
En Juillet, 2019 (17:23 PM)Ousseynou
En Juillet, 2019 (17:31 PM)Après des années de manipulations psychologiques et de préparation mentale : la dernière est celle du ministre français Castaner selon qui : «Le Terrorisme est présent au Sénégal".
Après l’arrestation et l’emprisonnement sans preuve de l’Imam Ndao et compagnie qui seront par la suite libérés. L’imam Ndao a été condamné pour possession non autorisé de Mbeuk-dom (fusil artisanal) ;
Après l’arrestation et l’emprisonnement sans preuve de Moustapha diatta (libéré) ;
Après plusieurs exercices simulation supervisés par la France, notamment l’ambassadeur Christophe Bigot (ancien directeur de la stratégie de la DGSE, les services secrets français)
Après plusieurs exercices simulation à Saly (prise d’otages des ressortissants français ), à saint-louis (attaque simulée contre un camion Total ), entre autres simulations toujours supervisés par le renseignement extérieur français facilement vérifiable sur internet.
Après avoir sponsorisé pendant des années les terroristes d'al nosra en Syrie... Laurent Fabius, minitre français: "Al Nosra a fait du bon Boulot";
Après avoir été démasqué la semaine passée pour livraison d'armes aux rebelles en Lybie l'actuel ministre vient de d'adresser les excuses de la France au Gouvernement Lybien
Le communiqué de Frapp vient à son heure et à a complètement pris de court le plan diabolique de la france. Ils ne pensaient avoir à faire à des imbéciles. Le Sénégal n'est pas le Mali, ni le Burkina.
Merci GUY. La France on t’a à l’œil.
Bg
En Juillet, 2019 (17:48 PM)C.est triste!
Le Diola
En Juillet, 2019 (17:49 PM)Jesuisguy
En Juillet, 2019 (18:11 PM)Le journal du Dimancheou le JDD (Quotidien Français)
Alexis Boisselier, le 12 juillet 2019
"La découverte d'armes françaises en Libye tend les relations entre Paris et Tripoli"
Le gouvernement national libyen demande des explications à la France, après que Paris a reconnu que des missiles découverts dans un QG du maréchal Khalifa Haftar près de Tripoli lui appartenaient. La France se défend d’avoir fourni les armes.
C’est un épisode qui donne de l’eau au moulin à ceux qui dénoncent la position floue de la France en Libye. Mardi, le New York Times révélait que des missiles appartenant à la France avaient été retrouvés dans un QG du maréchal Khalifa Haftar à 100 kilomètres de Tripoli. La France l’a reconnu mercredi mais a réfuté avoir fourni les armes. Dans une lettre, le ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’union national libyen (GNA), Mohamad Tahar Siala, demande des comptes à son homologue français, Jean-Yves Le Drian.
Il lui demande "d'expliquer de manière urgente le mécanisme par lequel les armes françaises découvertes à Gharyan sont parvenues aux forces de Haftar, quand ont-elles été livrées et comment?" Il a également souhaité connaître "les quantités d'armes" qu'aurait fournies la France au maréchal Haftar, et "dont l'existence (en Libye) contredit les déclarations du gouvernement français (...) de soutien au GNA, comme seul reconnu internationalement".
Qu
En Juillet, 2019 (19:55 PM)Sale france
Moi Meme
En Juillet, 2019 (20:21 PM). Que la justice fait son travail pour trouble à l'ordre public et apologie au terrorisme et incitation à la violence.
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