S. K., un tailleur de 57 ans, risque trois mois de prison ferme pour violences conjugales. Le Procureur a requis cette peine contre lui pour coups et blessures volontaires sur sa première épouse, F. C.
Selon le récit de L’Observateur, qui a assisté à l'audience, les faits remontent au 30 avril dernier. Ce jour-là, après un repas familial, le prévenu a exigé qu’une part du dîner lui soit réservée pour l’emporter chez sa seconde épouse. Face au refus de sa première épouse, qui lui propose plutôt de rester dîner sur place, il entre dans une colère noire. Il tente de se servir lui-même, mais se heurte à l’opposition de sa femme, qu’il frappe violemment.
Leur fils, alerté par les cris, intervient pour protéger sa mère, provoquant une altercation avec son père, enchaîne la même source. Qui indique que dans un accès de rage, ce dernier a expulsé son fils, brûlé ses effets personnels, puis menacé sa femme avec un couteau pendant son sommeil.
Blessée, F. C. a obtenu un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail (ITT) de quatre jours, avant de déposer plainte à la police.
À la barre du Tribunal d’instance de Mbour, le prévenu, repris par le quotidien du Groupe futurs médias, a nié les faits. Mais deux de ses enfants, entendus comme témoins, ont confirmé les violences. La plaignante, pour sa part, réclame trois millions de francs CFA de dommages et intérêts.
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