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Politique

Lettre ouverte au peuple : Troublante ressemblance entre Karim Wade et Aliou Sall

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Lettre ouverte au peuple : Troublante ressemblance entre Karim Wade et Aliou Sall

Pris dans un cyclone, Aliou Sall, le frère du Président Macky Sall éclaboussé par l'enquête de la Bbc sur de supposés versements suspects dans le cadre de la cession de contrats pétroliers entre Pétrotim et Bp, a cru bon de s'adresser au peuple sénégalais. Une démarche qui, tant dans le fond que dans la forme, ressemble à bien des égards à celle de Karim Wade, avec qui ils partagent beaucoup de similitudes.

En effet, à l'instar de Wade-fils qui s'était fendu d'une missive le 3 juillet 2011 adressée au peuple au lendemain des manifestations du 23 juin 2011 contre le ticket-présidentiel devant consacrer la dévolution monarchique du pouvoir, Sall-frère, au cœur du scandale Pétrogazier à 10 milliards de dollars, s'est lui-aussi adressé au peuple.

Entre justifications et victimisations à outrance, les deux lettres sont quasi identiques. En atteste ces passages frappants : "Lorsqu'il pleut un peu trop à Dakar, je suis indexé ; lorsque le vent emporte le toit d'une maison à Pikine, je suis pointé du doigt ; lorsqu'un train déraille à Thiès, j'y suis pour quelque chose ;  lorsqu'un accident survient sur la route, je suis vilipendé" (Karim Wade) ;

"En somme, c'est une campagne visant à me "déshumaniser" (le mot n'est pas trop fort), parce que c'est de cela qu'il s'agit, une campagne qui présente l'autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s'abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue" (Aliou Sall).

Seneweb vous propose in extenso ci-dessous les deux correspondances :

Lettre ouverte de Karim Wade au peuple sénégalais (3 juillet 2011)

Pendant ces dernières années, ces derniers mois, ces dernières semaines et ces derniers jours, notamment lors des événements des 23 et 27 juin 2011, nous avons tout vu, tout lu et tout entendu. L'heure est venue pour moi de m'exprimer. Le temps est venu de délivrer, du fond du cœur, un message de vérité, de fraternité et de sincérité.

Je me dois d'autant plus de le faire que tout un chacun sait que je suis la cible d'attaques profondément injustes.

Depuis mon entrée dans l'espace public en qualité de Conseiller Spécial du Président de la République, puis de Président du Conseil de Surveillance de l'Agence nationale de l'Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) et actuellement comme Ministre d'Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie, malgré tous les efforts que je continue de déployer pour le développement économique et social du Sénégal, des passions se déchaînent, des haines se ravivent. Pourtant rien ne m'a été donné. Avec mes collaborateurs et fort de l'expertise nationale et internationale, nous sommes toujours partis de rien, pour aboutir à ce que l'on voit.

Jamais dans l'histoire du Sénégal, un homme public n'a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l'objet de graves accusations, de profondes détestations, d'attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout.

Impitoyablement, je suis sanctionné sans être entendu, jugé dans des procès sans défense, "condamné" sans recours possible. De ma présomption d'innocence, on s'en passe automatiquement. On me prête beaucoup trop ! Qu'on perde un marché public, une position, une faveur, un privilège, un titre, une fonction, aussitôt l'on me rend responsable. Qu'un ministre soit limogé, il prétend que son départ est la conséquence immédiate de son refus d'un prétendu projet de "dévolution monarchique du pouvoir". Lorsqu'il pleut un peu trop à Dakar, je suis indexé ; lorsque le vent emporte le toit d'une maison à Pikine, je suis pointé du doigt ; lorsqu'un train déraille à Thiès, j'y suis pour quelque chose ;  lorsqu'un accident survient sur la route, je suis vilipendé.

Conformément à nos valeurs sénégalaises, je leur accorde mon pardon.

Tout comme le Chef de l'Etat, je combats toute idée de dévolution monarchique du pouvoir.

Fort heureusement, nombreux sont nos compatriotes qui refusent de se laisser entraîner dans la  campagne sur le supposé projet de dévolution du pouvoir de "père en fils" qui constitue aujourd'hui la panacée pour tout expliquer et tout comprendre.

Si cette idée a continué de prospérer au point de susciter des rancœurs et parfois même de la haine envers le modeste passant sur terre que je suis, c'est parce qu'elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par certains journalistes, - véritables machines de guerre contre ma petite personne. Cette confusion doit finir ! Cette intoxication doit s'arrêter ! Cette injustice doit cesser.

Je le répète et le répéterai aussi longtemps que cela est nécessaire : c'est une insulte faite aux Sénégalais que de parler d'un projet de dévolution monarchique. Un tel projet n'a été, n'est et ne sera jamais dans les intentions du Président de la République ni dans les miennes. C'est universellement connu, le Sénégal connaît une longue tradition républicaine et démocratique. La souveraineté appartient au peuple qui, au terme d'élections libres, démocratiques et transparentes, confie le pouvoir à celui en qui il a confiance.

Comme vous le savez, le Président de la République Me Abdoulaye Wade est habité  par la passion du Sénégal et ne respire que pour l'Afrique et plus généralement pour la paix. Plus d'un quart de siècle de combat pour l'approfondissement de la démocratie et pour la conquête des droits individuels et collectifs. Plus d'un quart de siècle de lutte pour la liberté d'expression et pour la transparence des élections.

Comme tout être humain, je demande à être entendu, jugé  sur des actes vérifiés et donc probants et non sur des rumeurs sans fondement.

Les Sénégalais exigent tout naturellement des réalisations palpables et concrètes, source d'espoir et de confiance en l'avenir. En ce qui me concerne, dans la quotidienneté des missions gratifiantes mais ô combien difficiles, je m'attèle, en permanence, à servir le Sénégal en accompagnant mes sœurs et frères vers une meilleure qualité de vie.

J'ai choisi la difficulté, en refusant le scénario de la facilité. J'ai accepté  les missions qui m'ont été confiées jusque-là, pour avoir l'opportunité de mieux servir mon pays.

Le travail nous occupe nuit et jour et nous sommes conscients qu'il reste beaucoup à réaliser encore, pour la création des emplois, la réduction du coût de la vie, l'éradication de la pauvreté, l'accès aux logements sociaux, la construction d'infrastructures, un meilleur environnement pour la compétitivité de nos entreprises pour l'émergence définitive du Sénégal du futur. A côté des millions de Sénégalais, nous participons quotidiennement à relever le défi.

Je vis pleinement, tout comme l'ensemble des responsables de ce pays, la double préoccupation majeure de la solution définitive au récurrent problème de la fourniture régulière et suffisante de l'électricité dans les ménages et les entreprises ainsi que l'amélioration quantitative et qualitative du panier de la ménagère.

Lors des événements passés, il n'y a certes pas eu mort d'homme, mais il faut sincèrement déplorer, vivement regretter et fermement sanctionner les scènes de pillages, les actes de banditisme et de profanation des lieux de culte. Nous avons le droit de manifester ; mais nous n'avons pas le droit de saccager les biens d'autrui encore moins de piller.

Nous avons la profonde conviction que la démocratie sénégalaise en sortira toujours grandie et renforcée. Désormais, il y a un avant et un après 23 juin. Ce message ne peut être ignoré ni par le pouvoir, ni par l'opposition. Notre formation politique, le PDS, et nos alliés ne peuvent faire autre chose que de consolider les acquis démocratiques de Léopold Sédar Senghor, d'Abdou Diouf et de Me Abdoulaye Wade.

N'en déplaisent aux magiciens de la désinformation, aux adeptes de la propagande politique, aux manipulateurs de l'opinion publique nationale et internationale, nous disons avec force et conviction que le sentiment démocratique est très fort ici. Chez nous, il n'y a qu'un seul et unique chemin pour accéder au pouvoir : celui des urnes. Au Sénégal, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis et dans toutes les démocraties, le pouvoir ne s'hérite pas, il se conquiert par la voix des urnes.

En conclusion, il nous faut renouveler notre ambition pour le Sénégal, en compagnie de citoyens simples et droits, courageux et travailleurs, issus des centres urbains, de la banlieue et des zones rurales et avec tous les millions d'hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d'amour et de passion pour notre cher Sénégal.

Fait à Dakar, le 03 juillet 2011

Karim Wade

 

 

…Lettre d'Aliou Sall (24 juin 2019)

Cette affaire autour du pétrole, avant de prendre les contours d'un enjeu national voire international, constitue aussi et d'abord un enjeu personnel, une véritable tragédie qui touche un être en chair et en os, un homme qui éprouve des sentiments, qui a été élevé dans certaines valeurs cardinales, qui vit en société, entouré de sa famille, de ses amis et de ses sympathisants.

On semble malheureusement l'oublier.

En effet, cette campagne présente l'autre (moi en l'occurrence), comme l'ennemi public numéro un, et elle se donne les moyens de faire mouche parce qu'elle finit de prendre le visage de la vérité à force de travestir les faits les uns après les autres.

Elle joue également de manière indécente sur la corde sensible de populations qui se battent au quotidien pour vivre voire pour survivre ; et à ces populations, elle s'emploie à offrir comme provision, des raccourcis cyniques et dangereux du genre :

Lii yeen ako moom, ay nitt akiimoo ko, def ko seen yeufi boop, niom ak seeni diabarr, seeni doom, seeni kharitt.

En somme, c'est une campagne visant à me "déshumaniser" (le mot n'est pas trop fort), parce que c'est de cela qu'il s'agit, une campagne qui présente l'autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s'abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue.

La caricature est sans pitié !

Qui ne serait pas indigné, choqué, offensé au plus haut point par une telle tyrannie langagière, un tel déferlement de bavures au propre comme au figuré.

C'est donc dire si je peux comprendre dans un certain sens, ceux qui, de bonne foi, ont pu à un moment ou un autre, prêter une oreille attentive et bienveillante aux propos tendancieux déversés à longueur de journée, ou même ceux qui ont choisi de hurler avec les loups parce que tout simplement mus par une haine viscérale.

Ainsi va le monde ! Et lorsque la perfidie du champ politique se mêle à la duperie érigée en dogme, l'ombre prend de l'épaisseur et la lumière est réduite à sa plus simple expression.

Que Dieu nous préserve de la méchanceté gratuite, et surtout du mensonge structuré !

Face à une telle entreprise de déstabilisation savamment construite, il faut l'avouer, il y avait, à mes yeux, deux réponses à apporter : l'une par la  prise de parole publique,  l'autre par les actes.

Faut-il rappeler que j'avais dans un premier temps décidé de répondre point par point aux accusations iniques sur mon appartenance à telle ou telle société, sur des éléments de salaire, sur des versements de commissions indues, sur une rente pétrolière ahurissante étalée sur pas loin d'un demi-siècle. Pas moins.

Certains parmi mes compatriotes ont bien saisi la substance du message que j'ai voulu délivrer et y ont souscrit. D'autres ont continué leur entreprise de destruction en s'inscrivant bien entendu, toujours dans leur logique préconçue de politique de la terre brûlée.

Toutes choses qui ont fini de pousser l'Etat du Sénégal à ouvrir une information judiciaire pour donner corps à sa volonté de rétablir la vérité d'une part, et celle de prendre les mesures idoines, d'autre part.

Bien évidemment, comme je l'ai dit, depuis le premier jour, toute cette malheureuse controverse n'est entretenue qu'autour d'un tissu d'amalgames et de contrevérités destinées à alimenter une autre campagne, plus insidieuse, celle-là, et qui va au-delà de ma modeste personne.

Croyez bien que je suis le premier à être en phase avec cette décision de l'Etat du Sénégal.

Ceci dit, il s'agit aujourd'hui d'apporter la seconde réponse. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu moi aussi m'adresser aux sénégalais et à l'opinion internationale à travers la vaillante population de Guédiawaye qui m'a fait l'honneur de m'accorder sa confiance, mais aussi qui, au milieu de la tempête et des vagues successives de diffamations, de critiques et d'insultes de toutes sortes, n'a de cesse de me manifester son soutien, à l'instar de nombreux autres sénégalais d'ici et d'ailleurs, révulsés par l'ampleur de la cabale et de l'injustice.

Je remercie toutes ces personnes, souvent des anonymes, qui me témoignent tous les jours leur sympathie et leur affection.

Je tiens donc à répondre cette fois-ci par les actes parce qu'il est aussi de mon devoir, pour le présent comme pour l'avenir, pour ne pas dire pour l'histoire tout court, il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens qui sont aujourd'hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C'est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité.

Monsieur Le Président de la République qui, au-delà du même sang que nous partageons, sait, mieux que quiconque, dans quel moule de vertu, de sagesse et d'humilité nous avons été éduqués ensemble et qui m'a témoigné sa confiance pour assumer une charge publique, comprend les actes que je pose en ce moment précis.

Permettez-moi ici de lui renouveler mes remerciements les plus sincères.

Pour dire enfin, que, fort de la conviction profonde que demain il fera jour, et que la lumière finira d'avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission de la tête de la Caisse de Dépôts et de Consignations à compter de ce jour.

Dans le même temps, je peux vous assurer, mes chers amis, que je prends date pour l'avenir, parce que je reste persuadé que cette épreuve rendra beaucoup de service à mon peuple dans le futur.

Elle aura en effet le mérite, j'en suis sûr, de montrer à la face du monde les vrais visages de ceux qui salissent la noblesse de la politique sous des dehors de serviteurs du peuple.

Aliou Sall



14 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2019 (16:06 PM)
    Ni



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  2. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2019 (16:06 PM)














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    Auteur

    Defenseur

    En Juin, 2019 (16:12 PM)
    Quelle injustice cette comparaison l'autre c'est son Papa(argent venant des financement extérieur) et l'autre c'est son grand frère vous etes malhonnete
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    Auteur

    Defenseur

    En Juin, 2019 (16:18 PM)
    Des comparaisons injustes et Choquantes
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    Auteur

    En Juin, 2019 (16:20 PM)
    Mettons la crei dessus comme pour le cas karim enfin que l'autre la amène les preuves de sa non culpabilité. On verra comment il s'en sort
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    Auteur

    En Juin, 2019 (16:28 PM)
    La fusée Maquis brûle, le pilote du maquis tente de se séparer des étages Aliou et Kassé pour tenter de circonscrire en vain le feu. Trop tard , le cock-pit est atteint. Crash assuré, pas de parachute, Rebeuss attend VIP.

    Fast track pour karim et khalifa éliminés d’élection, no track pour aliou et les petrotimbo faye gaz sall qui ont englouti plus de 6 000 milliards avec frank timis

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    Auteur

    En Juin, 2019 (16:33 PM)
    C'est la Famille !!!!
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    Auteur

    En Juin, 2019 (16:33 PM)
    C'est la Famille !!!!
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    Auteur

    En Juin, 2019 (17:38 PM)
    Un pays NE peut etre prospere avec la CORRUPTION le mensonge est la tricherie c'etait Karim maintenant c'est Aliou Sall... etc
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    Auteur

    En Juin, 2019 (18:45 PM)
    Aliou Sall a gagné Guédiawaye haut la main, Karim n'a jamais été capable de gagner son bureau de vote. Il n'a jamais été utile à son père, sinon bouffer l'argent du peuple.
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    Auteur

    En Juin, 2019 (18:56 PM)
    SENEWEB ALLEZ VOUS FAIRE ENCULER AVEC VOS COMPARAISON PUERIL

    COMPAREZ CE QUI EST COMPARABLE BANDE DE BOUFFON ET ARRETEZ DE MANQUER DE RESPECT AUX WADE QUI ONT TOUT FAIT POUR LE SENEGAL



    VOUS ETE QUE DES TOCCARD BANDE DE CONNARDD
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    Auteur

    Aboubakary Sakho

    En Juin, 2019 (05:06 AM)
    Arretez ces analyses de bas etage.

    Comment peut on en toute sincerite comparer Mr. Aliou Sall a un voleur de la trempe de Karim WADE.

    Le ridicule ne tue pas au Senegal.

    Karim est et rester la page noire de notre cher Sunugal qu'il a voulu faire de SAMAGAL bref sa propriete en tant k fils de Paabii
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    Auteur

    En Juin, 2019 (18:24 PM)
    There is no resemblance here, stop your fuck'n lies, at least Alieu Sall was honest enough to resigned while Karim,Sinjily and Doudou Wadda never did. Why can't you mother fuckers tell the truth? Didn't Abdou Diouf appointed his brother? How about Donald Trump with his entire family in his Government. Didn't Lie Wadda wanted to hand over the Senegalese Government to his Son Karim Wadda. Did Macky Sall do that. Please stop your bogus lie for cheap popularity you ass hole. You think your this fuck'n long letter made any sense, hell fuck'n No! you son of a bitch.

    I am just waiting for you to come back with your nonsense stupid brain





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    Auteur

    En Juin, 2019 (22:29 PM)
    Alliou Sall ?=enculée karim Wade enculée wath s thé difference1?





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