Le leader du Bcg, qui purge une peine de trois mois et qui est actuellement à l’hôpital Principal pour des raisons de santé, dit être très affecté par le décès de son compagnon Marcel Bassène. Madame Dias l’a fait savoir, hier, après une visite qu’elle a rendue à son mari.
Depuis son lit d’hôpital, Jean-Paul Dias parle non de ses conditions de détention, mais de sa santé, et plus particulièrement de la mort d’un de ses amis et compagnon, Marcel Bassène. Madame Dias, qui lui a rendu visite hier, raconte qu’ils ont parlé « de la famille en deuil » de son défunt ami. « Jean-Paul m’a confié qu’il est très affecté et, aujourd’hui, il aimerait être aux côtés de la famille. Malheureusement il en est privé ». Mme Dias renseigne aussi qu’ils ont parlé « de son état de santé ». Et c’est pour rassurer que l’état de santé de son mari s’améliore progressivement. « En ce moment, il est suivi par les médecins à l’hôpital Principal. Il a été sous un état de choc lié au traitement qu’il a subi, aux conditions dégradantes au commissariat du Port liées à sa garde-à-vue. Je pense qu’il est entre de bonnes mains et nous avons bon espoir. Les médecins l’ont pris en charge et le suivi se fait correctement ». Pour ce qui concerne son fils Barthélemy, Mme Dias renseigne qu’« il est au camp pénal de Liberté VI ». « Deux fois par semaine, je lui apporte à manger sans le voir, je ne suis pas encore autorisée à entrer là où il est. Mais il me rassure, quoique je sois quand même inquiète parce que je ne m’attendais pas à cette peine ». Elle indique qu’elle s’attendait plutôt à sa relaxe pure et simple pour la bonne raison que par rapport aux motifs qui lui sont imputés, les avocats ont prouvé que le Cd que détenait la police n’était pas un élément capable d’engager une procédure pouvant entraîner sa condamnation, car son fils a tenu les propos incriminés dans sa maison.
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