Selon le Front Siggil Seneegal, l’Etat du Sénégal aurait pu économiser au moins de 250 milliards. Somme qui aurait pu renforcer le budget national. "L’appétit et le goût pour l’argent facile, l’improvisation, l’amateurisme et l’absence d’études d’opportunité économie et de faisabilité ont fait monter au stade actuel de l’évaluation les travaux et autres dépenses de l’Anoci à 100 milliards de francs Cfa environ alors que des solutios techniques judicieuses au service exclusif de l’intérêt général auraient permis d’organiser le sommet de l’Oci pour moins de 20 milliards". C’est la conviction de l’opposition sénégalaise contenue dans la brochure intitulée "Illustration du gaspillage et du pilage des ressources, deniers et biens publics. Le même document indexe les fonds qui qui ont fait l’objet d’un litige financier entre Wade et Idrissa Seck. "Ces sommes s’élèveraient à pas moins de 45 milliards selon Abdoulaye Wade et seraient de 75 à 83 milliards selon des informations parues dans la presse et non démenties", note le Fss.
Le front Siggil Senegaal évoque aussi des manoeuvres sur un terrain de "près de 26 hectares, soit 260.000 mètres carrés, sis aux Mamelles...cédé au groupe Kharafi, sous forme de titre foncier à 5000 francs Cfa le mètre, soit un prix de vente total de 1,3 milliards". Alors que selon le Front Siggil Senegaal, "cette vente aurait dû rapporter 52 milliards à l’Etat. Et de se demander "qui a intérêt à faire perdre au Sénégal plus de 50 milliards dans cette affaire ?".
L’opposition réunie autour de Siggil Sénégal s’interroge aussi dans son tract sur l’opportunité à réhabiliter avec 17 milliards l’avion présidentiel "pour ne l’utiliser que pendant 3 ans et décider qu’on veut en acheter deux autres avions à 95 milliards. Le tract précise par ailleurs que "des économies qui peuvent êre faites au niveau des institutions coûteuses (par la suppression du Sénat, la réduction des budgets de la Présidence de la République, de l’Assemblée nationale, du fonctionement de l’Etat, ect)" n’ont pas été prises en compte dans ces estimations.
Dans la même brochure, on retrouve les barêmes des augmentations des prix des denrées de première nécessité de ces dernières années ainsi que sur la détérioration du pouvoir d’achat du paysan. Le Front Siggil Senegaal avait produit un tract de la même nature à la veille de la Présidentielle.
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