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Politique

LE PS A L'EPREUVE DE LA PRESIDENTIELLE DE 2012 : Après Aïssata Tall Sall, Khalifa Sall exclut la candidature naturelle

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LE PS A L'EPREUVE DE LA PRESIDENTIELLE DE 2012 : Après Aïssata Tall Sall, Khalifa Sall exclut la candidature naturelle

Khalifa Sall

Invité, mercredi matin, de Radio France Internationale, Khalifa Ababacar Sall est revenu sur la Présidentielle de 2012 et les primaires vers lesquelles devrait aller le Parti socialiste (Ps). Tout comme sa camarade Aïssata Tall Sall, le maire socialiste de Dakar soutient qu’il n’y a pas de candidat naturel au Ps. Mais, il assure que les socialistes vont s’entendre. «Il n’y aura pas de problèmes de candidat au Parti socialiste.» L’assurance est de Khalifa Ababacar Sall. Le Secrétaire national à la vie politique du Ps, par ailleurs maire de Dakar, s’exprimait, mercredi matin, sur les ondes de Radio France International (Rfi). M. Sall soutient, en effet, qu’au Parti socialiste (Ps), il n’y a pas un «candidat naturel». Selon lui, il appartiendra aux militants de choisir leur candidat dans le cadre d’élections primaires. Khalifa Ababacar Sall pense que ce n’est pas une réclamation, «c’est un droit». Sur le même registre, Khalifa Ababacar Sall est d’avis que la coalition Benno Siggil Senegaal a intérêt à rester unie.

 

Khalifa Sall (Bis)

Et M. Sall d’ajouter : «Le Ps n’a pas intérêt à être un facteur de division de Benno Siggil Senegaal.» Sur un autre plan, le maire socialiste de Dakar soutient que «ce serait un recul de 50 ans» si jamais Wade tentait de transmettre le pouvoir à son fils. Mais, tient-il à préciser, une tentative de «transmission monarchique» du pouvoir à Karim Wade ne lui fait pas peur, «car les élections du 22 mars 2009 ont prouvé que les Sénégalais sont les seuls à détenir le pouvoir de choisir leurs dirigeants. A propos de sa collaboration, en tant que maire issu de l’opposition, et le gouvernement de Wade, Khalifa Ababacar Sall confie : «Wade est un homme politique de grand talent, mais on sait à quoi s’en tenir. Se battre contre Wade sera facile. Il s’agira de faire ce qu’il n’a pas fait en neuf ans. C’est-à-dire servir et se mettre au service des populations.» Toutefois, le maire de Dakar admet qu’après 9 mois passés à la tête de la mairie de Dakar, il n’a pas de «griefs majeurs» à faire à Wade. Quid de son gouvernement ? Khalifa Sall «attend de voir». 

 

Vice-Présidence

Depuis 48 heures, des rumeurs circulent sur la signature, par le Président Wade, du décret nommant Idrissa Seck comme vice-président de la République. Nos satellites qui ont survolé certaines rédactions de la place ont pu filmer des journalistes, téléphone collé à l’oreille, en train de vérifier l’information. Des proches de Wade, des personnalités officiant au Palais, des partisans de Idy… ont tous été activités. Mais aucune «gorge profonde» n’a pu donner le moindre début de confirmation de la nouvelle. Et comme à L’Obs, on ne veut pas s’aventurer à raconter des histoires, on préfère attendre, afin d’y voir un peu plus clair.

Abdou Diouf

Annoncé depuis longtemps au Sénégal, l’actuel Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), l’ancien Président Abdou Diouf, a débarqué, hier, à Dakar, pour y passer des vacances. Pour l’accueillir, nos satellites nous signalent que d’éminentes personnalités du Parti socialiste (Ps) étaient au bas de la passerelle. Il s’agit, entre autres, de Ousmane Tanor Dieng, Aminata Mbengue Ndiaye, Abdoulaye Wilane et Serigne Mbaye Thiam. Précédé par son épouse, Mme Elisabeth Diouf, le prédécesseur de Gorgui au Palais pourrait chercher, dit-on, à harmoniser les positions entre le pouvoir et l’opposition. Wait and see.                  

 

Benno

Une délégation des leaders de Benno Siggil Senegaal, composée de Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique (Ld), de Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (Ps), de Amath Dansokho du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), de Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (Afp), de Macky Sall de l’Alliance pour République (Apr), a effectué hier une visite dans les ambassades du Nigeria et des Usa. Il s’agissait, pour les camarades de Dansokho, d’expliquer la situation politique du pays. A en croire Amath Dansokho, ils ont exposé leurs positions, par rapport au coup que Wade veut préparer. Tout ce qu’il envisage de faire contre la transparence des élections. Cette visite entre dans le cadre de la campagne de proximité initiée par Benno et qui va les mener, en plus des ambassades, à tous les départements du Sénégal pour vilipender Wade et son régime.

 

Condoléances

Avant de quitter Benno Siggil Senegaal, retenez que l’un de ses leaders, pour ne pas nommer Macky Sall de l’Alliance pour la République (Apr), est allé, hier, dans la soirée, présenter ses condoléances à la famille du défunt ministre Issa Mbaye Samb dont le domicile se trouve sur la Vdn. Et, selon nos satellites, le maire de Fatick et ancien Premier ministre a rendu un vibrant hommage à celui qui fut à la tête de certains départements sous son magistère.      

Rufin/Ousmane

Cérémonie très sympa hier à la Résidence de l’ambassadeur de France au Sénégal. Christophe Rufin, le «bleu» de l’Académie française, rendait hommage à son «ami» Ousmane Sow, bon «géant» au physique comme à la Sculpture. Devant des invités connaisseurs, constitués de diplomates, militaires, artistes, journalistes etc., Ruffin a rendu hommage à celui qu’il considère comme son ami. Expliquant pourquoi il a eu recours à ses services ; lui l’écrivain-aventurier qui a sillonné l’Afrique et qui la connaît du bout des doigts. Rufin a donc réussi à domestiquer le gigantisme d’Ousmane Sow. Comme il le dira dans son discours de bienvenue aux nombreux invités, le sculpteur, qui, habituellement, travaille dans la démesure, s’est acclimaté en lui faisant une belle…petite épée, lors du cérémonial d’intronisation chez les Immortels de l’Académie française, qui consacre son entrée à l’Académie française.

 

Rufin/Ousmane (Bis)

Ousmane Sow, pour ceux qui ne le savent pas, était l’invité spécial de Rufin lors de la rentrée de ce dernier à l’Académie française. Sa tête bien blanche était d’ailleurs bien visible, aux premières loges, dans le film diffusé, dans un des salons de la Résidence de l’ambassade, au cours de la même cérémonie. Ousmane Sow, rendant la politesse à celui qu’il considère comme son ami, s’en ira dire qu’après Rufin, il ne fera plus d’épée pour qui que ce soit. Dans l’humour, mais aussi dans la fermeté. Voilà qui a le mérite d’être clair …

 

Dédicace

L’avocat Me Boucounta Diallo a procédé, hier, à la librairie Athena, à la dédicace de son livre intitulé «La crise casamançaise, problématique et voie de solution». En effet, la librairie Athena a affiché le plein hier à l’occasion de la cérémonie de dédicace du livre de Me Boucounta Diallo axé sur la crise casamançaise. Un ouvrage qui aide à comprendre un des problèmes latents de ce conflit vieux d’un quart de siècle : l’aspect culturel. Qui, aux yeux de l’avocat, constitue une question d’une extrême importance dans la résolution de la crise qu’il qualifie de «plaie du pays» qui a fini de gangrener le développement du Sénégal. «La gestion de ce conflit est difficile. Difficile, parce qu’il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Mais le facteur sur lequel il importe de s’appesantir un instant est le facteur culturel. Entre autres personnalités présentes lors de la cérémonie, on peut citer Pierre Goudiaby Atépa, l’ancien ministre Assane Seck et Mamadou Diop, Dg de Futurs Médias venu représenter Youssou Ndour.

 

Dédicace (Bis)

Pour ne pas se glorifier, Me Boucounta a fait comprendre que, dans son livre, «le levier culturel est très déterminant et qu’il sera demain la source de notre développement ou de notre perte en Afrique. Donc il convient de l’utiliser avec beaucoup de prudence, car c’est un couteau à double tranchant», dira Me Boucounta. Et de rappeler : «Si vous regardez ce qui se passe en Côte d’Ivoire ou au Rwanda, voire dans d’autres pays, vous verrez que c’est le levier culturel qui a causé la perte de ces nations.» D’où la nécessité, pour lui, de procéder à la promotion de la culture dans la partie sud du pays, riche par sa diversité ethnique. L’avocat ne voit, ni en la politique ni en la justice, une source de solution au problème casamançais. «Si les gens croient que la solution peut être militaire ou politique ou même juridique, ils se trompent. La solution reste la culture, car elle est le seul facteur capable de conduire au facteur psychologique qui permet d’éradiquer ce mal», soutient-il.

 

Hommage

Le ministre de l’Economie et des Finances, celui du Budget, le directeur général des Douanes ont rendu un «vibrant hommage» à Michel Danet, ancien Secrétaire général de l’Organisation mondiale des Douanes (Omd), décédé le 10 décembre dernier à Bruxelles, saluant la mémoire d’un homme au parcours «riche et diversifié». Et le communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication des Douanes sénégalaises de mentionner : «Ils ont, en outre, salué la mémoire de cet homme au parcours riche et diversifié de trente-cinq années au sein de l’Administration des douanes et droits indirects de la République française et au Secrétariat général de l’Omd.» Citant le défunt, le Bureau des relations publiques rappelle que M. Danet disait que sa mission principale consistait à «améliorer l’efficacité des Administrations des Douanes et leurs responsabilités quotidiennes en matière d’organisation des échanges». Décédé à l’âge de 68 ans, Michel Danet a été, pendant dix ans, le patron incontesté de l’Omd qui regroupe les Administrations des Douanes de 176 pays. Titulaire de plusieurs décorations, le défunt était aussi médaillé d’honneur des Douanes du Sénégal.

 

Talibés

De bonnes âmes qui sont en train de lutter pour les Talibés et enfants de la rue pourraient voir la Cap (Cellule vertu et protection de l’enfance) rattachée à la Présidence de la République et coordonnée par Madame Ramatoulaye Ndaw Diouf, chargé de prendre en charge les talibés. De concert avec l’Ong Parer (Projet vertu à la réinsertion des enfants de la rue), dirigé par l’ancien ministre Cheikh Amidou Kane, ils ont été reçus en audience hier par le président de l’Assemblée nationale. Au motif de convaincre de la pertinence de leur projet de réinsertion des talibés. Les deux organisations ont demandé de plaider auprès des institutions et des familles religieuses. Le président de l’Assemblée, très sensible à la cause, a promis de s’engager à faire le plaidoyer auprès du Réseau parlementaire et des institutions bancaires de la sous-région.

 

Campagne

Ce n’est pas seulement le président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui est sur le terrain pour battre campagne. Il y a également les candidats au poste de Président de la Chambre de commerce de Dakar. Hier, l’un des candidats, Ibrahima Diagne, était au marché Colobane pour récolter des voix. Mais, les choses n’ont pas été faciles pour lui. Car, «nak» des chaises et des tables ont été cassés par des éléments estampillés du camp adverse en présence des policiers. Auparavant, I. Diagne était au marché Touba-Sandaga. Là, il a été reçu par le président El Hadji Ndiaga en présence des délégués des marchés Kermel, Hlm, Tilène, Colobane, Ouakam… I. Diagne, qui est sorti rassuré de cette visite, déclare que son adversaire doit savoir qu’il a perdu encore les marchés de Dakar.

 

Magasins de référence

Lors de la rencontre avec les différents acteurs concernés, le directeur du Commerce intérieur a déclaré que plus de 80 magasins de référence ont déjà été implantés sur l’ensemble du territoire national. Il ajoute qu’un plan de renforcement des magasins est en cours, notamment dans la banlieue dakaroise. Le projet est en train d’être déroulé sous les enseignes «Easy Boutique et Prista», explique El Hadji Alioune Diouf. Qui précise que ceux-ci sont des réseaux intégrés de distribution alliant centrales d’achat et magasins de détail qui, grâce aux économies d’échelles réalisées par les premiers, permettront de vendre aux consommateurs à des prix beaucoup plus bas que dans le commerce de détail traditionnel. A ce propos aussi, Momar Ndao de l’Ascosen a estimé que les boutiques de références ne peuvent être efficaces que s’il y a, au moins, une boutique par quartier.



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