Face à l’augmentation des cas de divorce au Sénégal, l’Association Ali Imran, dirigée par Oustaz Alioune Sall, a organisé le 6 juillet 2025, au CICES, sa conférence annuelle « Achoura édition 1447-2025 ». Cette rencontre s’est articulée autour du thème « Le mariage et le divorce dans la charia », abordé à travers le prisme du Code de la famille.
Au Sénégal, les normes sociales évoluent, et le mariage perd de sa sacralité d’antan. Loin des discussions traditionnelles sous l’arbre à palabre, ce sujet alimente désormais les débats sur les réseaux sociaux. Pour endiguer cette problématique croissante, Salif Sow, président de l’Association Ali Imran, appelle à un retour aux valeurs fondamentales. « Nous sommes dans un monde en perte de valeurs. Il incombe à nos oustaz et dirigeants de ramener les consciences vers les bases de nos sociétés, afin que les jeunes et la population puissent vivre sainement », a-t-il déclaré.
Les réseaux sociaux, omniprésents dans le quotidien des Sénégalais, sont particulièrement pointés du doigt dans cette dérive. Selon Oustaz Alioune Sall, « ces canaux ne sont pas un bon guide pour le mariage. Tout le monde y donne des conseils, expose sa vie, et les moins avertis croient tout ce qui s’y raconte. C’est un fourre-tout », regrette-t-il.
Pour contrer cette influence, les organisateurs ont cherché à réorienter l’impact des réseaux sociaux vers une éducation fondée sur des valeurs solides. « Nous, parents, devons veiller à ce que nos enfants ne deviennent pas dépendants de cette drogue que sont les réseaux sociaux, tout en les guidant vers ce qu’il y a de bon », insiste Salif Sow.
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