En visite samedi à Louga, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré que l’ordre du jour et les règles du dialogue politique national seront fixés par le président de la République. « Il ne faut pas que les gens viennent imposer quoique ce soit dans le cadre du dialogue politique national », a dit le Premier ministre.
Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye était en visite de courtoisie samedi auprès de certaines familles religieuses de la commune. Devant l’imam ratib de la ville El Hadj Magib Diop qui l’a reçu à son domicile, Souleymane Ndéné Ndiaye a soutenu que : "personne, en dehors du président de la République, n’est habilité à fixer ou imposer l’ordre du jour sur le dialogue politique national". Selon lui, l’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat ne doit pas être interprété autrement. « Les autres ne sont pas plus Sénégalais que nous. C’est seul le travail qui nous a amené tous à Dakar, sinon nous connaissons autant que les autres le Sénégal des profondeurs et les réalités de notre pays », a-t-il souligné.
Pour le chef du gouvernement, Me Abdoulaye Wade, « par son esprit d’ouverture, n’a de cesse, contrairement à ce que soutiennent certains, de prôner le dialogue et la concertation pour un meilleur devenir du pays ». C’est une marque qu’il cherche lui-même en tant que Premier ministre, à imprimer en allant « à la rencontre de tous les Sénégalais où qu’ils puissent être ».
C’est ce qui explique, selon lui, ces visites auprès des chefs religieux « qui sont de véritables représentants des populations, pour leur entretenir des actions du président de la République et de son gouvernement ».
En parlant d’actions, Souleymane Ndéné Ndiaye, soulignera que les nouvelles réformes que le président Wade prône dans le cadre de la révolution agricole rurale doivent aboutir à l’émergence d’un agriculteur de type nouveau capable de relever les défis qui l’interpelle. « L’Etat veut organiser, encadrer, conseiller et promouvoir la concertation entre les acteurs du monde rural », a dit le Premier ministre.
Et comme pour accompagner cela, avec la Banque verte, l’Etat compte renforcer le capital de la Caisse nationale de crédit agricole qui sera dotée, à en croire le Premier ministre, de nouvelles missions pour davantage répondre aux préoccupations des acteurs.
C’est ainsi que le chef du gouvernement, qui s’est rendu aussi chez les familles de Serigne Mountaga Tall et de Serigne Abass Sall, a sollicité beaucoup de prières pour un hivernage abondant, sans inondations et pour la confirmation de la deuxième édition de la Goana. « Dieu merci, depuis 2000, le Sénégal n’a pas connu de famine et l’Etat n’a jamais cessé d’apporter son soutien au monde rural avec l’octroi d’intrants et de matériels agricoles », a dit le Premier ministre.
Il s’est enfin penché sur le dossier de la grande mosquée de Louga à travers le comité de rénovation, avant de promettre son appui pour la finition des travaux pour lesquels l’Etat avait déjà mobilisé une enveloppe de 15 millions de francs Cfa.
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