Les problèmes fonciers, souvent à l’origine des soubresauts qui ont marqué l’histoire récente de la localité, ont encore secoué Ouakam tout au long de la journée d’hier faisant craindre le pire en ce début du mois béni de Ramadan. D’ailleurs, n’eût été l’intervention de la Gendarmerie nationale, qui a procédé à l’interpellation de quatre personnes dont une fille, les incidents survenus auraient pu prendre des proportions encore plus inquiétantes. Selon les indications recueillies auprès des forces de sécurité, le feu couvait depuis près de cinq mois entre les populations et la municipalité qui avait décidé de morceler des terrains appartenant à son territoire.
La tension suscitée à l’époque devait cependant baisser grâce à des pourparlers initiés d’un commun accord. La trêve enregistrée n’a, hélas, duré que le temps d’une rose puisque, tôt dimanche, des groupes de jeunes se sont d’abord rendus sur le site nouvellement morcelé pour détruire toutes les bornes dressées par le maire pour ensuite se diriger au domicile de ce dernier qu’ils ont littéralement saccagé. Ce n’est pas tout, car les jeunes ont aussi barré les axes menant vers Ouakam, y compris celui jouxtant la brigade de Gendarmerie. Les éléments de la Lgi, appelés en renfort, ont finalement rétabli l’ordre dans le secteur après avoir procédé à l’arrestation de plusieurs manifestants lesquels ont été placés en garde à vue en attendant leur conduite au Parquet.
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