LYNCHAGE MEDIATIQUE, MARCHES, SIT-IN, INCITATION A LA GREVE : Le Front Siggil Sénégal ayant perdu ses repères, en fait un peu trop... et disjoncte à tout va

Trop c’est trop ! Sommes-nous tentés de nous exclamer devant l’acharnement des leaders de l’opposition sur le régime. En effet, les formations politiques regroupées au sein du Front Siggil Sénégal ne ratent aucune occasion pour houspiller le pouvoir et usent d’un incessant lynchage médiatique, de marches et de sit-in à n’en plus finir.

Nous disions, il y a quelque temps, dans ces colonnes, que l’opposition représentée dans le Front Siggil Sénégal avait totalement perdu ses repères. Cette affirmation se confirme chaque jour davantage au regard du comportement avilissant et antipatriotique des leaders de ce conglomérat de mauvais perdants. En Réalité, le Front Siggil Sénégal s’oppose systématiquement à tous les actes posés par le régime en place. Ils crient, s’agitent et aujourd’hui, comble du désespoir, ils en appellent à la révolte, à l’insurrection et à la désobéissance civile. Quelques exemples édifiants de cet harcèlement sournois : la section saint-louisienne du Front Siggil Sénégal a lancé, avant-hier, un défi aux autorités policières du pays en déclarant qu’elle marchera avec ou sans autorisation dans la capitale du Nord. Un peu plus au sud, leurs frères de Dakar, sous la houlette des jeunesses socialistes, entendent reprendre les clabauderies avec l’organisation d’un sit-in après le fiasco de leur marche....

Leurs leaders, de leur côté, semblent, être des abonnés de la bande fm où ils déversent leur bile à longueur de journée, avec la complicité tacite d’une certaine presse. Les moindres toussotements de la République sont exploités à des fins politiciens et ils en font leurs choux gras avec une insolente délectation. Les dénigrements, la propagande et les appels à l’insurrection sont devenus le violon d’Ingres de cette frange de l’opposition qui n’en a cure du développement du pays et leur viatique ressemble fort au leitmotiv du très vicieux Iznogoud « je veux être khalife à la place du khalife ». La seule lutte qui vaille pour ces va-t-en-guerre est le renversement du régime de Me Wade. Et tels des disciples de Machiavel, la fin, chez eux, justifie les moyens. Toutefois, ces politiciens déphasés et à la traîne doivent savoir raison garder car le Sénégal ne connaîtra guère de soubresauts. Parce que les populations savent, désormais, reconnaître qui est qui et qui fait quoi dans ce pays.