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Politique

ÉLECTIONS DE 2007:"Les chances de l'opposition restent intactes", selon Jacques Habib Sy

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ÉLECTIONS DE 2007:"Les chances de l'opposition restent intactes", selon Jacques Habib Sy

La Coalition populaire pour l'alternative (Cpa) connaît actuellement une nouvelle donne. Celle du camp qui a choisi une candidature unique aussi bien à la présidentielle qu'aux législatives et l'autre qui a adopté une pluralité des prétendants au fauteuil présidentiel et une liste commune à l’hémicycle. Pour savoir les chances qu'offre cette configuration actuelle par rapport aux échéances de février 2007, nous avons sollicité l'avis des deux composantes avec l'arbitrage de Jacques Habib Sy.

Malgré une césure dans cette coalition des partis de l'opposition sénégalaise, aucun des deux camps actuels ne veut entendre parler de dislocation. Encore moins de disparition. Chacun tient à l'unité qui a prévalu jusqu'au lundi 17 décembre, date à laquelle cette structure a décidé d'en finir avec les supputations sur la formule à adopter pour affronter les échéances de février 2007.
En effet, pour en savoir un peu plus, nous avons sollicité l'avis de Madior Diouf pour le premier camp et celui de Ousmane Badiane pour le second, avant de l'arbitrer avec le point de vue de Jacques Habib Sy.
Ce qui ressort de cet entretien, c'est qu'il ne faut surtout pas parler aux différents protagonistes des deux cellules issues des assises du lundi de scission, car ils tiennent toujours à l'unité dans la division ou la différence.
C'est ainsi que Madior Diouf, analysant cette nouvelle donne, nous a dit qu ’’ il n'y a pas à s'alarmer outre mesure, car la coalition demeure toujours, du moment où nous allons continuer à défendre le programme commun élaboré par les experts et nous avons adopté un code de conduite qui impose un respect mutuel pendant la campagne électorale ». Il a aussi ajouté que « c'est vrai que l'objectif de départ était d'avoir un candidat unique pour conduire la coalition, mais ce n'était qu'un objectif et 10 des 18 composantes se sont entendues sur cette formule ».
Toujours selon M. Diouf, « du moment où il y a un pacte qui nous lie et qui consiste à ne jamais s'allier avec le parti au pouvoir et à soutenir en cas de second tour le candidat qui aura le plus de voix, cela facilite notre action au sein de l'opposition ».
En définitive, dit-il, « il s'agit seulement de modalité d'aller aux élections avec la mesure du respect des positions des uns et des autres dans leur choix de la formule adéquate, car les deux propositions, à défaut de converger vers une seule, ont été toutes adoptées ».
Son camarade de l'autre camp, Ousmane Badiane, ne dira pas le contraire. Selon lui, « le schéma actuel est ce qui correspond à la réalité des partis composant la Cpa ».
« De même », poursuit M. Badiane, « avec les pressions au niveau de la base, le Parti socialiste était obligé de présenter un candidat aux élections. Ce qui semble aussi être le cas avec l'Alliance des forces de progrès et de Bathily. » « Du coup », explique ce plénipotentiaire de la Cpa, « un problème de leadership se posait et qui a été réglé par l'adoption du schéma actuel qui a satisfait tout le monde ».
« Ce qui est sûr », estime le professeur Badiane, « c'est que les plénipotentiaires qui sont en dehors de ce clivage vont continuer à se réunir pour suivre pas à pas le processus électoral, en encourageant la tenue des engagements sur le code de conduite et la volonté politique commune qui est manifeste avec le programme commun ». De l'avis de Jacques Habib Sy, « La Cpa est loin d'être disloquée ». « Seulement », souligne-t-il, « les leaders ont passé un test de l'unité qui a été miné par des intérêts conflictuels ; le cas Niasse-Tanor étant assez évocateur ».
Cependant , affirme M. Sy, « il n'y a pas de péril en la demeure et c'est plutôt une nouvelle chance que d'avoir cette pluralité des candidatures qui, en engrangeant le maximum de voix au premier tour, pourra se réunir autour du candidat le mieux placé pour gagner les élections ». « De même », renchérit notre analyste, « ce qu'il faut noter, c'est qu'il y a crise des deux côtés et elle est plus grave actuellement au Parti démocratique sénégalais avec la déconfiture dans les rangs, avec les lots de frustrés comme Aminata Tall et Diagne Fada qu'il faut ajouter au cas Idrissa Seck ». Donc, il faut dire que « la Cpa garde toujours ses chances intactes, si elle arrive à respecter ses engagements ».



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