ASI24 – (Dakar) Le coordonnateur de Convergence socialiste, Malick Noël Seck a soutenu que le régime a « complètement déshonoré la République », dans un entretien publié dans l’édition du mercredi du quotidien Kotch, suite à sa double audition, lundi, à la Division des investigations criminelles (DIC) relative au véhicule brûlé à la permanence du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Quelques heures après l’incendie déclaré dans la tribune officielle du meeting du Pari socialiste organisé à Thiès le 17 janvier et revendiqué par le responsable des Jeunesses wadistes, Mouhamadou Lamine Massaly qui a été confondu et condamné à deux ans de prison dont six mois ferme, un véhicule brûlé nuitamment au siège des libéraux avait conduit la police sur la piste de jeunes socialistes, dont le maire Barthélémy Dias.
« Nous sommes aujourd’hui devant un pouvoir qui devient brutal. Sa brutalité ne consiste pas seulement à nous humilier, à nous convoquer », selon M. Seck. Pour lui, l’incendie du véhicule au motif duquel il a été convoqué par la DIC est « plus qu’une mascarade ».
« Il traduit le niveau d’intelligence de ceux qui nous gouvernent. Quand on voit Massaly, ce jeune dont l’ambition est de réélire Me Wade, mettre le feu sur une tribune sur laquelle sont assis des mères de famille, des pères, des jeunes et le revendiquer, cela montre bien la bêtise qui leur est propre », a expliqué M. Seck.
Ajoutant : « On ne doit pas être étonné que quelques jours après (l’incendie de Thiès), ils mettent le feu eux-mêmes à une épave au niveau du siège du PDS. On ne doit plus être étonné de rien du tout. Nous sommes devant des gens qui sont des brutes. Mais des brutes qui ne sont pas intelligents ».
Partant de ce constat, Malick Noël Seck est d’avis qu’il faut faire attention, « être alertes ». « Parce que demain, pour nous arrêter après tout ce qu’ils ont tenté, ils peuvent très bien introduire dabs nos véhicules ou maison des kilos de drogue et puis dire : ‘’Ces gens sont des dealers’’ ».
Selon, le pouvoir « est prêt à tout ».
« Voici un régime qui a amnistié des assassins, qui libère, indemnise des criminels. Nous sommes dans un régime qui a complètement déshonoré la République que nous avions. Le peuple doit être aujourd’hui très alerte sur ce dont ils sont capables de faire ».
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