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Politique

Macky Sall, sur le rendez-vous du 25 février : « Nous défendrons notre bilan la tête haute »

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Macky Sall, sur le rendez-vous du 25 février : « Nous défendrons notre bilan la tête haute »

Le Premier ministre Macky Sall a déclaré hier que son gouvernement défendra son bilan « la tête haute » parce que, selon, lui, celui-ci a réussi « des performances qu’aucun gouvernement n’a pu faire depuis, avant et après l’alternance ». C’est pourquoi, Macky Sall qui se prononçait sur les récents développements de l’actualité politique nationale avec la création du parti Rewmi par son prédécesseur dit que « le gouvernement ne peut pas avoir peur d’Idrissa Seck », mais la Constitution lui confère de faire respecter les lois et règlements du pays. D’où l’interdiction de toute formation politique qui a pour dénomination un symbole du pays comme : Rewmi, patrie, nation etc., du recours aux milices sur le champ politique, et d’une campagne électorale à 120 jours des joutes de février 2007.

Un jet de 5 journalistes est invité à prendre la parole après le texte liminaire du Premier ministre qui fait face à la presse, dans la salle de conférence de la Primature entouré des membres du gouvernement. L’interdiction de donner le nom Rewmi à son parti exclut-il sa candidature à la présidence de la République ? interroge un confrère. Non, rétorque le Premier ministre qui souligne : « il ne faut pas qu’on mélange les choses. La candidature à l’élection présidentielle obéit aux dispositions pertinentes du code électoral ». Et Macky Sall d’ajouter : « je pense que cette procédure n’a rien à voir avec la déclaration d’un parti politique. Un candidat peut être présenté par un parti politique tout comme un candidat peut s’il remplit les conditions définies par la loi et le règlement aussi se présenter en tant que candidat indépendant.

Le chef du gouvernement insiste : « il faut que les choses soient claires. Il ne s’agit pas de dire qu’Idrissa Seck n’aura pas de parti au Sénégal ». Toutefois, il désapprouve « les déclarations intempestives et le congrès qui se serait tenu de façon extraordinaire pour prétendre changer la dénomination du nom d’un parti politique ». Mais également « l’usage de la ruse et en utilisation des symboles et des mots comme Rewmi, Sénégal, la patrie qui ne peuvent pas être utilisés pour la dénomination d’un parti politique ».

Le ministre de l’intérieur ne serait-il pas à l’origine du problème en refusant de donner le récépissé au Fidel ? La reconnaissance d’un parti politique obéit aux dispositions de la loi et du règlement. Un parti politique est avant tout une association qui est régie par des règles », répond Macky Sall. Il précise : « il faut aussi que les personnes qui constituent cette association remplissent les conditions de moralité, de mœurs qui permettent au ministre de l’intérieur après enquête de police de pouvoir déclarer la reconnaissance de ce parti ». « Je ne sais pas si Fidel a déposé, mais si ce parti a déposé c’est certainement en instruction. Il y a plusieurs autres partis qui ont été déclarés il n y a pas de raison si toutes les dispositions sont remplies par ce groupe qu’il n’ait pas une reconnaissance par le ministère de l’intérieur », a poursuivi le chef du gouvernement.

D’autres interpellations suivent. Parmi celles-ci, il y a « le développement du faux au Sénégal ». Macky Sall reconnaît que ce phénomène se développe, mais, souligne-t-il « partout où il y a le faux, il y a le vrai à côté ». « Notre mission est de réduire le champ dévolution du faux. Travailler dans une éthique. Il faut une éthique dans l’action politique. Il faut que les responsables puissent rendre compte de leurs actes. Que ceux qui sont investis d’une mission puissent exercer cette mission dans la transparence et dans le respect des dispositions qui réglementent l’action publique ». Pour le reste, le chef du gouvernement dit croire que son équipe « est engagée dans une bataille contre tout ce qui peut s’apparenter au faux : la corruption, la non-transparence etc. Il indique que c’est dans ce cadre que le gouvernement institué une entité indépendante qui s’appelle commission de lutte contre la corruption, non transparence et la concussion.

Il ajoute à cela le dispositif électoral « institué avec notamment un système sécurisé à travers les cartes nationales d’identité numérisées avec des données bio-métriques qui, selon le Premier ministre a coûté cher au gouvernement. Mais, se réjouit-il c’est le prix à payer pour pouvoir avoir des élections transparentes et apaisées.

Les libéraux ont-ils peut à l’ancien Premier ministre Idrissa Seck ? « Nous ne pouvons pas avoir peur d’Idrissa Seck », martèle Macky Sall qui justifie son assertion « par la bonne et simple raison que ceux qui sont des observateurs avertis et objectifs savent qu’il y a une opinion publique réelle : celle qui colle à l’adhésion des masses sénégalaises qui n’a rien à voir avec l’opinion médiatique qui est le fait d’agitation de certains groupes de médiats qui donnent l’impression alors qu’on ne brasse que de l’air ».

Le Premier ministre s’appuie sur son bilan pour défendre son gouvernement. Selon lui, « c’est le peuple souverain qui décidera », laisse entendre, exprimant sa satisfaction sur le bilan de son équipe. « Nous le défendrons la tête haute. Nous sommes conscients qu’il y a des insuffisances. C’est normal, c’est lié à l’action humaine, mais ce que nous avons fait nous savons qu’aucun autre gouvernement ne l’a fait, ni avant l’alternance, ni pendant l’alternance », lance-t-il. Il poursuit : « mon gouvernement a fait plus que le gouvernement de tous les Premiers ministres de l’alternance. Le moment venu nous irons défendre notre bilan la tête haute ».

Interrogé sur la question de savoir s’il y a un texte de loi interdisant « Rewmi », Macky Sall lance qu’un texte de loi ne peut pas spécifier le mot Rewmi avant de dire : « il appartient à ceux qui doivent apprécier de le faire et donner leur position et que tout le monde se conforme à cette position ». Il ajoute : « c’est pour créer de l’amalgame. Un parti ne peut pas prendre une dénomination nationale ni l’emblème ni les couleurs du pays. S’il se confirme et trouve un mot de parti normal, je pense qu’il aura le récépissé comme tout le monde et il pourra aller aux élections ».



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