Déployée massivement, hier, aux alentours de l'université Cheikh Anta Diop, la police a envoyé des gaz lacrymogènes en direction des étudiants reclus à l'intérieur du campus. Les étudiants ont riposté à coups de pierres, mais ont été empêchés de sortir. Un journaliste de l'AFP présent avec plusieurs collègues avant le début des incidents a été frappé du poing derrière la tête par un policier qui avait ordonné aux journalistes de s'éloigner en leur reprochant de filmer.
Le journaliste de l'AFP a ensuite été appréhendé et emmené de force dans un fourgon de police, malgré les tentatives de ses collègues d'intercéder en sa faveur, ont-ils dit. Le policier a lancé une grenade lacrymogène à leur pied pour les tenir à distance. À l'intérieur du fourgon, le journaliste de l'AFP a reçu d'un policier plusieurs coups de poing dans le haut du corps et derrière la tête, a-t-il indiqué par la suite. Il a été relâché quelques instants plus tard.
"L'AFP proteste avec fermeté contre cette brutalité exercée sans aucune raison contre un de ses journalistes qui faisait son métier", a dit le directeur de l'information de l'agence, Phil Chetwynd. Cette brutalité "jette le doute sur les assurances réitérées des autorités sénégalaises quant au libre exercice de la profession et suscite de vives interrogations sur la sécurité des journalistes dans la période pré-électorale", a-t-il ajouté.
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L'ombre
En Mars, 2023 (09:51 AM)-
Un journaliste occidental est forcément un alié des aperistes donc faut pas le frapper.
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En Mars, 2023 (09:57 AM)-
Une dictature, ça n’épargne personne ! Ce journaliste doit s’estimer heureux car s’il était noir, il aurait pu se faire percuter par une voiture comme ce qui s’est passé hier ! Un grand syndicaliste a été criblé de balles récemment et aucune enquête n’a été ouverte. Personne n’échappe à la dictature ! Et moi, le conseil que je donne à nos journalistes, c'est de s’éclaircir la peau s’ils veulent être en sécurité sur le terrain ou bien bien vous mettez de la farine sur votre corps. Car être noir devient plus dangereux dans ce pays ! Un dictateur peut avoir peur de tuer un toubab mais pour un noir dalay rey khouss diaar ! Bon courage à nos chers journalistes. Derr bou nioul dara nékouci - derr bou nioul bakh na ! Nous méritons de bénéficier de notre pétrole comme l’Arabie Saoudite et le Qatar. Les 10%, c’est non ! Sonko promet de tout renégocier ! Je dis tout mon soutien à nos chers journalistes.
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{comment_ads}Imam$
En Mars, 2023 (10:04 AM)Le Pse Parlons En
En Mars, 2023 (10:13 AM)Déployée massivement, hier, aux alentours de l'université Cheikh Anta Diop, la police a envoyé des gaz lacrymogènes en direction des étudiants reclus à l'intérieur du campus. Les étudiants ont riposté à coups de pierres, mais ont été empêchés de sortir. Un journaliste de l'AFP présent avec plusieurs collègues avant le début des incidents a été frappé du poing derrière la tête par un policier qui avait ordonné aux journalistes de s'éloigner en leur reprochant de filmer.
Le journaliste de l'AFP a ensuite été appréhendé et emmené de force dans un fourgon de police, malgré les tentatives de ses collègues d'intercéder en sa faveur, ont-ils dit. Le policier a lancé une grenade lacrymogène à leur pied pour les tenir à distance. À l'intérieur du fourgon, le journaliste de l'AFP a reçu d'un policier plusieurs coups de poing dans le haut du corps et derrière la tête, a-t-il indiqué par la suite. Il a été relâché quelques instants plus tard.
"L'AFP proteste avec fermeté contre cette brutalité exercée sans aucune raison contre un de ses journalistes qui faisait son métier", a dit le directeur de l'information de l'agence, Phil Chetwynd. Cette brutalité "jette le doute sur les assurances réitérées des autorités sénégalaises quant au libre exercice de la profession et suscite de vives interrogations sur la sécurité des journalistes dans la période pré-électorale", a-t-il ajouté.
Kassem Diop
En Mars, 2023 (11:28 AM)Participer à la Discussion