Il est question depuis quelque temps de report des élections qu’elle est votre avis sur ça ?
Je me prononce à un double titre. En tant que secrétaire général du Rds, et membre du directoire de campagne du candidat Abdoulaye Wade. En ma qualité de secrétaire général du Rds, ma position est claire et précise. Nous estimons, que le Sénégal a connu des avancées démocratiques importantes, et c’est tout à l’honneur de notre pays, de respecter autant que faire ce peut, le calendrier Républicain. Pour la première fois, il y a cinq millions de Sénégalais inscrits sur les listes électorales. Le gouvernement a pris toutes les dispositions pour qu’on ait des élections libres et transparentes. Donc rien ne devait nous empêcher de tenir nos élections à date échue. En ce qui concerne les législatives, nous avons constaté tous que c’est suite à la saisine du Conseil d’Etat par l’opposition que le report a été décidé. En ce qui concerne la présidentielle, nous voulons qu’elle se tienne le 25 février 2007. Rien ne devrait venir chambouler le calendrier électoral à ce niveau.
Pourtant une issue heureuse des négociations Wade/Idy peut chambouler le calendrier républicain qu’en pensez-vous ?
On s’inscrit dans la logique de gagner les élections du 25 février. Nous avons travaillé pendant plusieurs mois. Nous avons travaillé de manière décisive ce week-end, pour finaliser tous les documents de campagne de notre candidat. Me Wade n’est pas que le candidat du Pds. Il a été investi par une soixantaine de partis politiques. Qui n’appartiennent pas seulement à la Cap 21, mais à la mouvance présidentielle. Le Rds membre de la Cap 21, membre du directoire de campagne de Wade, estime que présentement, nous avons intérêt à aller aux élections. Pour que le pays se mette enfin au travail. On ne peut pas vivre éternellement de politique dans ce pays. On dirait que l’histoire du Sénégal s’arrête en 2007. Mais, il y a encore beaucoup de choses à faire, même si l’alternance en a fait beaucoup. Le Sénégal connaît des problèmes de vécu et même parfois de survie. L’alternance a un potentiel important pouvant résoudre ces problèmes, des choses importantes ont été faites. On ne peut pas continuer à régler nos problèmes par des négociations, par des combinaisons, ou par d’éternels reports. Nous tenons à nos élections le 25 février. Nous avons travaillé en parfait accord avec le directeur de campagne de Wade, qui a bien managé le travail, sur instruction du chef de l’Etat. A l’heure où je vous parle rien ne peut venir arrêter ce processus. Pour les autres informations, lui-même va vous les donner lorsqu’il s’adressera à la presse. Mais nous en tant que allié, acteur politique dans ce pays, membre de la mouvance présidentielle, nous voulons que les Sénégalais aillent choisir leur chef d’Etat le 25 février. Et qu’on remette le pays au travail. On ne peut pas continuer à faire comme si le sort des Sénégalais dépend de quelques personnes.
Que pensez-vous de ces négociations ?
Je ne voudrais pas m’étendre sur cette question. Le Président de la République est une autorité. Et, il a le droit de rencontrer n’importe quel leader politique. Il ne m’appartient pas, secrétaire général d’un autre parti, membre de la coalition présidentielle, d’apprécier les gestes du président dans ce domaine ou dans un autre domaine. Je suis un acteur politique. C’est un processus qui a été enclenché, nous n’avons pas encore les aboutissants, nous n’en saisissons pas les tenants, je préfère attendre.
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