«On note toujours une prédominance du président de la République sur les autres institutions. Cette situation, au lieu d’être corrigée par la nouvelle constitution votée par référendum le 20 mars 2016, est aggravée est accentuée par une forte hypertrophie de la fonction présidentielle», ont dénoncé les proches de l’ancien ministre et président du Grand Parti, Malick Gakou. En réaction au débat autour la loi organique sur la Cour suprême, la convention nationale des cadres du Grand parti, dans une déclaration, étalent toute leur déception de ce qu’est censée être la séparation des pouvoirs.
«La nouvelle loi organique sur la cour suprême et la décision de porter l’âge de la retraite du premier président de la Cour suprême à 68 ans suscitent les mêmes questions et interrogations, même s’il a été décidé de l’étendre aux présidents des chambres de la Cour suprême, aux présidents des cours d’appel et aux procureurs généraux de desdites cour d’appel», relèvent les cadres du Gp dans les colonnes du PoPuaire de ce jeudi.
«Au-delà de la violation du principe de l’égalité des citoyens devant la loi et devant les charges publiques que pose cette réforme, les citoyens se posent des questions sur son opportunité et sur sa pertinence. Tout se passe comme si le pouvoir exécutif, après s’être aliéné le pouvoir législatif, a entrepris de contrôler le pouvoir judiciaire par le haut, en décidant d’allonger l’âge de la retraite de certains hauts magistrats, s’assurant ainsi leur reconnaissance éternelle», dénoncent encore les proches de Gakou.
3 Commentaires
Amiral
En Novembre, 2016 (10:38 AM)Anonyme Saer
En Novembre, 2016 (12:17 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (13:57 PM)Participer à la Discussion