Le régime a décidé de mater Youssou Ndour et Bara Tall par le fisc. Il va mettre la vitesse supérieure, à l’endroit du premier nommé. Car, le ministre de l’Intérieur a été instruit de surveiller tous les mouvements du chanteur et non moins entrepreneur, dont les sorties risquent d’être espacées.
Nos sources sont catégoriques : le ministre de l’Intérieur Bécaye Diop a reçu l’ordre de faire surveiller Youssou Ndour, sa famille et ses proches. L’artiste sera suivi dans ses déplacements, pour savoir ses fréquentations et ceux qui sont de mèche avec lui. Sa famille sera également surveillée autant que ses proches et le siège de son groupe de presse. Toute information susceptible de lui « coller un motif » sera exploitée et utilisée. Nos sources soutiennent même que les sorties de l’artiste seront moins fréquentes. Car, c’est son verbe que craint le régime. Or, le chanteur saisit, désormais, tous ses contacts avec les foules, pour lancer des messages incendiaires contre le gouvernement. Le danger étant que son public est composé de jeunes et de femmes.
En conséquence, ordre a été donné aux directeurs de sociétés nationales et celles où l’État détient des actions de ne plus faire produire l’artiste, « sous aucun prétexte ». Pis, Youssou Ndour pourrait même être accusé de « troubles à l’ordre public ». Ce qui serait très risqué pour les autorités, eu égard à la popularité de l’artiste et sa crédibilité au niveau des institutions internationales. Ce que comprenant, des autorités veulent désamorcer la « bombe ».
Outre ces mesures, le régime a décidé da ratisser très large dans le milieu du show-biz pour s’allier le maximum possible d’artistes. Son objectif est de faire le vide autour de Youssou Ndour qu’il sait n’être pas bien aimé par la plupart des musiciens, surtout les grosses pointures, auxquelles il fait ombrage. Le pouvoir compte édifier les uns et les autres sur le fait que Youssou Ndour n’a pas engagé un combat patriotique. C’est plutôt pour ses intérêts crypto-personnels et que dès que ceux-ci seront satisfaits, il les larguera.
Le discours que déroulera le pouvoir va-t-il convaincre les artistes ? Le combat politique que mène le « roi du mbalax », va-t-il mobilisé les deux millions de signataires favorables à l’autorisation de sa télévision ? L’avenir nous édifiera.
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