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Politique

MAHMOUT SALEH, MEMBRE DU DIRECTOIRE DE L'APR : «Nous sommes en train de mettre en place les conditions de notre propre défaite»

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MAHMOUT SALEH, MEMBRE DU DIRECTOIRE DE L'APR : «Nous sommes en train de mettre en place les conditions de notre propre défaite»

L'inertie des leaders de l'opposition face aux manquements dans le processus électoral, à quelque neuf mois de la présidentielle de 2012, n'est pas du goût de Mahmout Saleh, membre du Directoire de l'Alliance pour la république (Apr). Dans l'entretien qu'il nous a accordé, hier, ce trotskiste d’origine ne porte pas de gants pour asséner ses vérités à ses camarades de l'opposition : «Nous sommes en train consciemment de mettre en place les conditions de notre propre défaite». Fidèle à son style, M. Saleh commente également d'autres sujets d'actualité dont le récent départ de Cheikh Tidiane Sy du gouvernement, la posture d’«otage» du Président Wade par rapport aux caciques de son camp.


Quel commentaire faites-vous du départ de Cheikh Tidiane Sy du gouvernement ?

Il n'y a pas longtemps, il a eu à porter des accusations très graves sur une partie de nos jeunesses. Accusations selon lesquelles elles étaient en train de préparer un coup d'État. Des accusations que toute la classe politique a rejetées en bloc, y compris la fraction se réclamant du président de la République. Et il n'a pas été démissionné. Son départ du gouvernement ne renvoie pas seulement à une insuffisance de la gestion des dossiers à lui confiés, notamment la situation de la magistrature. Je crois que c'est plus profond que ça. Je pense que ça renvoie à un rapport de forces interne au pouvoir, entre fraction belliqueuse et fraction qui souhaite travailler à la paix. Et il semble avéré que celui qui vient de quitter le gouvernement était un des principaux supports de la fraction belliqueuse qui travaillait à créer les conditions d'un affrontement.

Et la sortie du procureur de la République dans tout ça ?


Moi, je crois à l'information publiée par «La Gazette» selon laquelle il y aurait eu deux projets de réquisitoire. L'un aboutissant à un non-lieu pour Bara Tall. L'autre aboutissant à la traduction du patron de Jean Lefebvre-Sénégal devant la juridiction compétente. Surtout si on se rappelle l'information qui avait été donnée par Bara Tall lui-même, selon laquelle il avait été approché à l'extérieur du pays par l'ancien garde des Sceaux lui proposant qu'il soit à leurs côtés dans leur combat contre l'ancien Premier ministre. Si, d'aventure, Bara Tall avait accédé à leur requête, il est évident que le non-lieu aurait été prononcé. Mais, je ne pense pas, fondamentalement, que son départ renvoie à la sortie du procureur de la République. La sortie de ce dernier peut se comprendre, parce qu'il est sous tutelle. Si le garde des Sceaux devait partir pour ça, il aurait dû le faire depuis qu'il a été révélé ce qu'il a tenté de faire avec Bara Tall. Je pense que c'est beaucoup plus grave que de vouloir nier l'existence d'un document dont l'existence est avérée. Je crois que c'est l'aboutissement de tout un processus qui est antérieur à la sortie du procureur de la République. Le dossier Bara Tall est un élément qui a accéléré les choses. Ce qui est important pour le pays, c'est qu'il soit parti.

Qui devrait être, selon vous, le prochain sur la liste ?


Aujourd'hui, tout le pays exprime son ras-le-bol. Et c'est à la base de tous les soubresauts et de toutes les secousses qu'on voit au sommet de l'État. Maintenant, qui sera le prochain sur la liste ? Laissons le temps au temps. Mais, le président de la République a intérêt à réorganiser son dispositif de gestion du pouvoir, en tout cas, pour ce qui lui en reste, de manière à créer les conditions d'un apaisement et d'une sortie, à la mesure des services qu'il avait rendus à la Nation à l'époque avant d'accéder au pouvoir, et aussi de ce qu'il a eu à réaliser depuis qu'il est à la tête du pays. Je crois qu'il est temps qu'il se préoccupe de la mise en place des conditions de sortie qui l'honoreraient.

Donc, les dés seraient pipés pour Me Abdoulaye Wade...


Si on en juge par la maturation des conditions objectives, il n'y a absolument aucune raison d'envisager une victoire du camp du président à la prochaine élection présidentielle. Maintenant, il n'y a pas que les conditions politiques qui déterminent l'issue d'une élection. Il y a aussi les conditions subjectives.
Aujourd'hui, il est avéré que le camp du président de la République travaille à organiser des élections qu'il va gagner. Il travaille à exclure du suffrage des centaines et des centaines de milliers de Sénégalais en âge de voter. 1 300 000 jeunes sont en attente de disposer de leurs cartes nationales d'identité pour s'inscrire sur les listes électorales et exprimer, comme vous et moi, leur citoyenneté. Il semble que le gouvernement a refusé l'appui qu'un pays ami a exprimé, de façon à aider à la mise en place des conditions pouvant permettre à ces jeunes d'accéder aux cartes nationales d'identité pour s'inscrire sur les listes électorales. Donc, il est évident que le gouvernement est en train de créer les conditions de sa victoire aux prochaines élections. Maintenant, la responsabilité, il faut la situer au niveau de l'opposition. L'opposition sénégalaise dit qu'elle veut aller à la conquête du pouvoir par les urnes. Elle s'interdit d'user de la rue pour conquérir le pouvoir en se disant républicaine. Dire que : «Le terrain de conquête du pouvoir pour nous, c'est le terrain électoral», mais ça appelle la mise en place d'une série de conditions pour garantir cette conquête du pouvoir par les urnes.

Est-ce à dire que les leaders de l'opposition ont failli ?

Si aujourd'hui le pouvoir met en place un dispositif qui risque d'aboutir à sa victoire aux prochaines élections présidentielles, et que l'opposition dise que ce n'est que sur ce terrain-là qu'elle aspire à conquérir le pouvoir et croise les bras, regardant passivement le pouvoir mettre en place son système, alors je suis fondé à penser que l'opposition travaille à sa propre défaite. Puisqu'on ne peut pas comprendre l'absence de manque d'initiatives hardies de l'opposition face au refus du gouvernement de permettre aux jeunes de s'inscrire sur les listes électorales. Rien ne peut justifier la passivité avec laquelle l'opposition se détermine et gère cette question. Chaque fois que des segments jeunes de l'opposition prennent l'initiative d'occuper la rue pour imposer au gouvernement leur volonté, les premiers sapeurs-pompiers qui se dressent sur leur voie, ce sont les leaders de l'opposition eux-mêmes. Il y a deux semaines, un sit-in avait été initié par les jeunes de Bennoo Siggil Senegaal et d'autres jeunes du pays devant le ministère de l'Intérieur, pour dire clairement : «Nous voulons être sur les listes électorales». On invoque l'interdiction du sit-in pour ne pas y aller. Mais, qui aurait pu croire que le sit-in aurait été autorisé ? Il n'y a que les esprits retors qui peuvent penser que, dans le contexte politique sénégalais, le gouvernement allait autoriser un sit-in qui s'organiserait devant le ministère de l'Intérieur. Soyons sérieux et responsables. Si nous croyons en ce que nous disons, que les conditions objectives pour le départ de ce régime sont réunies, il faut aider le peuple sénégalais à se doter de l'élément subjectif qui peut parachever son mouvement vers la conquête du pouvoir et l'installation d'un régime qui prendra en compte et en charge ses propres aspirations. Si l'opposition continue à gérer la situation comme elle le fait maintenant, il est évident qu'elle participe elle-même à la mise en place des conditions de sa propre défaite. Que personne ne vienne pleurer après pour invoquer tel ou tel facteur qui a été à l'origine de la victoire du régime. Nous sommes en train consciemment de mettre en place les conditions de notre propre défaite.

Vous n'êtes pas tendre avec les chefs de file de l'opposition...



Il y a une particularité des leaders de l'opposition sénégalaise, c'est que personne n'est issu du mouvement du combat du peuple sénégalais. Ce sont des greffages qui collent difficilement, c'est des positions de pouvoir que certains d'entre eux ont eu à occuper, à un certain moment de leur existence, qui a déterminé un peu le rôle qu'ils ont joué ou qu'ils cherchent à jouer. Et rares sont les leaders de l'opposition actuelle qui savent à quel moment il y a délestage. Alors, ça renvoie à un rapport aux préoccupations du peuple, et c'est certainement ce qui justifie leur passivité face à la situation.


Que prônez-vous afin que l'opposition puisse rectifier le tir avant qu'il ne soit trop tard ?


Occuper la rue. Dans la situation actuelle, l’alternative qui puisse être à même de créer les conditions de l'organisation d'une élection présidentielle transparente, libre et démocratique, c'est la mobilisation de la rue en vue d'imposer au gouvernement de reculer sur les questions fondamentales. La question des inscriptions sur les listes électorales est une question fondamentale. Le gouvernement sait parfaitement que, si ce million de jeunes est sur les listes électorales, il n'y a aucun doute qu'il sera battu, dès le premier tour. Si nous croyons que c'est sur ce terrain-là que nous allons conquérir le pouvoir, il faut qu'on assume nos responsabilités qui consistent non pas à continuer à commenter la situation, mais à offrir des perspectives de mobilisation et d'organisation au peuple sénégalais afin de faire reculer le gouvernement sur cette question essentielle. Mais, tant que nous sommes là à manoeuvrer, à crier que le peuple en a marre, qu'il faut en finir, rien ne marchera. Le peuple attend des leaders de l'opposition qu'ils lui indiquent la voie et les moyens pour en finir.

Mais, jusqu'à présent, Bennoo Siggil Senegaal n'a pas réglé le problème de la candidature...


Bennoo va vers une multitude de candidats issus de ses rangs. C'est une évidence. Les conditions justifiant une candidature unique de Bennoo n'existent pas. Et de plus en plus, il apparaît la volonté affichée çà et là de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Il n'y a absolument aucune raison que l'Alliance pour la république ne soit pas candidate à la présidentielle. Et il n'y a absolument aucune raison pour que des formations politiques historiques qui incarnent des aspirations, des courants idéologiques, sociologiques, ne présentent pas un candidat. La question qu'il faut se poser, c'est : qu'est-ce qu'il y a derrière le type de management de la question liée à la candidature de Bennoo ? Si tout le monde sait qu'il est impossible d'aller derrière un seul candidat, et qu'on va y aller avec une multitude de candidatures, pourquoi vouloir faire croire coûte que coûte au peuple sénégalais que nous irons à la présidentielle avec un seul candidat ? Si on fait croire au peuple sénégalais que la seule issue pour battre le régime actuel, c'est la candidature unique, en sachant que c'est impossible, la conséquence, c'est la démobilisation de notre électorat. Je pense qu'il faut revenir à la raison et affronter la situation telle qu'elle est, et pas comme nous aurions souhaité qu'elle soit. Donc, arrêtons de jouer le jeu du pouvoir. Affrontons cette réalité-là. Commençons à préparer notre électorat et l'opinion nationale que nous irons aux élections avec quatre, cinq ou deux candidats. Au moins, ça, c'est un acquis.

Peut-on s'attendre à une jonction entre Macky Sall, Aminata Tall et Idrissa Seck qui ont tous quitté le navire libéral ?


La seule jonction qui nous préoccupe dans la situation actuelle, c'est la nôtre avec le peuple sénégalais. Toute autre jonction est secondaire. Mais, enfin, cette dynamique-là peut conduire à des rapprochements au sommet, comme produit de ce qui se nourrit à partir du mouvement du peuple à la base. La préoccupation de notre parti réside dans la formalisation de la nouvelle majorité citoyenne qui existe. Maintenant, si après cela, des jonctions sont possibles avec des segments de la classe politique, nous les étudierons. Il n'y a pas d'a priori. Ce qui nous déterminera, ce n'est pas les noms des gens avec lesquels nous ferons jonction, mais ce qu'il y a derrière ces noms-là et ce qu'ils se proposent de réaliser au profit du peuple sénégalais.

Depuis quelque temps, on fait cas de retrouvailles de la famille socialiste, notamment entre Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. Que vous inspirent de telles retrouvailles ?


Ce serait une excellente chose, si la famille de la social-démocratie se réunissait. Ça clarifierait la situation et ça dégagerait l'espace. Et fondamentalement aussi, ça permettrait d'être un peu plus précis sur les enjeux politiques dont la situation actuelle est porteuse. Récemment, j'ai entendu un éminent membre de l'un de ces partis qui aspirent à se réunifier déclarer la mort de l'Alternance. Probablement, il a confondu sa propre mort politique à celle de l'Alternance. Car l'Alternance est bien en vie. Attention, il ne faut pas confondre la confiscation de l'Alternance par un clan et l'Alternance elle-même. L'Alternance, ceux qui sont à sa tête aujourd'hui n'en sont que le produit. L'Alternance tient encore sur ses pattes et est encore solide. Et certains de ses acteurs, et fondamentalement le peuple souverain qui a été à l'origine de son avènement, travaillent à ramener au-devant de la scène ses fondamentaux. C'est pourquoi la réunification de la social-démocratie peut contribuer à clarifier les enjeux sociaux majeurs et permettrait de se déterminer par rapport aux clivages qu'on veut étouffer au sein de l'opposition en voulant faire croire que ce qui est son centre d'intérêt exclusif, c'est le départ du président de la République en exercice, et après on verra. Non. On n’est pas dans une perspective de remplacer le président de la République en exercice, pour le remplacer. On est loin de cette perspective. On est dans une perspective de le remplacer pour le changement, pour ramener les fondamentaux de l'Alternance, pour réhabiliter la base politique qui a été à l'origine de l'avènement de l'Alternance, la réhabilitation du mouvement populaire qui a été l'agent principal et exclusif. On n’est pas dans une perspective de restauration de l'ancien régime. Qu'on ne se trompe pas. On est dans une perspective de rectification du cours de l'Alternance, de régénérescence de l'Alternance. Mais, pas, parce qu'on est mécontent de la manière dont l'Alternance a été conduite, qu'on dit que : «C'est l'ancien régime qu'on a rejeté qu'il nous faut». Non. C'est une nouvelle voie qui est en cours de construction. C'est la nouvelle majorité citoyenne qui se formalise et qui est porteuse d'une dynamique de régénérescence du cours de l'Alternance.

Partagez-vous l'avis de ceux qui pensent que Me Wade va se présenter en 2012 pour son fils ?


Wade n'est pas dans une situation de candidat. Ceux qui prêtent à Wade cette intention cherchent la confrontation. Ce sont ceux-là qui savent que le pays a les yeux sur eux. Ils ont posé tellement d'actes répréhensibles que c'est vrai que leur survie est en partie liée au maintien du président au pouvoir. Wade est dans une autre perspective. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles la question de l'intérim est agitée depuis quelque temps. Pourquoi aujourd'hui, pas hier, pas avant-hier, on parle d'intérim ? Qu'est-ce que Pape Diop a subitement fait pour mériter de ne plus assurer l'intérim ? Pourquoi c'est Mamadou Seck qui a aujourd'hui les attributs pour assurer l'intérim ? Pourquoi on parle d'intérim ? Il y a autant de questions qui sont d'importance égale. Réfléchissons davantage. Je suis de ceux qui pensent que le président doit être aidé à sortir honorablement. L'enjeu, c'est moins Karim Wade ou sa clique. Rares sont les Sénégalais qui se préoccupent d'eux et qui parlent d'eux. Parce qu'ils savent qu'ils sont là pour une mission : nous prendre le maximum d'argent. Même la récente mission qui lui a été confiée, le Plan Takkal, mais c'est pour nous prendre encore de l'argent. Le président de la République n'en peut plus. C'est évident. Aidons-le à s'émanciper de ceux et de celles qui veulent lui imposer une issue à la situation qui serait contraire aux intérêts du pays.

Pour finir, il y a de cela quelque temps, on vous avait prêté l'intention de quitter l'Apr...

Je n'ai pas de problème d'orientation avec l'Alliance pour la République. Mais, j'avoue qu'il a été difficile, à un moment donné, de s'y positionner, de s'y conformer, du fait des problèmes liés à son management et à son fonctionnement. C'est vrai que chacun a son histoire, chacun a son origine politique et son expérience. Les partis dans lesquels j'ai milité et les partis dans lesquels mes camarades ont eu à militer ne sont pas les mêmes. Donc, forcément, on ne peut pas avoir une position homogène sur les questions du parti, de son fonctionnement et de son management. Ça m'avait un peu refroidi. Parce qu'il faut éviter de ramener les situations qui ont été à l'origine de la faillite de beaucoup de formations politiques dont celle qui est la dominante du camp de l'ex-majorité. Soumettre le parti à un homme, je pense que c'est derrière nous. Je pense qu'il faut travailler à ce que tout le monde soit soumis au parti. Et que le parti soit soumis à une ambition. C'est une des missions que je m'assigne dans l'Apr, étant entendu que ceux avec qui je me suis retrouvé dans ce parti nourrissent la même ambition que moi pour le pays. Je crois que nous sommes en train de nous connaître davantage. Cette situation-là est derrière nous, on est revenu à la normale. La construction d'un parti ne peut pas être un processus linéaire.

 

 



11 Commentaires

  1. Auteur

    Doof

    En Mai, 2011 (00:29 AM)
    na rangbi joup  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D 
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  2. Auteur

    Second

    En Mai, 2011 (00:30 AM)
    second
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    Auteur

    Doof

    En Mai, 2011 (00:32 AM)
    mais khana courant dafa coupe ana fassou senewebyi :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D  :-D 
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    Auteur

    Doof

    En Mai, 2011 (00:48 AM)
    big boy daye dal bouko deef bire bou daw kon day lakeeee   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
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    Auteur

    Amie

    En Mai, 2011 (08:45 AM)
    makhmout salekh tokh bone reck la dééff thi corniche ba ak raccolé lés jeunes fillétté*



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    Auteur

    Poulo

    En Mai, 2011 (08:59 AM)
    mais ce monsieur salek a fait tout les partidont j peu mem pas citer

    ps urd pui avec wade un tps ojourdhui il est avec maky

    pauvres les homm politik du senegal
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    Auteur

    Ibra

    En Mai, 2011 (09:50 AM)
    L'opposition est incapable de gagner Abdoulaye WADE, seule la famille libérale en l'occurrence Maky sall QUI PEUT GAGNER les élections si elles aurons lieu en 2012 RETENEZ LE BIEN chers compatriotes, je signe

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    Auteur

    Vérité

    En Mai, 2011 (10:18 AM)
    dans ces conditions il faut y ajouter le fait de laisser Babacar diagne qui est à la retraite continuer de diriger toujours la RTS au profit de wade c'est triste  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Ninathianta

    En Mai, 2011 (10:29 AM)
    allè mahmoud!!
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    Auteur

    Madou

    En Mai, 2011 (11:50 AM)
    Fantastique comme il ressemble à Aziz Samb - on dirait son père
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (20:09 PM)
    JE SUIS LE SEUL A POUVOIR GAGNER WADE EN 2012 LE SEUL MERCI
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