Pour Malick Noël Seck, les soutiens que le président de la République, Macky Sall enregistre du côté de ses alliés, suite au maintien du septennat, s’explique par une certaine générosité de sa part. Pour preuve, dit-il, les alliés qui sont dans la coalition Benno bokk yakaar, « que ce soit le Parti socialiste (PS), la Ligue démocratique (Ld), ou les autres, reçoivent chaque fin du mois, des indemnités, des rémunérations avec l’argent des Sénégalais. Et ça se passe comme ça depuis qu’il est au pouvoir. Vous savez, avec Macky Sall et ses alliés, ce n’est plus un groupe, mais un cartel qui partage le gâteau. Donc, avec le prolongement de son mandat, le partage de gâteau va se poursuivre », a révélé Malick Noël Seck.
Président du Front national de salut public, le mouvement « ’Mome sa rew »’, il a déclaré concernant la décision présidentielle de jouir de son mandat jusqu’en 2019, « est mauvaise ». « La décision du président est mauvaise. On nous a noyés dans un débat juridique, à savoir l’avis judiciaire, mais nous rappelons au président Macky Sall que le peuple est au-dessus du Conseil constitutionnel. Et je dis bien que nous n’avons pas élu le Conseil constitutionnel, mais plutôt un président de la République. Que ce soit 7 ans ou 5 ans, on savait déjà que rien n’allait se faire sur ce débat. Car, nous sommes dans un régime présidentiel où le président de la République est le patron de la justice, le patron de l’Assemblée nationale, un vrai Damel », affirme-t-il.
« Pourtant, les Sénégalais l’attendaient sur des questions importantes telles que les réformes institutionnelles, la politique du Fonds monétaire international (FMI), sur le Plan Sénégal émergent (Pse), sur les Accords de partenariats économiques (Ape) », a regretté M. Seck qui, dans le journal Grand-Place, dit être d’avis qu’« il n’y a pas eu cette rupture qui était tant attendue. Car, si on se rappelle bien, il avait promis un gouvernement de 25 ministres alors qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, il a nommé plus de 30 ministres », peste-t-il, dans l’édition dudit quotidien de ce jeudi 18 février 2016, avant de rappeler, pour le regretter les « 45 milliards investis dans l’organisation de la francophonie, au détriment des pauvres ».
14 Commentaires
Loi Du Talion
En Février, 2016 (10:39 AM)Anonyme
En Février, 2016 (10:53 AM)Mgueye
En Février, 2016 (10:59 AM)même sil faut pas comparait la coalition à un cartel !
mais il faut des gens qui soient contant dans leur raisonnement !
et de grâce au senegal ne vous trompez pas !
car moi je pense qu'au senegal ont se voile la face pour dire que :
- les gens sont plus vertueux maintenant
- Qu il ya plus de dignité
- que les jeunes n ont aucune éducation ....
qui peut me dire en quelle période au senegal , la majorité de la population était vertueuse ?
Anonyme
En Février, 2016 (11:30 AM)Aamoor
En Février, 2016 (11:39 AM)Vous êtes tous des voleurs; vous êtes tous indignes sans exceptions.....
Xuluus
En Février, 2016 (11:42 AM)- wallaye, maloko dig kagn, dinako réglé;
l'autre lui rétorqua:
- khamnala,boubakh, dangaye Macky rek; si ay Macky rek nga deuk.
Personne ne pouvait se retenir dans le bus.
Rip
En Février, 2016 (12:04 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:07 PM)Je voudrais aujourd'hui t'entretenir justement de ces alliés de l'APR, en particulier le Parti socialiste. Toute ma jeunesse, j'ai combattu ce parti pour ses choix politiques et économiques qui ont fait de ce pays ce qu'il est devenu. C'est en réalité de la faute au Parti socialiste, si Abdoulaye Wade, au crépuscule de sa carrière politique et sans plus aucun enthousiasme, s'est saisi du pouvoir et nous a conduits à cette catastrophe morale et ce renversement sans précèdent des valeurs que nous sommes en train de vivre. Alors, est venu Macky, qui, dans une démarche opportuniste à souhait, a construit son discours aux sénégalais, désemparés par le désordre indicible de l’ère Wade, sur l'ethnique et les valeurs morales qu'il vient de trahir du reste en se réfugiant derrière des platitudes juridiques. Or donc, le Parti socialiste, du moins son Premier Secrétaire, Ousmane Tanor Dieng, soutient sans réserve le Président Sall, au risque d'une cassure sans précèdent dans l'histoire, après celles de 1996 et 1999. Au demeurant, le Parti socialiste est un élément constitutif de notre patrimoine politique national.
Mon cher Piroguier,
Soyons clairs, Ousmane Tanor Dieng, dont nous connaissons le caractère quelconque et insignifiant, ainsi que l'absence essentielle de vision et de charisme, n'est pas digne de notre attention, en ces moments historiques de la trajectoire de ce pays que nous aimons tant.
Ce qui est digne d’être relevé, c’est plutôt l’attitude opportuniste et ingrate d’Abdou Diouf. Il a réussi la prouesse de vendanger l’héritage de Senghor, dont il se réclame par filiation politique, en confiant le legs à un usurpateur, dont la seule qualité reconnue est d’être un bon fonctionnaire, ce qui ne fait pas un bon politique. Non content de ce forfait qui a valu à ce parti la perte du pouvoir en 2000, le même Abdou Diouf qui, décidemment, veut toujours vivre aux frais de la République, cautionne le soutien du PS au candidat Macky Sall à l’élection présidentielle maintenant renvoyée à février 2019, au détriment d’une candidature issue du parti socialiste. Son soutien à Macky lui vaut d’être maintenant logé dans ce palais qu’il a occupé de 1970 à 1980, la résidence du Premier ministre. Quoi que nous puissions penser de lui et quelle que soit sa posture politique, Abdoulaye Wade est un ancien Président du Sénégal, et en cette qualité, mérite de la République les égards seyants à son rang.
Par extraordinaire, et comme dans une mêlée, Abdou Diouf se retrouve dans ce cercle de souteneurs alimentaires avec tous les autres que le pays a vomis à un moment ou un autre des deux alternances que nous avons connues.
Macky, connu pour sa vacuité et son incompétence, a réussi la prouesse de rassembler autour de sa médiocre personne, des figures, tant rejetées par les sénégalais, qui cherchent à se recycler autour de ce jeune sans épaisseur qui certainement les adulait dans sa jeunesse. Souvenons-nous du texte psychanalytique d’Ibou Fall, parlant de Macky Sall et Abdoul Mbaye, son premier ministre de l’époque.
Alors, disons-le tout net, des coups, Abdou Diouf, de par son parti pris pour un camp politique dans l’arène plurielle du Sénégal, doit s’attendre à en recevoir. La seule manière d’y échapper, c’est d’aller acheter le pain lui-même le matin pour sa descendance. Souvenons de la question piège que la belle et impertinente Sokhna Dieng avait posée au Ministre du commerce de l’époque, feu Cheikh Hamidou Kane Mathiara : « combien coûte une baguette de pain ? ». Pour Abdou Diouf, il est temps de le savoir. Ton cher lecteur JOGANE
Dofou Macky
En Février, 2016 (12:11 PM)Verdic
En Février, 2016 (12:20 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:09 PM)Ndiack 1
En Février, 2016 (15:22 PM)LE RESPECT DE LA PAROLE DONNEE.
QU'EST-CE QUE LA PAROLE DONNEE ?
La parole donnée est une promesse que l'on fait, un engagement verbal que l'on prend. Respecter la parole donnée, c'est donc faire ce que l'on a promis de faire. C'est tenir les engagements que l'on prend.
IL FAUT RESPECTER SA PAROLE
Les autres ont confiance en vous, vous considèrent comme quelqu'un de fiable, de responsable et vous apprécient.
De plus, respecter sa parole procure un sentiment de joie, de satisfaction personnelle et permet de préserver sa dignité.
LE NON RESPECT DE LA PAROLE DONNEE EST LOURD DE CONSEQUENCES DANS LES RAPPORTS AVEC LES AUTRES.
Celui qui ne respecte pas ses engagements finit par ne plus être écouté ni respecté par les autres car ils n'ont plus confiance en lui. Il suscite la méfiance et même le mépris dans sa communauté.
PRENDRE UN ENGAGEMENT: faire une promesse.
FIABLE: que l'on peut croire, en qui on peut avoir confiance.
Anonyme Zemmmmmmmm
En Février, 2016 (16:20 PM)Anonyme
En Février, 2016 (16:56 PM)Participer à la Discussion