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Politique

MALGRÉ LA CRÉATION DE REWMI : Idrissa Seck convoite toujours le Pds

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MALGRÉ LA CRÉATION DE REWMI : Idrissa Seck convoite toujours le Pds

Idrissa Seck ne renonce pas à sa « famille naturelle » qui est le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il continue à penser que les militants de ce parti qu’ils qualifient de « frères » vont continuer à grossir les rangs de Rewmi, sa nouvelle formation politique.

 

«L’avenir de Rewmi est très prometteur en Casamance ». Tel est l’avis de Idrissa Seck, le patron de cette formation qui faisait face à la presse hier matin pour faire un bilan à mi-parcours de la visite qu’il effectue actuellement en Casamance.  « J’ai pu mesurer, en me promenant dans les rues de Ziguinchor et de Bignona, l’attachement des populations. Et ce signe, j’y suis extrêmement attentif, il est prometteur.
Les autres événements politiques qui se sont passés comme la déclaration du député Mama Dabo, l’adhésion de Cheikhou Diémé…C’est ce que je retiens fondamentalement de l’aspect politique de la mission et plus fondamentalement de la rencontre avec ceux et celles très nombreux qui n’ont jamais fait de politique et qui ont adhéré à des mouvements de soutien et au parti FIDEL pendant l’épreuve que j’ai vécue, je tenais à venir leur dire merci pour leur mobilisation et la qualité de leur engagement », a déclaré M. Seck.
Commentant la réplique du patron du Pds local, Abdoulaye Baldé qui a réalisé une forte mobilisation le samedi « pour montrer que c’est le Pds qui est majoritaire à Ziguinchor », il a précisé d’abord que le Pds reste sa famille naturelle et que par conséquent, les responsables de ce parti restent ses « frères ». « Je suis persuadé que la plupart des responsables qui donnent des gages au secrétaire général actuel parce que soucieux de bénéficier d’avantages ou peureux de subir ses représailles, à son départ, ils reviendront retrouver leur grand frère (lui Idrissa Seck) », a-t-il ironisé avant de mentionner que : « Je m’en tiens à ce qu’ils ont déclaré eux-mêmes (allusion faite à Abdoulaye Baldé) que c’était une suite normale de leurs activités de week-end d’aller de quartier en quartier.
Le spectacle que j’ai vu, des cars Ndiaga ndiaye faisant des marches dans les quartiers révèle que ce n’était pas Ziguinchor. Puisque si Ziguinchor et sa population peuvent tenir dans deux cars, il faut désespérer de la situation. Ziguinchor et ses populations sont restés et m’ont accueilli à travers les artères de la ville et à travers de nombreuses audiences, partout où je me suis rendu ». Interpellé sur ses relations avec Me Abdoulaye Wade, il a clamé avec insistance que celles-ci sont empreintes de respect, d’affection et de considération. Il indique, à ce sujet, qu’il y avait en 2000 une volonté d’obtenir de Me Wade dans son comportement et dans ses réalisations qu’à l’échéance de 2007 qu’il puisse, comme ils l’avaient fait en 2000, être à côte de lui dans une même voiture et cette fois-ci sans bretelle pour faire le tour du Sénégal et regarder des visages rayonnants, remplis de reconnaissance parce que Wade aura le temps de faire ce qu’il avait promis. « Mais en 2007, poursuit M. Seck, si on pose la question à ceux à qui l’on demandait de lever le bras pour voir s’ils avaient des emplois, ils vont nous indiquer les pirogues qui vont les conduire à Barça ou à Barsak.
C’est cela que je voulais éviter. Donc, il y a respect, affection, considération et constat d’échec par rapport à ce rêve. Et devant le constat de cet échec massif, c’est mon devoir justement de fils même d’emprunt de lui éviter le naufrage. S’il s’ajuste, je le lui souhaite, c’est une très bonne chose. S’il ne le fait pas, je pense que c’est dans son intérêt de lui éviter le naufrage par un mandat de trop ».  Il signale qu’au cours de sa visite, ce qui l’a le plus marqué est le mot « frustration » qu’il avait commencé à entendre depuis le bateau le Wilis par lequel il est arrivé à Ziguinchor parce que celui-ci a surgi avec sincérité de la part de ceux qui l’expriment. Ensuite, il s’en est suivi le mot « délaissé » et les autres sont venus des clandestins qui ont préféré scinder phonétiquement le mot clandestin en deux mots en disant qu’ils ont choisi le clan d’Idy pour la prise en charge de leur destin. « Je convoite en Dieu toute la puissance de son assistance pour une mission aussi lourde », pria-t-il. Il promet de revenir sur tout ce qu’il a vu et entendu lors de sa visite par une conférence de presse qui sera tenue ultérieurement.



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